Centrafrique : Communiqué de Presse de Mme Cathérine Samba – Panza relatif aux dernières sorties médiatiques des 12 apôtres et disciples contre ses grossières responsabilités dans le chaos actuel

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE SON EXCELLENCE CATHERINE SAMBA-PANZA, ANCIEN CHEF DE L’ETAT DE LA TRANSITION

Des individus isolés ou évoluant en groupe dont l’identité est désormais connue parmi lesquels des journalistes et des activistes politiques diffusent sur internet et dans la presse des informations totalement erronées visant non seulement à ternir la réputation de Madame Catherine Samba-Panza (CSP), l’ancienne Présidente de la Transition, mais également à la jeter en pâture face à l’opinion nationale et internationale comme responsable de la situation actuelle du pays. Ces individus affirment entre autres que dans le cadre d’un accord secret, l’ancien Chef de l’Etat de la Transition, avec la complicité de tiers, aurait manipulé le scrutin présidentiel de 2016 afin de favoriser l’accession au pouvoir de l’actuel Président de la République, au détriment de son challenger de l’époque.
Nous démentons catégoriquement ces accusations fausses et diffamatoires. La gestion de l’élection présidentielle de 2016 incombait à l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Le Gouvernement de Transition a veillé à ce que le processus électoral de 2016 se déroule dans la transparence, l’équité et l’intégrité. Le post rediffusé ces jours-ci, par lequel les contempteurs de CSP font étalage de leurs affabulations sur sa supposée manipulation du scrutin de 2016 a, à juste titre, fait l’objet d’un démenti par Madame Chantal Touabéna, soucieuse de rétablir la vérité. Contrairement à ce qu’affirment les détracteurs de CSP, aucun sujet d’ordre politique n’a été abordé au cours de la réunion évoquée et le nom du Chef de l’État n’y a jamais été prononcé, car ce forum de femmes portait exclusivement sur le leadership féminin.

Du reste, Madame Samba-Panza a, tout le long de son magister, toujours agi dans le sens de l’intérêt de la RCA et en l’occurrence en 2016, comme tous les citoyens, elle s’est pliée au choix souverain du peuple centrafricain. A cet égard, a-t-on besoin de rappeler à la mémoire collective qu’au second tour des élections présidentielles de 2016, le candidat Faustin Archange Touadéra a bénéficié du soutien des 22 candidats malheureux du premier tour mais aussi de nombreuses personnalités politiques et de la Société Civile.

L’exploitation de la presse nationale et internationale de la période, en notre possession, confirme les nombreuses déclarations de ces personnalités et les divers accords politiques intervenus. Les ex Seleka, les Anti-balaka, les partis politiques et autres leaders d’opinion de la diaspora, les associations des femmes, les associations de jeunesse ont apporté leur soutien au candidat Faustin Archange Touadéra, considéré à l’époque comme le candidat du « consensus » ! Toutes ces personnalités ne devraient-elles pas également répondre devant le tribunal de l’histoire de leur rôle dans l’arrivée au pouvoir de l’actuel Chef de l’Etat ? Alors, quel compte veut-on demander à CSP sur l’élection de FAT ? Vouloir lui faire porter la responsabilité de l’accession du Président FAT au pouvoir relève de la pure mauvaise foi.

En ce qui concerne les insinuations portant sur « une immunité et des privilèges » qui seraient accordés à l’ancienne Présidente de la Transition, celles-ci sont non seulement fausses mais également injurieuses. Madame Samba-Panza n’a jamais accepté ni reçu de privilèges en échange de son silence ou de son soutien au pouvoir en place. De même, elle n’a jamais tenté de prolonger la Transition pour se maintenir au pouvoir. Elle a procédé à la dévolution du pouvoir avec son successeur sans tenter d’y demeurer, tenant ainsi le pari du respect de la Charte Constitutionnelle de la Transition.

Quant aux accusations de népotisme qui sont portées contre elle, CSP a toujours veillé à ce que toutes les sensibilités sociopolitiques soient représentées au sein des Institutions Républicaines pendant la Transition afin d’apporter leur contribution à la recherche d’une paix durable. Cela dit, elle a toujours pensé qu’il n’y a pas à exclure des compétences, du fait de leur proximité avec le pouvoir. Dès lors que certaines personnes ont des compétences, leur patronyme ne doit pas les désavantager.

Quant à la question du Don angolais de nouveau évoqué, l’ancien Chef de l’Etat n’a cessé de rappeler, dans ses diverses interventions dans la presse nationale et internationale, la genèse du Don angolais, les modalités de son reversement, sa gestion et sa régularisation dans les livres du Trésor Public, sous le contrôle du FMI. La Cour des comptes a diligenté une enquête sur cette affaire qui est restée sans suite. Toutes les affirmations gratuites, désobligeantes et insultantes sur ces volets sont, par conséquent, sans fondement et visent à la discréditer sans aucune preuve tangible, ce que nous dénonçons vivement.

Nous condamnons tout aussi fermement les attaques visant sa vie privée qui n’a aucun lien avec son engagement public et professionnel. Nous nous réservons le droit d’engager des poursuites judiciaires envers tous ceux qui profèrent des allégations à son encontre afin que la vérité des faits soit rétablie.

Les accusations, injures et insanités portées contre les femmes leaders centrafricaines, attentant ainsi à leur dignité et à leur honorabilité sont la marque d’un manque de respect évident en direction des femmes qui servent dignement le Centrafrique, en bravant les pesanteurs politiques, sécuritaires et socio-culturelles. L’ancienne Présidente dela Transitionreste déterminéeà continuer à faire entendre lavoix des femmes centrafricaines, àlesmobiliser, à valoriser leurscontributions dans les processus de paix et de développement. Elle tient donc à rester constante dans son élan de solidarité et de leadership féminin et ne laissera pas la cabale déclenchée contre elle entraver son engagement pour diverses causes.

Nous voulons aussi rappeler que Madame Samba-Panza est tout à fait fière de ses différentes origines qu’elle n’a jamais niées, se considérant comme une Centrafricaine parfaitement intégrée dans une République centrafricaine multiculturelle.

Le peuple centrafricain, dans sa grande majorité, continue à rendre hommage au courage d’une femme qui a accepté de diriger le Centrafrique à un moment critique de son histoire politique.

Cellule de Communication de l’Ancienne Présidente de la Transition de la République Centrafricaine
CONTACT : 00236 72 52 58 46

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