Une lettre de satisfecit qui crédibilise la bonne santé financière de la CNSS sous la direction de M. Richard Kwangbo – Guda….

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Des informations émanant de sources généralement dignes de foi et selon des gentilles indiscrétions de certains ministres –conseillers exerçant à la présidence de la République et à la primature, la virulence des mots et l’agressivité des critiques qui  caractérisent les articles des combattants de la liberté et de la démocratie, sous la plume d’un certain Jean – Paul Naïba, passent pour l’expression d’une certaine aigreur et d’une certaine haine viscérale contre le régime démocratiquement élu du Pr Faustin Archange Touadéra. Qu’à cela ne tienne, les uns et les autres peuvent valablement avoir raison, pour peu qu’ils aient un épais bandeau noir devant les yeux. Tout comme ils peuvent valablement avoir tort de penser de la sorte, pour peu qu’ils gardent l’esprit vigilant et ne se ferment pas aux délicates vibrations intuitives de leur âme. Wole Soyinka ne disait – il pas que l’homme meurt chez tous les hommes qui se taisent devant la loi de l’omerta et les souffrances d’autres hommes ?

Tout comme cette vérité est inaltérable et demeurera jusqu’à la fin des temps inaltérée, il est vraiment contre nature que les combattants de la liberté et de la démocratie puissent rester insensibles à certains actes positifs venant de la part de M. Touadéra et tendant à contribuer de manière significative, continue et durable à l’amélioration des conditions de vie de la majorité des centrafricains. Cela s’appelle tout simplement du « Realpolitik » et signifie qu’autant ils peuvent briller par leur remise en cause de la gestion quotidienne des affaires de la cité par Touadéra et son équipe, autant ils peuvent aussi avoir le courage politique, l’humilité scientifique et l’honnêteté morale pour reconnaitre  objectivement le mérite de ceux qui sont en face et apprécier à leur juste valeur les actes qu’ils posent au nom de la République et pour le bonheur du peuple centrafricain.

C’est ainsi qu’ils ont accepté positivement le bilan de la gestion du ministère des mines, de l’énergie et de l’hydraulique, dressé par M. Léopold Mboli – Fatrane, lors d’une conférence de presse, et les prometteuses annonces qu’il a faites à propos de l’Enerca. C’est ainsi qu’ils viennent de jeter des fleurs au directeur général de la CNSS, un certain Richard Kwangbo – Guda, pour avoir réussi, en trois (3) ans et par des méthodes propres et simplistes, à inséminer dans les narines d’une entreprise à l’agonie le souffle de la vie et de la résurrection…..Ce qui signifie, comme l’avait dit avec une certaine rare élégance M Esmieux, jadis haut représentant plénipotentiaire de l’UE, qu’il existe bel et bien dans ce pays, des hommes et des femmes ayant effectivement les qualifications requises, les compétences exigées et de solides expériences requises pour travailler et changer le visage de la société centrafricaine.

 Malheureusement, ceux – ci sont systématiquement mis de côté au profit d’hommes politiques de petit calibre et guidés uniquement par les besoins alimentaires de  leur œsophage et de leur panse. C’est ce que  ne cessent de dénoncer les combattants de la liberté et de la démocratie. Car, comme d’autres l’ont fait ailleurs dans des conditions environnementales très défavorables, nous pouvons le faire dans ce « Jardin d’Eden » qu’est la République centrafricaine. Il suffit de le vouloir pour le pouvoir. Il suffit de savoir où conduire la barque pour faire embarquer tout le monde et se donner les moyens pour arriver à bon port, sain et sauf. Comme certains ont ouvert des blocs de glace à la main et au moyen des pics et des pelles pour faire passer des routes et d’autres pour faire pousser des tomates dans le désert de Néguev, nous pouvons aussi rendre carrossables nos routes toute l’année, élever et exporter des chenilles pour donner de quoi à manger à d’autres peuples et disposer des ressources pour financier le reste de notre aventure sur cette terre des hommes.

