Droit de réponse de Mr et Mme Kwachil Ngouvala au directeur de publication du journal « L’Agora » suite à la parution d’un article sous le n°3697 du mercredi 31 juillet 2019 relatif à leur propriété privée sise à Ngaragba

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Monsieur et Madame KWACHIL NGOUVALA

175, Avenue du Général de Gaulle

Plateau-ville, Brazzaville

E-mail : kwachilj@hotmail.com

kwachilmn@gmail.com

                                                                                                                                                      Au

                                                                                                               Rédacteur en Chef  du Quotidien AGORA ,

Membre du Groupe  de Presse Horizon (GPH)

E-mail : wandakpando@yahoo.fr    – BANGUI-

(République Centrafricaine)

Objet :    Droit de Réponse

Réf : Agora N°3697 du mercredi 31.07.2019

Monsieur le Rédacteur en Chef,

Fidèle lecteur de votre quotidien, j’ai été très désagréablement surpris de voir dans votre parution en référence un article, dans la rubrique société, intitulé : « Terrain de Ngaragba : les victimes décident de briser le silence et appellent à l’aide » dans lequel vous citez des noms notamment celui du Député du 7ème arrondissement et de Madame KWACHIL en les présentant comme des bourreaux qui arrachent par force des terrains appartenant à des « pauvres victimes » et jeune veuve, en faisant référence à Madame LENANGUI Gisèle (veuve de notre défunt Chef d’Etat –major des FACA)  pendant la période de transition.

Cet article m’a choqué, simplement parce qu’il est partisan et son auteur aurait dû se renseigner, vérifier les faits de façon contradictoire avant de  citer des noms des prétendus bourreaux.

Je me permets donc, comme il sied en pareille circonstance, de vous transmettre en plus de la présente réaction, un dossier complet qui retrace notre pleine et entière propriété sur le terrain que Madame Veuve LENANGUI Gisèle invoque comme étant le sien depuis 2013. Et ce en guise de Droit de réponse.

Monsieur le Rédacteur en Chef, loin de moi l’idée de vous apprendre votre métier, mais dans le  contexte de division extrême et de violence actuel de notre pays, un article comme celui en référence pour lequel je vous interpelle, aurait mérité investigations et vérification avant publication dans le but de ne décrire que ce qui est exact et vérifiable.

En effet, une simple visite sur le site de Ngaragba Nguito et des échanges avec le Chef de lotissement, vous auraient permis, au même titre que des vérification  au Cadastre et à la conservation foncière, que Mme LENANGUI Gisèle n’a aucun droit, ni titre sur le terrain querellé.

Mon épouse et moi-même avons acquis ce terrain auprès des Services compétents de l’Etat, ainsi que l’attestent le PV de bornage, l’acte de cession, le bulletin polyvalent d’imposition, la liquidation des droits, le certificat d’inscription, l’extrait cadastral et le titre foncier N°9709 ci-joint.

Par la suite, en raison des troubles de jouissance créés par Madame LENANGUI Gisèle, nous avons dû recourir à une procédure judiciaire contradictoire  pour faire respecter notre droit de propriété. Maître LAVOU Jérôme, notre Avocat,  pourra vous en donner les détails et les travaux de clôture réalisés à ce jour ont été réalisés  justement pour empêcher   Madame LENANGUI Gisèle, de continuer à perturber les habitants du lotissement.

Mon épouse et moi-même n’avons pas acheté le terrain ni entre les mains d’un chef de quartier, ni auprès d’une structure privée mais auprès de l’Etat qui,  en l’état actuel du droit foncier Centrafricain, doit garantir le droit de jouissance des honnêtes acquéreurs.

Les bornes placées par le cadastre ont été enlevées à deux reprises par Dame LENANGUI Gisèle. Bien plus, elle a commencé à faire des fouilles  de fondation un dimanche sur notre terrain.  Le Député du 7ème Arrondissement est intervenu à notre demande pour demander à Dame LENANGUI  d’arrêter ces travaux et de  produire ses documents pour éviter les conflits inutiles.

Le Juge des Référés a été saisi par nos soins et a rendu une décision en notre faveur. Cette Dame a interjeté appel, mais n’a jamais pu produire de titre foncier.

L’honorable Député du 7ème Arrondissement est intervenu à notre demande pour tenter de ramener cette Dame à la raison. Elle  est coutumière du fait et a déjà servi à plusieurs reprises dans le lotissement et sur plusieurs terrains différents. Elle se présente à chaque fois comme occupante traditionnelle et aurait d’ailleurs proposé notre terrain à des compatriotes de la diaspora et n’hésite pas à faire intervenir des Gendarmes, éléments  de son défunt époux pour terroriser les propriétaires des parcelles, utilisant ainsi les forces de sécurité pour son profit personnel et couvrir ces méfaits.

Nous avons été obligés de faire venir les éléments de l’OCRB pour ramener le calme et Dame LENANGUI interrogée et sommée de produire ces documents, elle n’a jamais pu le faire.

  • En référé nous avons gagné
  • Référé demandé par elle a été déclaré irrecevable
  • Nous attendons à présent l’audience publique sur le fond (pour déterminer le véritable propriétaire du terrain.

Brazzaville, le

KWACHIL NGOUVALA Jacques, LL.M ; M. Sc

 

Directeur des Risques

Pièces jointes : ACTE DE CESSION IMMOBILIERE ;BULLETIN POLYVALENT D’IMPOSITION (2);CONSERVATION PROPRIETE FONCIERE;Ordonnance de reféré;PROCES-VERBAL DE BORNAGE (2);Terrain de NGARAGBA;TITRE FONCIER (2);

 

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