Silence assourdissant et complice de Touadéra et son clan de prédateurs sur la tragédie de la Vakaga !

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Ex-Seleka fighters return to base at the end of the day in Bamberi, Central African Republic, Saturday May 24, 2014. (Jerome Delay/AP for LeMonde)

Ex Seleka archives

La ville centrafricaine d’Amdafock, située à la frontière avec le Soudan, a été une nouvelle fois le théâtre de violents combats entre deux groupes armés qui ont duré de mardi à vendredi, ont indiqué lundi des sources humanitaires et des responsables de ces groupes.

Depuis le mois de juillet, le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) se disputent le contrôle de cette ville-frontière, par laquelle transitent les armes et les marchandises en provenance du Soudan voisin.

En septembre, le FPRC avait été chassé d’Amdafock ainsi que de la ville de Birao, distante de 60km, par des éléments du MLCJ et des civils armés. Les combats avaient fait au moins une vingtaine de morts, selon la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

Depuis, des affrontements sporadiques continuent d’alimenter les tensions entre ces deux groupes.

Mardi, le FPRC est repassé à l’offensive pour reprendre Amdafock, avant que le MLCJ lance une contre-attaque vendredi.

Pour l’instant, la situation sur place reste confuse: les responsables des deux groupes armés affirment toujours contrôler cette localité particulièrement isolée, où les acteurs internationaux sont absents.

Le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, évoque 8 morts parmi ses éléments. Son homologue au MLCJ, Ali Abderamane, parle de 4 tués dans ses rangs.

Lundi, ni la Minusca ni les ONG n’étaient en mesure de communiquer un bilan précis de ces affrontements.

La Centrafrique est ravagée par la guerre civile depuis qu’une coalition de groupes rebelles a renversé en 2013 le président Bozizé. Les violences ont forcé près d’un quart des 4,7 millions d’habitants du pays à fuir leur domicile.

Malgré la baisse significative des violences depuis la signature d’un accord de paix le 6 février entre le pouvoir de Bangui et 14 groupes armés, le pays est toujours secoué par des combats réguliers entre milices rebelles.

 

 

ANI AVEC AFP

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