TROUBLES A L’ORDRE PUBLIC LIES A L’AFFAIRE SONKO : De la démocratie à l’anarchie ?

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TROUBLES A L’ORDRE PUBLIC LIES A L’AFFAIRE SONKO : De la démocratie à l’anarchie ?

 

Y a en marre à la fin, des scènes de troubles, de désordre,  de destructions de biens publics quelques fois suivies  de morts au  Sénégal, à chaque fois que le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est convoqué par la Justice! En effet, criant toujours à la victime expiatoire du  régime sénégalais, Ousmane Sonko  trouve invariablement le moyen de  lancer à la veille de son audition par la Justice, des appels à la mobilisation de ses ouailles pour l’accompagner  devant le juge. La conséquence de telles mobilisations qui n’ont pas lieu d’être, surtout lorsqu’il s’agit tout simplement d’aller répondre à une convocation  comme le ferait tout citoyen lambda sénégalais, ce sont des troubles à l’ordre public et des actes de vandalisme. Le leader du Pastef tout comme  ses partisans doivent éviter de penser que démocratie  rime avec anarchie, chienlit, violence. Aucun  Etat sérieux ne saurait tolérer ce genre d’agissements. L’opposant sénégalais semble faire de l’exagération doublée  de  provocation et de  défiance envers le pouvoir. Les autorités sénégalaises sont donc dans leur bon droit de vouloir préserver la paix sociale. Le président  Macky  Sall   qui, à l’occasion, s’est   confié  à un médias français   sur cette actualité brûlante  que vit son pays,  a martelé : «  Aucun individu ne peut bloquer la capitale au seul prétexte qu’il est convoqué au tribunal. »  Et de renchérir : « Si le Sénégal n’était pas une authentique démocratie, croyez-moi, son sort aurait été depuis réglé depuis longtemps … ».   Ousmane Sonko  tout comme  ses sympathisants,  doivent  comprendre qu’ils ne sont pas au- dessus de la loi.

 

Sonko gagnerait plutôt à s’inscrire  dans une posture républicaine

 

Quant à  l’Etat  sénégalais, il doit demeurer ferme  et mettre  tout  en œuvre pour maintenir l’ordre et la discipline  en vue  de  la préservation de la  paix sociale, mais aussi de la sauvegarde de  la  démocratie que ce pays s’est  construite  et qui,  pour ainsi dire, fait sa fierté dans la sous-région  ouest-africaine. Sonko qui aspire un jour à diriger  ce  pays, doit donc savoir raison garder. Il doit  éviter de s’inscrire  dans la logique de la belligérance. Il gagnerait plutôt à s’inscrire  dans une posture républicaine. Le jeune leader du Pastef doit par conséquent accepter de répondre aux convocations de la Justice  chaque fois qu’il les reçoit. Il doit aussi se garder de proférer des menaces, des invectives même si dans cette affaire, il ne s’agit pas pour nous, d’absoudre à bons comptes le pouvoir sénégalais.

Faut-il le rappeler, Sonko n’est  pas  le tout-premier leader de l’opposition sénégalaise  à  avoir  maille à partir  avec la Justice de son pays. Des leaders de l’opposition et non des moindres ont aussi connu leur traversée du désert, mais se sont pleinement assumés et montrés plus dignes. Le leader du Pastef gagnerait à s’inspirer de leurs  exemples.

 

Ben Issa TRAORE

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