Tchad : Idriss Déby demande à Touadéra de tendre la main à Bozizé, Djotodia, aux égorgeurs de la Séléka et aux Antibalakas….

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Le Président tchadien lors d’une interview avec le journaliste François Soudan de Jeune Afrique le 18 janvier 2017:

– François Soudan: « Quel conseil formulez-vous à l’endroit du président Touadéra afin qu’il stabilise son pays ? »

– Idriss Déby: « La crise centrafricaine remonte à loin, aux mutineries du milieu des années 1990. Depuis lors, le Tchad se tient aux côtés de Bangui pour l’aider à se relever. Le président Touadéra a été bien élu, celui de l’Assemblée nationale Karim Meckassoua aussi, mais la Centrafrique a besoin d’une réconciliation nationale inclusive. Tant qu’on ne fera pas en sorte que le président Touadéra puisse organiser un vaste forum national en ce sens, incluant tous ceux qui, aujourd’hui, sont mis à l’écart par la communauté internationale, à savoir les anciens présidents Bozizé et Djotodia, les chefs de l’ex-Séléka et des anti-balaka, on n’y arrivera pas. Si parmi eux il y a des gens qui ont du sang sur les mains, laissons du temps au temps. Inutile de créer une juridiction pour cela : les victimes pourront toujours porter plainte et obtenir gain de cause, comme cela s’est produit au Tchad avec les agents de l’ex-DDS du temps de Hissène Habré. La réconciliation nationale est un préalable. Sans cela, l’essentiel du territoire centrafricain restera sous la coupe de bandes armées ».

Source : Jeune Afrique

Le Président tchadien lors d’une interview avec le journaliste François Soudan de Jeune Afrique le 18 janvier 2017:

– François Soudan: « Quel conseil formulez-vous à l’endroit du président Touadéra afin qu’il stabilise son pays ? »

– Idriss Déby: « La crise centrafricaine remonte à loin, aux mutineries du milieu des années 1990. Depuis lors, le Tchad se tient aux côtés de Bangui pour l’aider à se relever. Le président Touadéra a été bien élu, celui de l’Assemblée nationale Karim Meckassoua aussi, mais la Centrafrique a besoin d’une réconciliation nationale inclusive. Tant qu’on ne fera pas en sorte que le président Touadéra puisse organiser un vaste forum national en ce sens, incluant tous ceux qui, aujourd’hui, sont mis à l’écart par la communauté internationale, à savoir les anciens présidents Bozizé et Djotodia, les chefs de l’ex-Séléka et des anti-balaka, on n’y arrivera pas. Si parmi eux il y a des gens qui ont du sang sur les mains, laissons du temps au temps. Inutile de créer une juridiction pour cela : les victimes pourront toujours porter plainte et obtenir gain de cause, comme cela s’est produit au Tchad avec les agents de l’ex-DDS du temps de Hissène Habré. La réconciliation nationale est un préalable. Sans cela, l’essentiel du territoire centrafricain restera sous la coupe de bandes armées ».

Source : Jeune Afrique

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