Révélation : Les vérités des experts des faca à Joseph Yakété, ministre de la défense nationale….

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Selon des informations dignes de foi en notre possession, une réunion de travail aurait été tenue le vendredi 10 mars 2017 dans la salle de conférence du ministère de la défense nationale. Auraient pris part à cette séance de travail, M. Joseph Yakété, ministre de la défense nationale qu’auraient entouré son directeur de cabinet, ses principaux chargés de missions, ses directeurs généraux, ses directeurs et ses chefs de services.

A l’ordre du jour auraient été inscrits l’examen de la fiche anonyme portant mutinerie d’une frange des forces de défense et de sécurité, la gestion des PGA, les primes exceptionnelles, les moyens de travail et de communications. L’analyse du premier point aurait révélé que derrière cette fiche seraient identifiés trois (3) officiers de l’ethnie yakoma qui, de connivence avec certains seigneurs de guerre, auraient voulu par là exprimer leur mécontentement contre la mesure de la mise à la retraite d’office de plus de 800 éléments des forces armées centrafricaines. Ils auraient prévu se mutiner, au même moment où Al – Katim devrait prendre la ville de Bossangoa, Abdoulaye Hissène la ville de Sibut et Nourreldine Adam la ville de Bambari. Dénoncés, ils ne pourraient plus mettre en œuvre leur plan machiavélique à moins de changer de stratégie. Pour ce faire, des dispositions auraient été prises pour que les mis en cause fussent entendus et que l’enquête ouverte à cet effet pût rendre publics ses résultats.

S’agissant des avantages liés à la fonction et aux différents moyens de travail, le directeur de cabinet du ministre de la défense nationale qui n’aurait pas pris les dispositions pratiques nécessaires pour permettre aux uns et aux autres de travailler dans les conditions décentes, aurait été sommé de s’activer afin de commencer à y donner une suite favorable dès la semaine prochaine.

Même si la Rca est confrontée à de fortes tensions de trésorerie, il est inacceptable qu’en sus de la mesure de l’embargo frappant l’armée centrafricaine, que des maigres ressources inscrites annuellement au budget de l’Etat et  indispensables à la collecte, aux recoupements et à la compilation des informations ne soient pas versées à nos éléments des forces de défense et de sécurité. Où vont alors les fonds de sécurité ? Pourquoi les intéressés se plaignent – ils ? Comment peuvent bien fonctionner les services de renseignements généraux des faca ? Sans primes hebdomadaires, sans crédits de communications, sans moyens de déplacement, sans formation et sans outils appropriés de travail ?  Cette manière de faire ne peut que contribuer à faire ternir davantage l’image de notre armée. Il est donc grand temps que ces pratiques irrégulières qui s’apparente à des méthodes d’enrichissement illicite puissent changer par le versement hebdomadaire des primes de 20.000 Francs CFA, l’allocation des crédits de communications, l’affectation des moyens matériels roulants, la participation à des stages de formations. C’est cela aussi la réhabilitation et la restructuration des forces armées centrafricaines et nous pouvons le faire sans en attendre un peu trop de la part des partenaires au développement. Quant à l’affaire de la mutinerie, il serait plus souhaitable d’engager une discussion sans ambages et sans fioritures avec les concernés que de se laisser aller à des conjectures pour sévir et créer inutilement de nouvelles tensions.

Jean – Paul Naïba

 

 

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