Touadéra aurait échappé à un coup d’état dans la nuit du dimanche 8 avril 2018

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Selon des informations dignes de foi et émanant de sources crédibles, l’attaque de la base des soldats égyptiens et jordaniens de la Minusca dans la nuit du dimanche 8 avril au lundi 9 avril 2018, n’ a été qu’un incident malheureux. L’objectif visé, selon ces sources, était incontestablement la résidence du président de la République, Faustin Archange Touadéra, sise à 300 m de là. Mais la tentative a tout simplement échoué, visiblement par « un mauvais calcul » et les assaillants ayant peut – être minimisé l’obstacle que pouvait représenter cette base.

 En effet, d’après ces sources, un convoi composé de quatre pickups  dont elles ignorent tout de la provenance certaine, mais sur lesquels il est fait mention des lettres « UN », a arpenté la montée de la colline en direction de la résidence du président de la République, empruntant la route nouvellement asphaltée qui sépare le Camp Fidèle Obrou de la concession du PUND. En amont de cette route et avant sa terminaison, est établi le camp ou la base des soldats égyptiens et jordaniens de la Minusca, de bons voisins a priori de Touadéra. Nous sommes ici au quartier Boy – Rabé.

Nos sources d’indiquer ensuite que « c’est grâce au signalement à distance de la présence de véhicules suspects par leurs appareils de détection » que ces soldats auraient su qu’un danger était en approche et a promptement pris des précautions. Le premier véhicule dans lequel il y avait cinq personnes arrivé à la hauteur du camp et faisant face au signal de stop n’ayant pas obtempéré, a d’abord  été secoué par des tirs de sommation. Et lorsque les occupants ont voulu  prendre  des armes pour répliquer que « ledit véhicule a été atteint et calciné par une arme sophistiquée tirée de l’intérieur du camp ». Une sorte de missile sol – sol.

Entretemps, la garde rapprochée de Touadéra (voisin à 10 mètres de là ), notamment le contingent rwandais, a déjà été alertée par les coups de semonce et commençait à répondre par des tirs. Du coup, les deux 2) véhicules qui suivaient le premier de prés ont dû battre en retraite. Cependant, le dernier s’était vidé entretemps de ses occupants qui, afin de venir en appui aux autres en cas de difficultés, marchaient à pieds. Malheureusement, les deux (2) véhicules rebroussant chemin en vitesse n’ont pas eu le temps matériel de s’arrêter pour les prendre et les ont donc abandonnés, pour disparaitre dans la nature. Les marcheurs seront alors arrêtés par les soldats onusiens et seraient conduits en lieu sûr pour des interrogatoires.

De l’identité de ces assaillants, ces sources parlent des proches du général d’opérette, le fuyard, François Bozizé, renversé par la coalition des rebelles de la Séléka le 24 mars 2013 et qui vit depuis à Kampala en Ouganda. Celui – ci a maintes reprises manifesté l’envie  de rentrer au pays mais empêché par une poursuite judiciaire en cours. Néanmoins, son fils, ancien ministre de la défense qui était rentré par surprise en juillet 2016, a été arrêté et placé sous contrôle judiciaire avant d’être libéré. Depuis lors, ses mouvements seraient étroitement surveillés par les nouvelles autorités. Affaire à suivre….. !

La rédaction

Source : Le Démocrate n°4121 du 10 Avril 2018

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