Révélation : De quoi est finalement décédé l’aide de camp de Me Opalagna, ministre sortant de la fonction publique ?

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Au lendemain de la dissolution du Gouvernement Sarandji II, conformément à l’application des termes de l’article 21 de l’Accord de Paix de Khartoum, le ministre de la fonction publique, Me Opalagna, à bord d’un de ses véhicules de commandement,  de marque Toyota Nissan, type 4×4, s’est immédiatement rendu à Mbata dans la Lobaye. Chez son féticheur attitré, selon des informations parvenues à la rédaction, dans un seul but : se faire reconduire contre vents et marées.

Fort malheureusement, chemin faisant et l’état de délabrement  suffisamment avancé de la route aidant, son aide de camp, le caporal Daniel des forces armées centrafricaines, qui était assis derrière, fait une chute dans le vide. Après quelques centaines de mètres, le véhicule s’arrête. Le ministre et ceux qui l’accompagnaient, descendent et viennent le récupérer, un peu sonné mais bien lucide apparemment. Sur ce, l’équipage reprend la route jusqu’à destination.

Après s’être livré toute la nuit à une cérémonie faite des danses mystiques et mystérieuses, suivies de rites spécifiques et dignes des Lobayens, le ministre envoie chercher son aide de camp, dès les premières lueurs du matin. En vain. Le pauvre caporal Daniel s’est assoupi définitivement. De quoi est – il décédé ? Des suites d’une hémorragie interne due à sa chute ? N’ayant pas été consulté, la veille, par un médecin, après sa chute libre, et en l’absence des résultats probants de tout diagnostic médical, personne ne peut et ne pourra le savoir.

Paniqué et ne sachant comment faire pour procéder au rapatriement de la dépouille mortelle à Bangui, à bord d’un véhicule de l’Etat, alors qu’il n’a plus qualité pour s’en servir et craignant d’avoir des démêlées avec les forces de l’ordre sur la route du retour, avec un cadavre dans son véhicule, Me Opalagna opte pour une intervention de la Société IFB, sise à Batalimo, par la mise à sa disposition d’un pick-up.

Mais au lieu de s’y rendre seul ou accompagné de deux ou trois personnes, apeuré ou dans le but de faire peur au responsable de cette Société forestière, il a entraîné  dans sa suite tout un village avec des hommes armés d’armes traditionnelles et d’objets contondants. Après une mise au point à lui faite par le directeur de ladite société sur cet attroupement pouvant laisser croire à une émeute, sa demande sera acceptée. Et c’est dans un  autre véhicule que le corps de son aide de camp, le nommé Daniel, sera acheminé à Bangui pour être inhumé.

De quoi est finalement décédé ce chef de famille ? Qu’en pensent les membres de sa famille ? Et quid de la responsabilité de l’ancien ministre de la fonction publique et de surcroît défenseur des droits de l’homme, Me Opalagna, dans la perte de cette vie ?

Affaire à suivre…..

La rédaction

 

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