Centrafrique : les pathétiques circonstances de l’assassinat du jeune Bindala Evelin par son père biologique

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Des informations proches de l’assemblée nationale et des témoignages concordants émanant de la famille ont rapporté à notre rédaction que le député de la circonscription de Ouango 2, Monsieur Bindala Kundro Anselme, a assassiné son fils dénommé Bindala Evelin, âgé de 17 ans, le vendredi 19 juillet 2019, à son domicile sis à Ouango dans le 7ème arrondissement de la ville de Bangui, suite à une séquestration et à des coups volontaires, assénés pendant plusieurs heures. Motif : le défunt aurait volé, non pas un téléphone appartenant à son père, mais plutôt au fils à sa seconde femme, une certaine Claudia Tarazongo Zakaria, député de l’UNDP de la circonscription de Bogangolo, qui a abandonné son foyer conjugal au quartier Gobongo  et avec laquelle il vit désormais sous le même toit.

Ces sources qui ont souligné que Monsieur Anselme Bindala Kundro ne serait pas à ses premiers forfaits ou  actes de correction de cette nature  admonestés à son fils biologique, qu’il aurait déjà fait soumettre le pauvre enfant à d’autres actes plus cruels et plus inhumains par le passé, pour la simple raison qu’une somme d’un (1) million de Francs CFA aurait disparu de la maison et que sa seconde l’aurait désigné comme le voleur, ont affirmé et soutenu que cette fois – ci, l’homme s’est véritablement, en la présence de sa dulcinée et sur ses incessants et insistants conseils, déchaîné contre le jeune Bindala Evelin.

Pendant des heures, sans que personne, notamment le député Claudia Tarazongo Zakaria qui est une femme, donc appelée tout naturellement à devenir une mère qui, en tant que telle,  doit donner la vie, la protéger, avoir de la tendresse, de la compassion, et de l’émotion, ne puisse lui demander d’arrêter. Même les voisins au rang desquels une haute autorité de la police, selon des révélations qui nous ont été faites, qui ont dû  certainement entendre ou écouter les cris de l’enfant, n’ont daigné sortir de chez eux pour aller apporter assistance à cet être humain en danger de mort. Un véritable supplice dont les stigmates sont visibles sur le corps du supplicié et  au cours duquel, ne pouvant plus pleurer, la douleur étant devenue insensible, et sentant la mort venir, le pauvre laissait échapper ces mots, dans des gémissements et des mouvements de soupirs : « Papa, ce n’est pas moi qui ai pris le téléphone. Papa, tu vas me tuer ! Papa, tu vas me tuer pour un téléphone ! » Et il a fini par le tuer, à cause d’un téléphone, un bien matériel, périssable, mortel, terrestre et démoniaque. Au moment où nous mettons sous presse, il s’est lui – même rendu à la brigade criminelle pour se constituer prisonnier. Quant à son complice, le député Claudia Tarazongo Zakaria, nièce du président Touadéra, elle est encore  en liberté.

Voilà un fait tragique qui résume de fort belle manière la moralité bien douteuse, impudique, laide, vampirique, démoniaque et fondamentalement inhumaine de ces hommes et de ces femmes à qui le peuple centrafricain a décidé de confier la gestion de sa destinée. Des corrompus, des buveurs de sang, des obsédés sexuels, des immoraux, des agents de Lucifer, des contre – symboles et des traîtres à la patrie. Des criminels qui agissent en bandes organisées ou en association de malfaiteurs contre les valeurs de la République.

Comment un père de famille, ingénieur de son état et ressortissant de l’ISDR, puisse – t – il se déchaîner contre son propre fils, à cause d’un téléphone, jusqu’à ce que mort s’en suive ? Ne pouvait – il pas faire autrement que de recourir à la violence comme mode de gestion de cette petite affaire, somme toute matérielle ? Et comment une femme peut – elle rester insensible aux coups admonestés à un enfant pendant des heures, à ses pleurs,  ses cris et à ses incessants et insistants appels au secours ? Les comportements de Bindala et de Zakaria ne sont – ils pas tout simplement symptomatiques de la gouvernance du pays, depuis le 30 mars 2016 ?

Affaire à suivre….. !

Jean – Paul Naïba

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