SOMMET SUR L’AGRICULTURE : UNE VINGTAINE DE CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT ATTENDUS A DAKAR

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UNE VINGTAINE DE CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT ATTENDUS A DAKAR

Le sommet de Dakar 2, une conférence internationale qui traite la problématique de la souveraineté alimentaire et sécuritaire des Etats de l’Afrique dans son ensemble, va se tenir du 25 au 27 janvier dans la capitale sénégalaise.

El Hadji Fallilou FALL  |   Publication 24/01/2023

 

Du 25 au 27 janvier, se tiendra dans la capitale sénégalaise le sommet de Dakar 2. Ce rendez-vous est une conférence internationale qui traite la problématique de la souveraineté alimentaire et sécuritaire des etats de l’Afrique dans son ensemble. Selon le gouvernement, une vingtaine de chefs d’etat et de gouvernement sont attendus à Dakar.

Le sommet de Dakar 2, une conférence internationale qui traite la problématique de la souveraineté alimentaire et sécuritaire des Etats de l’Afrique dans son ensemble, va se tenir du 25 au 27 janvier dans la capitale sénégalaise.

Organisé à l’initiative du groupe de la Banque africaine de Développement (BAD), du gouvernement du Sénégal et de la commission de l’Union africaine, le Sommet Dakar 2 se tient sous le thème : «Nourrir l’Afrique: souveraineté alimentaire et résilience». Il s’inscrit dans la suite logique de la première édition tenue en 2015 et qui avait permis de dessiner les contours de la stratégie Nourrir l’Afrique : Stratégie pour la transformation agricole en Afrique (2016-2025).

Après six ans de sa mise en œuvre, la Bad estime que cette stratégie a permis à plus de 250 millions de personnes de bénéficier d’améliorations dans le secteur agricole. «Ce présent sommet Dakar 2, co-organisé par le Sénégal et la Bad, réunit plus d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, le président de la Bad, le président de la Fao, entre autres personnalités. Des experts dans différents domaines tels que l’agriculture, la pêche, l’aquaculture, l’économie, la coopération», a déclaré le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, hier en conférence de presse.

Selon le ministre de l’Agriculture, ce rendez-vous mondial qui coïncide avec le mandat de Macky Sall à la tête de l’Union africaine (UA) prouve le sens du donner et du recevoir. Il trouve que le monde a besoin de l’Afrique pour régler le problème de la faim dans le monde et atteindre les objectifs de développement durable. «Pour rappel, la Bad et les partenaires d’Afrique se sont engagés sur le top 5 que sont : améliorer la qualité de vie de la population en Afrique, nourrir l’Afrique, alimenter l’Afrique, intégrer et éclairer l’Afrique. Notre stratégie pour nous, ce n’est pas de changer ce que nous mangeons, mais surtout de produire en quantité suffisante ce que nous mangeons. C’est la démarche qui a été proposée. Parce qu’il serait, par exemple, extrêmement difficile de demander aux Sénégalais de ne pas manger du riz et de passer à autre chose».

Pour la production en céréales, indique Aly Ngouille Ndiaye, «nous allons faire en sorte que si notre projet est mis en œuvre, qu’on puisse produire suffisamment du riz, du maïs, du sorgo, du fonio, du mil. Et avoir suffisamment de viande et du poisson. C’est ça notre stratégie parce que c’est ça que nous mangeons. Nous voulons en produire en quantité suffisante. Quand on définissait notre budget de la stratégie alimentaire, nous visions un montant global sur les cinq prochaines années un investissement estimé à 5.000 milliards Fcfa. Nous allons le soumettre dans le cadre de ce pacte pour obtenir 1600 milliards Fcfa. A peu près le tiers. C’est-à-dire, même si nous réussissons à avoir 100% de ce que nous demandons, nous allons avoir le reste chez d’autres partenaires. Je crois que nous sommes d’accord que ces dernières années, des efforts importants ont été faits dans le secteur de la production alimentaire et dans d’autres pour améliorer considérablement les chiffres. Si vous prenez le secteur de l’élevage, en 2012 pratiquement, le tiers de ce que nous consommions, c’était de la viande blanche. Quand on est arrivé en 2022, nous sommes passés de 178.000 tonnes à presque 297.000 tonnes. Pour le secteur de l’Agriculture, au niveau de la production céréalière, les prix ont pratiquement tous doublé».

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