
Emmanuel Macron a conditionné, mercredi, le maintien de l’opération Barkhane à une clarification des pays du G5 Sahel, concernant la présence militaire de la France dans la région, sur fond de « mouvements anti-français ».
Trois jours après l’hommage national rendu à 13 soldats français tués au Mali, le président Emmanuel Macron a voulu répondre aux polémiques sur la présence française dans la bande sahélo-saharienne.
Interrogé lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet de l’Otan, à Watford, près de Londres, le chef d’État a conditionné mercredi 4 décembre, le maintien de l’opération française Barkhane à une clarification des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) concernant la présence militaire de la France dans la région sur fond de « mouvements anti-français ».
« J’attends d’eux qu’ils clarifient et formalisent leurs demandes à l’égard de la France et de la communauté internationale », a-t-il déclaré. « Souhaitent-ils notre présence et ont-ils besoin de nous? Je veux des réponses claires et assumées sur ces questions. »
« Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit à l’heure même que l’ambiguïté persiste à l’égard de mouvements anti-français, parfois portée par des responsables politiques », a-t-il ajouté, une semaine après le décès des 13 militaires au Mali.
Avec AFP et Reuters