Selon toute vraisemblance, certains personnalités dites puissantes auraient utilisé leurs positions de l’homme qui ont l’oreille du président Touadéra pour faire la main basse sur certaines initiatives gouvernementales sous prétexte qu’elles ne seraient pas l’émanation de leur mouvement, entendez mouvement cœurs unis.
Cette information à caractère politique semble commencer à prendre une proportion inquiétante au point de pousser certains membres du gouvernement à monter sur leurs quatre chevaux pour une éventualité de démonstrations de force.
A la question de savoir pourquoi les persistantes rumeurs mettent en épingles le nom de certains proches très controversés du Président? La réponse à cette préoccupation ne tardera pas à tomber.
Des sources dignes de foi font état de ce que l’actuel ministre de l’élevage et de la santé animale Amadou Bi Aliou , éprouverait des difficultés à mettre en place l’équipe de son cabinet ministériel et les différents services techniques avec lesquels il va dérouler sa lettre de mission édictée dans son décret de nomination. Depuis son arrivée à la tête de ce département le 01 mai 2019, et après avoir pris connaissance des différents services dudit département, Amadou Bi Aliou ne s’en sort pas avec le blocage qu’il connaît continuellement.
Dans la même euphorie, certains de ses collègues patrons des départements ministériels notamment ceux issus des groupes armés comme lui seraient très déçus du fait qu’ils auraient introduit nombre des textes officiels qui sont restés jusque-là lettres mortes.
L’on note qu’au bout de ces rumeurs, certains observateurs avertis de la vie publique de notre cité se sont interrogés sur le rôle ô combien lugubre que joueraient ceux qui se disent les plus écoutés dans le sillage du président Touadéra. Sont-ils sincères avec leur champion ou seraient-ils en train de lui tendre du lapin ?
Certaines indiscrétions vont même jusqu’à insinuer que les agissements de ses séides sur fond de la mauvaise foi sont à dessein. Lesquels agissements trouveraient leurs explications dans leur cuisant échec à la tête de certaines institutions dont ils ont la charge et qui a conduit à la reconfiguration du paysage politique centrafricain après les pourparlers de Khartoum suivi de l’accord de paix signé le 06 février passé. D’autres langues se délient autour de cette préoccupation.
D’après certains commentateurs, les ailes dures du régime de Touadera auraient lâché à la figure de certains de ses plus proches que tant qu’ils seraient aux cotés du président Touadéra, les ministres des entités qui ne sont pas de leur MCU ne pourront pas faire leurs mouvements du personnel.
Évidemment, c’est justement, cette dernière information qui semble enfler les esprits des membres du gouvernement issus des groupes armés.
En témoigne le blocage que connaît le ministre Amadou Bi Aliou à la tête de ce département de l’élevage combien important. Pour qui ne sait pas, ce dernier est un éleveur pur sucre qui connaît bien les nombreuses difficultés qu’éprouvent ses amis éleveurs. Lui faire ombrage en empêchant ses reformes équivaut à bloquer la bonne marche de ce département de l’élevage et par ricochet le secteur porteur de richesse que ce département représente.
Il en est de même pour les autres ministres issus des groupes armés et qui se trouvent dans le même cas que le ministre Amadou Bi Aliou. Eux aussi envisageraient de laisser leurs tabliers d’ici le mois prochain si d’aventure le président ne ferait rien pour traiter la situation de leurs départements de tutelle respectifs.
Bref, si d’aventure l’une des deux informations s’avère, l’on ne peut que regretter de telle intrigue qui ne pourrait rester sans conséquences sociopolitiques. Surtout que nous sommes à une année des élections groupées de 2020-2021.
Sinon, entre nous, depuis quand d’un coté on prône la paix et de l’autre on cherche des astuces sataniques pour mener la vie difficile intentionnellement aux autres ? Où Allons-nous ?
Mystère ! De quoi à conseiller au président Touadéra d’observer la prudence dans ses prises de décisions.
Affaire à suivre…
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