Vers une alliance FPRC et Anti – balaka contre Touadéra et ses mercenaires étrangers

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Voilà une information qui ne pouvait pas plus mal tomber, donnera bien de l’insomnie au régime de Bangui et contribuera dans les heures à venir, de manière certaine et significative à sa chute. Le FPRC de Noureidine Adam, d’un côté, et les deux mouvements des Anti – balaka, à savoir l’aile Ngaïssona et celle de Mokom, de l’autre, ont décidé de mutualiser leurs forces pour dénoncer et combattre l’alliance entre le président Touadéra et certains groupes armés, à savoir l’UPC d’Ali Darass, les 3R d’Abbas Siddiki et le MPC de Mahamat Al – Katim.

Dans un premier temps, l’absence de courage et de sincérité politique de la part du locataire du palais de la Renaissance, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’Accord de Paix de Khartoum, d’abord, des non – dits qui en sont ressortis dans les couloirs et devant témoins, ensuite, et des engagements pris solennellement à Addis – Abéba, quelques mois plus tard par le premier ministre Ngrébada, enfin, et dans un deuxième temps, la volonté clairement affichée depuis lors par l’exécutif avec la complicité avérée du législatif à nouer des relations particulières de partenariats, de multiples et multiformes entraides et de solides soutiens réciproques, sur fond d’opaques transactions à des fins personnelles, catégorielles et partisanes, avec les groupes armés dont les représentants sont des mercenaires étrangers et dont l’objectif principal n’est rien d’autre que de faire mains basses sur nos ressources et nos terres, par le règne de la terreur et la méthode des razzias, expliqueraient aisément la prise de cette décision d’union, entre des frères ennemis et farouches opposants d’hier.

Cela est d’autant plus vrai que dans le but de se frayer incontestablement un passage forcé, lors des prochaines échéances électorales de 2021, contrairement à l’avis de toutes les forces vives de la nation, du fait de la montée en puissance de l’insécurité généralisée sur plus de 85% du territoire national, de l’indisponibilité des ressources y relatives et de l’arrivée à terme du mandat des membres de l’ANE, « la République du Centre de Nulle Part et la République des Groupes Armés » n’a ménagé aucun effort pour créer et entretenir une guerre fratricide dans la préfecture de la Vakaga, en manipulant et en soutenant matériellement et financièrement le MLCJ, avec l’appui d’autres mercenaires, soudanais, tchadiens et djandjawids, contre le FPRC dont la détermination du leader, en la personne de Noureidine Adam, au respect scrupuleux de l’Accord de Paix de Khartoum, ne souffrirait d’aucune contestation à l’heure actuelle.

Pis, c’est grâce aux maigres ressources de l’Etat, c’est – à – dire au moyen des fonds publics extraits régulièrement de la caisse du trésor public, d’une part, et par l’entremise des personnalités occupant de hautes fonctions dirigeantes et d’importants postes ministériels qui ont pour noms Deya Toumou, Ali Chaïbou, Djoubaye Abazene et Ousman Mahamat Ousman, d’autre part, que cette campagne de déstabilisation du FPRC est aujourd’hui activement menée, avec la bénédiction et sur instructions du président Touadéra. Pour le punir de son refus catégorique de s’associer à son projet d’alliance avec les mercenaires étrangers et à sa conjuration contre le peuple centrafricain et la République, au vu et au su de la Minusca dont les troupes sont toujours restées l’arme au pied, lors de ces affrontements, et qui visiblement a choisi, quand elle a décidé de prendre  fait et cause pour le MLCJ, en livrant certains combattants du FPRC, blessés et ayant besoin des soins, aux autorités centrafricaines.

Fort de tout ce qui précède et en réponse à ce grand complot en cours contre les valeurs de la République, la paix et la sécurité, la réconciliation nationale, le vivre ensemble par le dialogue et le consensus, le FPRC et les deux Mouvements des Anti – balaka dont l’apport des représentants, lors de la rencontre d’Addis – Abéba a été plus  que déterminant dans  la survie de l’Accord de Khartoum et le maintien à son poste du premier ministre Ngrébada, ont jugé le moment venu pour taire toutes leurs divergences et travailler ensemble et en parfaite symbiose au retour de la concorde nationale et de l’ordre institutionnel et constitutionnel.

Par ce fait, ils auront franchi le rubicond pour grossir le rang des contestataires et autres résistants politiques au régime de Bangui parmi lesquels le redoutable général Abdoulaye Miskine du FDPC. Et le dernier communiqué du FPRC est à ce sujet sans appel et sans commentaire à plus d’un titre !

Affaire à suivre…. !

Jean – Paul Naïba

 

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