Centrafrique : le « grand escroc et expert en rétro – commissions » Bida veut obtenir le départ de ses collaborateurs de la DGGTIS

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L’information de sources proches de la présidence centrafricaine est parvenue à notre rédaction depuis quarante-huit heures, en réponse, selon de gentilles indiscrétions de nos correspondants, aux fracassantes révélations que nous avions faites ces derniers temps au sujet des pratiques manifestement illégales et des méthodes mafieuses et criminelles, institutionnalisées par le ministre délégué à la présidence en  charge de la DGGTIS, un certain Pascal Bida Koya.

Alors que les sérieuses confidences relayées dans nos précédents articles ont permis de mettre à jour le visage hideux du « Grand Escroc » et de « l’expert en rétro – commissions » que d’aucuns affublent du surnom de « Al Capone », Bida paniqué par la pertinence de ces informations, au lieu d’avoir le courage politique d’y répondre par un droit de réponse ou d’organiser une conférence de presse afin d’informer et rassurer l’opinion tant nationale qu’internationale, serait plutôt rentré dans une vive colère. C’est ainsi que nos sources nous ont rapporté que ce mythomane qui a réussi, par des manœuvres fourbes, à se faire une place privilégiée dans les bonnes grâces du président Touadéra, puis à se faire nommer au poste de ministre délégué à la présidence de la République, promet de faire virer certaines personnalités nommées au même titre que lui à la DGGTIS, et qui sont considérées d’ailleurs comme ses éminences grises.

Comment cet escroc – professionnel peut-il se permettre de tout faire pour obtenir l’abrogation d’un décret pris par le président de la République, conformément à ses pouvoirs constitutionnels, portant nomination des Centrafricains à divers postes de responsabilité dans cet établissement public, qu’il a personnellement choisis afin de travailler pour la nation ? Autant dire que l’Escroc de Bida n’en finit pas de montrer de toutes ses couleurs et d’être capable de manipuler selon ses humeurs et ses desseins inavoués le locataire de la présidence. Du coup, il vient de franchir le Rubicond en voulant se prendre pour un intouchable comme au beau vieux temps où certains ministres de la République se croyaient tout permis.

En fait, comme il fallait s’y attendre, et au gré de ce qui se murmure dans tout Bangui, le mafieux Bida Koyagbélé est en train de dévoiler son agenda caché depuis qu’il a réussi le coup tordu d’être parachuté ministre délégué, lequel consiste à se débarrasser de certains de ses collaborateurs éclairés qu’il juge ombrageux pour lui. A ce sujet, point n’est besoin de rappeler que la structure combien trop importante dont la gestion a été confiée à Bida Koyagbele, n’est rien d’autre qu’un véritable fonds de commerce qu’il utilise comme une propriété privée pour arnaquer de potentiels hommes d’affaires et d’investisseurs désireux de s’installer en République centrafricaine. Pour cela, Bida qui n’aime pas être contredit afin de couvrir ses immenses et grossières inaptitudes en tout, entend se débarrasser de tous ces experts qui ne sont plus dans ses bonnes grâces. Désormais, il a décidé de ne s’entourer que d’autres personnalités dont il se sert comme hommes de mains qui ne seraient en réalité que ses propres parents comme un certain Régis Zali, et un autre quidam nommé Blaise Yakpé, tous des faussaires de la même race que lui, investis de la mission de monter des projets fallacieux, dans le seul but d’endormir le président de la République et bénéficier ad aeternam vitam de toute sa confiance.

Au fond, l’objectif recherché par ce semi-lettré avec ses complices est d’ériger la Cellule en charge des grands travaux et des investissements stratégiques en un véritable empire de la mafia digne de la Camorra. Comment cela pourrait – il en être autrement tant ce prétentieux aux ambitions démesurées et aux dents longues, ne cesse d’agacer certains de ses collègues à la présidence de la République par sa propension à se passer pour le collaborateur le plus écouté du président Touadéra et de traiter certains ministres à la présidence de dormeurs qui sont mis au placard ? Ce marchand d’illusion n’a – t – il pas réussi le coup foireux de rouler le président de la République dans la farine au sujet de la construction de 5000 fontaines dans Bangui ?  Après avoir escroqué sans management le Roi 12-12, les Turcs au sujet des hôpitaux mobiles, aujourd’hui sa nouvelle antienne ne résume – t – elle pas ces derniers temps à la promesse de son « idyllique, irréaliste et irréalisable » projet de construction d’une nouvelle ville de Bangui dont il en parle à tout venant, comme s’il avait déjà en sa possession les financements y relatifs et nécessaires ?

A la manière d’un chef de la mafia et trop imbu d’orgueil et sa petite personne, Bida s’est trouvé un moyen de snober ses collègues conseillers en s’entourant de cinq gardes du corps et se déplace sous une forte escorte dans tout Bangui, au vu et au su de tout le monde. Depuis quand un simple ministre délégué à la présidence de la République peut-il s’entourer de plusieurs militaires dont le nombre dépasserait un bataillon ? Cette manière de faire n’est – elle pas de nature à confirmer les dires de ses proches selon lesquels Bida serait en train de préparer une révolution de palais de la Renaissance, c’est – à – dire un coup d’état, avec la complicité de ses amis Rwandais ? Ce ne serait d’ailleurs pas étonnant quand les indiscrétions, émanant de ses proches, laissent entendre que Bida disposerait d’une cache d’armes au sein de sa structure et qu’il continuerait d’acheter d’autres armes comme des bouts de pain par l’entremise de ses hommes de main comme Blaise Yakpé, un ancien Anti-Balaka et un certain Moustaky, ancien mutin à l’origine de la mort des soldats français lors des mutineries des années 96-97.

C’est pour lui permettre de couvrir tous ces projets démoniaques par le sceau de la plus haute confidentialité que le filou de Bida, le « Fils à Papa », le banquier Bida, l’un des barons du régime du général Kolingba et du RDC, le « faux panafricaniste » qui a séjourné un tant soit peu à Dakar sans pour autant parvenir à décrocher un diplôme à l’UCAD, le militant zélé du KNK et l’un des grands financiers occultes de la CPC, celui qui n’aurait jamais eu le BAC, selon ses plus proches confidents, et qui n’aurait en fait que le niveau d’un élève de la première, a promis de se démener becs et ongles, aux dernières nouvelles, pour obtenir le limogeage de ses proches collaborateurs comme Steve Tangoa, Fernand Dimbelet, Monique Bandjo et Kogrengbo qui monteraient régulièrement des fiches mensongères contre lui et qu’il accuse, de ce fait, aujourd’hui d’être la cause de tous ses malheurs.

Décidemment, la saga au sein de la DGGTIS est loin de prendre fin quand on connaît Bida Koyagbélé, un habitué des frasques dignes des films hollywoodiens !

Affaire à suivre !

KassaMongonda

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