Cameroun : M. Touadéra, à quand la restitution du matériel de guerre aux Faca ?

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Selon des informations relayées par la présidence de la République, « au terme de plusieurs mois d’âpres négociations et de plaidoyers en faveur du retour des Forces Armées Centrafricaines, le Président Touadéra a obtenu la rétrocession des véhicules militaires et des matériels de guerre saisis au Cameroun lors de la fuite du Président Bozizé en mars 2013. 

Les effets des militaires centrafricains ont été rétrocédés par les autorités camerounaises au ministre de la Défense Joseph Yaketé le samedi dernier dans la ville frontalière de Garoua-Boulaye. C’est aujourd’hui à midi que le Président Touadera a réceptionné ces véhicules et les autres effets des Forces Armées Centrafricaines en présence de l’Ambassadeur du Cameroun et du Représentant des Nations Unies au Palais de la Renaissance ».

Après cette cérémonie,  la seule question qui vaut la peine aujourd’hui d’être posée sans ambages et sans fioritures est celle que ne cesse de se poser l’opinion nationale, à savoir à quand l’affectation de ce matériel de guerre aux forces de défense et de sécurité afin d’un usage approprié : celui de défendre l’intégrité du territoire national, d’assurer la protection des biens et des personnes et de veiller à la préservation des intérêts fondamentaux de l’Etat.

En effet, l’absence de ces moyens ou l’incapacité du gouvernement Sarandji de s’en disposer a toujours  été évoquée pour justifier le déploiement de ces forces sur le terrain. Il est donc  tout à fait normal que le peuple centrafricain qui est abandonné à son triste sort et livré à la merci des liquidateurs de la République et des égorgeurs puisse exiger sa mise à disposition immédiate et son utilisation sans condition afin de tenter de trouver un tant soit peu une solution à ses malheurs. Il devra ensuite s’en suivre une diplomatie agressive dont le but sera à  très court terme d’obtenir la levée de la mesure d’embargo sur les armes en destination de la RCA, car aucun Etat au monde ne peut être empêché de disposer de son armée. Cela est d’autant plus vrai, plus grave et plus criminel que dans le même temps, libre cours est laissé aux seigneurs de guerre de se réarmer, même de se surarmer et de sévir, au vu et au su des forces onusiennes.

Affaire à suivre …. !

La Rédaction

 

 

 

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