Centrafrique : L’abbé Privat Zio en collision avec un magistrat contre l’Eglise Catholique et l’abbé Dieu Béni Banda

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Incroyable mais vrai et cela ne peut se passer qu’en Afrique. Un prêtre se ligue avec un homme de toge dans le but de nuire à l’Eglise qu’il prétend servir. C’est l’histoire qui retiendra en haleine beaucoup de nos lecteurs en ces temps qui courent. Le problème de l’Eglise, ce sont les prêtres. Pour certains, c’est un sacerdoce. Bravo à eux ! Pour d’autres, c’est le raccourci pour réussir dans la vie et quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent, ils sont prêts à faire feu de tout bois pour parvenir à leurs fins. Tenez-vous tranquilles.

Nous vous parlons de l’Eglise et de l’Eglise Catholique de Centrafrique. Le sujet est sensible. Celui de la pédophilie dont on accuse un prêtre. A ce titre, il mérite d’être traité sans passion non seulement parce que la pédophile, quel qu’en soit l’auteur, est un acte répréhensible dans la société mais aussi parce qu’aujourd’hui, par ces temps qui courent, l’Eglise Catholique romaine en souffre terriblement.

Un prêtre Centrafricain a été accusé de pédophilie dans les colonnes d’un organe de presse en ligne. Nous parlons d’accusation mais en réalité, il s’agit d’une calomnie, d’une haine et plus encore d’un acharnement qui pourrait se terminer par un assassinat. Et ce prêtre en question s’appelle abbé Privat Zio qui n’a pas pu devenir prêtre dans le diocèse de Bangui pour question de femmes à l’époque du vénérable Archevêque Joachim Ndayen. L’abbé Privat Zio fut balancé comme économe après multo-frasques au Petit séminaire Saint Marcel de Sibut à l’époque où son jeune frère Dieu-Beni Banda n’était que jeune grand séminariste en fin de formation.

En effet, au lieu de s’appliquer à ses tâches qui consistaient à donner à manger aux séminaristes, le monstre déguisé sous la soutane du prêtre, passait tout son temps à Bangui. Evidemment, le vide a été comblé par son jeune frère à qui le directeur de l’époque n’a pas hésité à faire confiance. Il semble que son jeune frère fut un bon intendant.

Comme ce qui se passe dans la fonction publique, l’abbé Privat Zio entre en colère et décide de faire la peau à l’abbé Dieu-Beni Banda qui a été ordonné diacre plus tard. Entre temps, l’abbé Privat Zio était soupçonné de monnayer le concours d’entrée au séminaire à ceux qui venaient du diocèse de Bangui. Son passif était lourd. Son jeune frère repart dans son diocèse tandis que son évêque décide de l’envoyer à Ndélé. Il prend la décision pour une punition et se rebelle. L’évêque cède et lui trouve une chapelle à Socada, à seulement quelques kilomètres de Sibut pour qu’il administre.

C’est en ce moment que tout a commencé. Dans un premier temps, il fait courir au Procureur de Sibut à l’époque que l’abbé Dieu-Beni Banda cocufiait son épouse. Et pourtant, l’épouse du procureur est parente au directeur du petit séminaire d’alors. Et les visites de cette dame ne visaient que le directeur. Il ne restait plus à l’abbé Privat Zio qui croit l’avoir entendu de la bouche d’un gardien, de jeter l’anathème sur le directeur.

C’est donc avec ce magistrat que l’abbé Privat Zio va écrire à la Nonciature aux fins de dénonciations calomnieuses. Dans la foulée, le Diocèse de Bangui prend action, l’abbé Dieu-béni Banda est déposé, le temps qu’une enquête permet de faire la lumière sur l’affaire. Mais pendant que l’enquête suit son cours et très impatient, le procureur qui se croit cocufier monte plusieurs dossiers contre le jeune prêtre et, au lieu de saisir le parquet, il le confie à l’UMIR sous prétexte que l’une des victimes serait une nièce à l’ancien Ministre de la défense Joseph Yakité. Une autre plainte sera encore déposée au commissariat du 2e arrondissement pour les mêmes faits et dans la même période. Cela n’a pas suffi, c’est la diffamation par voie de presse que les gens ont choisie pour détruite l’image du clergé en brandissant la tête de mort qui est le crime de la pédophilie.

Mais à quel jeu, joue-t-on ? Pourquoi ne pas se calmer pour laisser la justice faire son travail et rien que son travail ? Pourquoi douter de la sincérité de la justice alors qu’on est magistrat ? Pour présager que la justice ne sera pas dite dans cette affaire ? Pour s’empresser à diffamer pour que toutes ces trois enquêtes en cours n’aboutissent pas ? Ce n’est qu’aux termes des enquêtes menées par les personnes neutres de l’UMIR, des officiers de police judiciaires de la RCA et de l’Eglise Catholique qui est à pied d’œuvre que la vérité germera. Même les plus grands criminels de ce monde ont droit à la défense et une justice équitable. Une question, est-ce normal qu’un fait se déroule à Sibut et c’est au Commissariat du 2e arrondissement à Bangui qu’on vient porter plainte ? Il y a anguille sous roche. Les enquêtes qui sont en cours dans la ville de Sibut et Bangui ne sauraient tarder à rendre publiques leurs conclusions sur ce dossier.

Nous nous arrêtons là pour le moment. Les détails mais vraiment les détails dans les prochaines éditions. En attendant, aux dernières nouvelles, une source à Sibut nous informe que l’abbé Privat Zio avait orchestré l’arrestation d’un autre prêtre Blaise Nguépoukoudou sous prétexte qu’il avait célébré la messe avec ses fidèles, le 2e dimanche après la prise des mesures barrières contre le coronavirus.

Affaire à suivre…..

La rédaction

 

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