Et c’est ce que M. Richard Kwangbo – Guda vient de réaliser dans un environnement économique très difficile où toutes les entreprises publiques, parapubliques et privées pataugent dans la boue de la banqueroute financière, en réussissant à assainir la CNSS et à la revitaliser afin de lui permettre d’accomplir sa mission avec efficacité et responsabilité. En témoigne cette lettre qui lui a été adressée, le 23 décembre 2016, par un assuré social dont nous taisons le nom, par pudeur et respect. Une lettre de sincères remerciements, de félicitation, de reconnaissance, et d’encouragement qui prouve qu’au-delà de ce que nous voyons tous les jours, ce Centrafrique qui fait honte et qui fait pleurer, il y a un autre Centrafrique qui gagne, celui d’une génération qui croit en ses potentialités, qui refuse de courber l’échine et qui veut léguer aux générations à venir non pas des immondices de laideurs et d’indignités, mais des monticules de beautés, de fierté et de dignité. Jugez – en vous-mêmes !

« Ancien cadre commercial à CFAO Motors Centrafrique, j’ai été admis à faire valoir mes droits à la retraite en Avril 2014. Avant la réception de la notification intervenue deux (2) mois après le dépôt de mon dossier, j’ai vécu dans l’inquiétude, l’angoisse et la peur de ce qu’allait être désormais ma nouvelle vie avec comme seule ressource une modique pension dont le paiement était plus qu’aléatoire. J’ai pourtant été heureux de constater par la suite une régularité dans le paiement de cette pension à date échue jusqu’à aujourd’hui. Certes, même s’il y a encore des points de gestion qui méritent d’être améliorés, force est de constater que les assurés sociaux d’aujourd’hui se réjouissent de n’avoir pas connu l’ère OCSS. C’est pour cela que je ne peux que vous encourager dans cette difficile tâche d’assainissement et de la mise en œuvre de nouvelles dispositions en cours d’exécution. Je formule le souhait que dans un prompt avenir l’amélioration de votre trésorerie vous permette un paiement mensualisé de la pension et mette définitivement fin à ce mode colonial de paiement trimestriel de pension qui pénalise très fortement les retraités dans leur gestion. Vous aurez ainsi contribué à donner à la CNSS un visage humain et redonner à la fois espoir à tous les retraités qui, par déception, considèrent la retraite comme l’antichambre de la mort, alors qu’elle n’est rien de moins que le commencement d’une nouvelle vie. Monsieur le Directeur Général, une œuvre humaine se bâtit sur la durée et elle n’est jamais parfaite. Mais, dès lors qu’il y a des efforts accomplis et des avancées, il y a lieu d’en reconnaitre le mérite et de féliciter le ou les auteurs. C’est pourquoi, je saisis l’occasion de cette période des fêtes de fin d’année pour vous présenter tous mes meilleurs souhaits de réussite dans cette mission si titanesque soit – elle, de bonheur et de santé. J’adresse ces mêmes vœux pour l’année 2017 à toutes vos dynamiques équipes qui vous soutiennent et vous accompagnent au quotidien dans cette mission, sans oublier toutes vos familles respectives. Bien cordialement !  (é) »

Une si belle lettre….pour ne pas dire une si longue lettre de mon amie sénégalaise, Mariama Bah. Très franchement et très sincèrement, dites – moi, cher lecteur et chère lectrice, quel manager ou quel directeur général d’une entreprise ne serait pas heureux toute sa vie d’être destinataire d’une telle lettre ? Que je meure d’envie d’être destinataire de cette lettre dont le mérite sera à jamais écrit en lettes d’or dans le Livre de Vie de M. Richard Kwangbo – Guda. Un souvenir qu’il emportera avec lui, quand il aura terminé sa mission sur cette terre des hommes. Que je meure d’envie que des lettres de cette nature soient adressées au directeur général de l’Enerca, à celui de la Sodeca et à celui du Fonds Routier pour ne citer que ceux – là. Ce serait la preuve de ce qu’ils auraient remporté la bataille contre les délestages, la pénurie d’eau potable et l’inexistence des routes et des pistes praticables….Que je meure d’envie aussi que M. Touadéra soit destinataire des lettes de cette nature. Ce serait la preuve de qu’il aurait réussi à commencer à organiser la République, à la diriger et à la défendre. Ce dont il est malheureusement à ce jour très loin et très loin….Dommage !

Jean – Paul Naïba

 

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