Sarandji a remis 4 millions de FCFA à Force et lui verse 400 mille CFCA par semaine

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Il y a un temps pour tout sur cette terre des hommes. Un temps pour être élevé, un temps pour être rabaissé. Sarandji a été élevé, il y a déjà plus de deux (2) ans. Aujourd’hui, c’est – à – dire conformément à la loi de la dualité qui régit l’existence de toute chose sur cette terre des hommes, le temps est venu pour lui de céder sa place à quelqu’un d’autre.

 En effet,  le 2 avril 2016, Simplice Matthieu  Sarandji a été nommé premier ministre, chef du gouvernement, par le président de la République Faustin Archange Touadéra.

A ce titre et conformément aux dispositions de la constitution du 30 mars 2016, non tantum il avait la lourde charge de mettre en place un gouvernement, sed etiam ce Maître de Conférences avait l’impérieuse obligation de donner forme et vie aux promesses de campagne du candidat Touadéra, contenues dans son programme de politique générale, présentée et adoptée à l’unanimité 90 jours plus tard par les représentants de la nation dans leur écrasante majorité.

Fort malheureusement, plus de deux (2) années plus tard, non tantum aucune initiative courageuse et ambitieuse n’ a été effectivement prise pour sécuriser la République, assurer la protection des biens et des personnes et défendre les intérêts fondamentaux de l’Etat, sed etiam le titulaire de ce poste donne l’impression de flotter constamment dans le beau boubou que lui a gracieusement offert son cadet et ne cesse de séduire étonnement l’opinion nationale et internationale par sa propension inouïe à des pratiques contraires aux valeurs sur la base desquelles son mentor a été élu.

C’est ainsi qu’entre autres actes de légèretés absolues et de ma mal gouvernance consacrée qui caractérisent sa gestion de la res publica, au nom de la fameuse politique de main tendue à tous les liquidateurs de la République et à tous les égorgeurs du peuple centrafricain, dans le cadre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, il n’ a jamais cessé de recevoir, dans son bureau de la Tour Pétroca, patrimoine du peuple centrafricain qui a décidé unanimement de confier par la voie des urnes la gestion de sa destinée à Touadéra, les ennemis de la République, des criminels de la pire espèce et des mercenaires, de leur serrer les mains pleines du sang des centrafricains, d’échanger avec eux, de les nommer à des hautes fonctions de l’Etat en flagrante violation des dispositions de l’article 28 de la constitution, et de les entretenir en leur remettant toutes les semaines des fonds publics, argent du contribuable centrafricain qui est tué tous les jours, dont les maisons sont incendiées tous les jours, dont les enfants ne peuvent plus aller à l’école, dont les centres de santé sont devenus des états – majors des groupes armés et des seigneurs et dont l’avenir est brisé à jamais.

C’est ainsi qu’il a reçu, dans un post – vidéo qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux, semble – t – il à la demande du président de la République, Faustin Archange Touadéra, il y a quelques jours dans son bureau, le bandit de grand chemin communément appelé Force et échangé avec lui devant les caméras de la République, au nom de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. Au sortir, il lui a remis une enveloppe de 4 millions de FCFA, prélevés directement sur le compte du trésor public – puisqu’il n’a aucune source de revenus à sa disposition que celle de l’Etat- et  fruits du dur labeur du contribuable centrafricain. Pour finir, il s’est engagé à lui verser hebdomadairement la coquette et rondelette somme de 400 mille FCFA afin de subvenir à ses besoins et à l’alimentation de ses troupes.

Fort de ce qui précède, point n’est besoin d’être un expert en sciences politiques et un constitutionnaliste achevé pour comprendre qu’en agissant de la sorte, en flagrante violation  des dispositions de la constitution du 30 mars 2016, l’homme de la Tour Pétroca n’est plus digne, comme il ne l’ a jamais été d’ailleurs, d’ assumer les nobles fonction du premier ministre. Il doit donc  démissionner illico presto ou être tout simplement démis de ses fonctions, pour « association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et haute trahison ».

 A Toudéra d’en tirer hic et nunc toutes les conséquences qui s’imposent avant qu’il ne soit vraiment tard ! Aux députés de la nation d’en faire autant et de le démettre de ses fonctions  avant qu’ils ne soient pas considérés comme ses complices !

La rédaction

Source : Le Démocrate du 12 Avril 2018

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