Révélation : M. Touadéra et M. Sarandji ont – ils fait d’un consul honoraire membre du Gouvernement ?

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Depuis la publication du Gouvernement Sarandji 2 composé de 34 membres, des voix ne cessent de se lever au sein de l’opinion pour dénoncer les conditions et les critères opaques et douteux ayant sous tendu à leurs nominations.

C’est ainsi qu’après la sortie très médiatique et médiatisée du président du MDRC, M. Joseph Bendounga qui s’est engagé à intenter une action en justice contre la présence des rebelles et des terroristes dans ce gouvernement, en flagrante violation avec les dispositions constitutionnelles du 30 mars 2016, il s’en est immédiatement suivi la réaction d’une centrale syndicale dénommée GTSC pour exiger leur départ sans condition. Aujourd’hui, c’est le tour d’un lanceur d’alerte, le compatriote Norbert Toïna, d’attirer non seulement  l’attention de l’opinion nationale et internationale, mais surtout celle des juges de la République, ceux siégeant à la cour constitutionnelle, d’un côté, et ceux  exerçant au  conseil d’état, sur la légalité de ce décret et son incompatibilité avec la loi. Le cas patent sur lequel repose aujourd’hui son alerte et ses inquiétudes est celui du ministre en charge de la communication, M. Ange Maxime Kazagui, à la fois consul honoraire d’Afrique du Sud et membre de ce Gouvernement trop pléthorique et trop budgétivore :

« J’exerce mon DROIT D’ALERTE, dites-moi nos chers juristes, si on peut être Ministre de la République et Consul honoraire d’un pays étranger ? Y a t-il une incompatibilité entre les deux fonctions ou c’est concevable ?

Selon la Constitution du 30 mars 2016, en son article 57:  » Les fonctions de membre du Gouvernement ne sont pas cumulables avec celles du membre du Parlement, le membre du Conseil Économique et Social, de membre du Conseil National de la Médiation, de membre du Haut Conseil de la Communication, de membre de l’Autorité Nationale des Élections, de membre de la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance, de toute fonction de la représentation professionnelle, de tout emploi salarié et de toute activité lucrative. » Des interrogations auxquelles le président Touadéra et le premier ministre Sarandji sont appelés à répondre dans les jours qui suivent avant qu’ils ne soient sommés par les juges de vider de ce gouvernement tous ceux qui ne doivent pas y siéger, conformément à la constitution du 30 mars 2016.

Mais en attendant, le ministre Kazagui a déjà pris fonctions et  s’est empressé de s’exprimer en ces termes à ces compatriotes : « je suis conscient des tâches difficiles qui m’attendent, mais je compte les accomplir avec le concours de tous mes collaborateurs,
Les centrafricains, qu’ils soient de l’Est ou de l’Ouest, du Nord au Sud, ils doivent être informés non seulement des actions du gouvernement mais également de tout ce qui se passe dans le monde.  …»

Un message qui n’aurait pas empêché certains directeurs de publication de certains organes de la presse écrite  de commencer à tirer de leurs placards certaines factures d’annonces dont le montant  s’élèverait à 14 millions de Fcfa, pour le compte d’Afrique du Sud dont il était et demeure consul honoraire, et restant impayées jusqu’à ce jour.

Rappelons qu’ il très important de ne pas oublier que M. Ange Maxime Kazagui, ministre de la communication et des médias, a été candidat malheureux à l’élection présidentielle de décembre 2015 en tant que Président de son parti, l’Alliance pour une Nouvelle Centrafrique (ANC), et pour finir avait soutenu au second tour la candidature du professeur Faustin Archange Touadéra, président actuel de la République….

Affaire à suivre ….. !

La Rédaction

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