Célébration de la Journée Internationale de la Douane : la République centrafricaine honorée par la performance des acteurs locaux

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La République centrafricaine, étant dans le concert des grandes nations, a donné une opportunité aux douaniers nationaux à l’instar de leurs collègues du monde entier de  vibrer au rythme du grand rendez-vous qui se célèbre le 26 janvier de chaque année, celui de la Journée Internationale de la Douane par des décorations qui témoignent des engagements de ses compatriotes à travailler à renflouer les caisses de l’Etat.

Selon les témoignages historiques, cette Journée a été instituée en commémoration de la session inaugurale du Conseil de Coopération douanière ÉDITION tenue le 26 janvier 1953. Elle est parrainée par l’Organisation Mondiale de la Douane, composée de 150 États membres  avec pour principale mission de faciliter le commerce et  la libre circulation des personnes et des biens.

Selon une source digne de foi proche de la Direction générale des Douanes, cette Journée Internationale de la Douane vise à saluer le mérite des femmes et des hommes qui travaillent dans les administrations douanières. En effet, à travers leurs activités et leur professionnalisme, les douaniers contribuent tous les jours au développement socioéconomique de leurs pays, régulent le commerce internationale et les trafics entre tous les pays du monde, et luttent efficacement contre les fraudes, les contrebandes, le trafic des stupéfiants et des produits contrefaits. Pour ainsi dire, c’est l’un des leviers les plus puissants des caisses de l’Etat dans la majorité des pays par la collecte des droits et taxes indispensables au budget de l’Etat et à la prise en charge régulière de ses dépenses régaliennes.

En République Centrafricaine, pays sous perfusions économiques et financières et confronté à de nombreux défis, cette Journée Internationale placée sous le thème de « L’amélioration des coopérations numériques face aux trafics en nette augmentation, à l’image de la contrefaçon », s’est inscrite dans la politique réaliste de son directeur général Frédéric Théodore Inamo qui se résume en ces termes : « Accélérer la transformation numérique de la Douane en développant une culture de la donnée et un écosystème performant ». Pour immortaliser cette grande rencontre, la célébration de la Journée Internationale de la Douane a été marquée, le mercredi 26 janvier 2022, par des activités sportives, à savoir la marche et le football, d’une part, et des conférences-débats, d’autre part, dans le but de créer une meilleur environnement de travail, fait de solidarité, de convivialité et d’esprit de partage entre les douaniers et d’autres couches sociales et professionnelles.

Selon les observateurs de la scène politique centrafricaine, la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirectes  fait un travail remarquable que l’on ne peut se priver de féliciter avec des recettes qui prouvent à suffisance que les douaniers centrafricains ont pris conscience du retard qu’accuse la RCA. Des efforts et des sacrifices à retenir et encourager par toutes les Centrafricaines et tous les Centrafricains du fait de leur impact très positif en termes de performances et de réalisations sur le plan économique et financier.

Rappelons que lors de la publication de son bilan annuel pour le compte de l’année 2021, le Directeur général des Douanes et des Droits Indirectes, le Colonel Théodore Frédéric INAMO, a dressé un tableau somptueux de la recette de son institution.  Un bilan élogieux  avec un chiffre de «  62, 6 milliards de FCFA contre une prévision révisée de 5,6 milliards de FCFA », a-t-il affirmé. Cette recette est collectée en dépit de la situation sanitaire, liée à la pandémie du COVID 19 et à la crise sécuritaire que connaît le pays. Pour la petite histoire, l’on se souvient que depuis sa prise de fonction à la tête de cette institution, le DG  Colonel Frédéric Théodore INAMO a engagé des reformes  au sein de la DGDDI et a projeté d’atteindre une recette de 100 milliards de Fcfa d’ici 2025, et les résultats de cette année ne sont que la matérialisation de sa vision.

Ce n’est pas un secret pour personne. Les chantiers sont énormes pour la Douane centrafricaine et plusieurs défis ont été relevés à la grande satisfaction des Centrafricains et surtout des partenaires au développement. C’est dans cette optique que la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirectes a mis en exécution des projets tels que : la construction de l’hôtel des Douanes, du port sec de Pk 26, de la plateforme douanière de Beloko, de la base logistique de Douala au Cameroun et de Kribi au Tchad.

Gageons donc que les acteurs économiques puissent comprendre que le pays sort de loin et a besoin des ressources nécessaires pour sa relance, et qu’ils se doivent d’adhérer à la politique de rigueur, de transparence, et de lisibilité engagée par le Ministère des Finances et du Budget ainsi que la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirectes, afin de s’acquitter régulièrement de leurs droits et de renflouer ainsi les caisses de l’État centrafricain, à travers les paiements des taxes fiscalo- douanières, nécessaires à l’exécution des dépenses de souveraineté et indispensables à la réalisation des projets de développement.

KassaMongonda

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