La voie du consensus paraît la meilleure pour maintenir l’unité du PDCI/RDA
D’autres pronostiquaient même son implosion. Ils n’ont peut-être pas tort. Car, dans bien des cas sur le continent noir, la disparition du fondateur ou la perte du pouvoir, entraine ipso facto l’effondrement du parti. De ce fait, la démarche des candidats à la présidence du PDCI/RDA est à saluer ; tant l’intérêt du parti semble avoir été mis en avant au détriment des intérêts personnels et des ego. Toutefois, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Car, le processus électoral au sein du vieux parti ivoirien fait des mécontents. A preuve, Jean-Billon et Thierry Tanoh, deux cadres influents du parti, ont, dans une déclaration commune, fait cas de leur déception de l’organisation du prochain congrès extraordinaire censé désigner le nouveau président du PDCI/RDA. En effet, ils s’interrogent sur la crédibilité et la légitimité du président qui sera élu au regard d’un processus qu’ils jugent opaque. Cela dit, c’est le signe qu’il existe tout de même des frictions autour de l’élection du président du parti. Pour l’heure, les cadres du parti ont engagé des discussions en vue d’aplanir les divergences. Y parviendront-ils ? On attend de voir. En tout état de cause, la voie du consensus paraît la meilleure pour maintenir l’unité du PDCI/RDA.
Saïbou SACKO