Révélation : BARC : le chef de service financier et comptable en exil politique à l’ambassade de la Guinée – Equatoriale

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Selon des informations dignes de foi en notre possession, M. Igor Benguéré, ci- devant chef de service financier et comptable du Barc, relevé de ses fonctions, il y a quelques jours, pour » faute lourde commise dans l’exercice de ses fonctions », se serait réfugié depuis vendredi dernier à l’ambassade de la Guinée – Équatoriale près la République centrafricaine.

Motif ? L’homme serait menacé, selon ses proches, de mort après sa déposition devant la commission nationale d’enquête spéciale mise en place, suite au coup d’état contre le président Obiang N’guema Mbasogo, déjoué en décembre et dans lequel « seraient impliqués des centrafricains dont Sani Yalo », président du conseil d’administration du Barc.

 Une affirmation balayée d’un revers de la main par la direction générale du Barc et la présidence du conseil d’administration qui affirment que le nom de Sani Yalo n’ y a jamais été cité et qui  y voient plutôt une fuite de responsabilité de la part de l’intéressé.

En effet, outre la faute lourde pour laquelle il a été révoqué, c’est – à – dire celle relative à la mise à la disposition de la commission d’enquête des documents autres que ceux qui lui étaient demandés par les officiers de police judiciaire, il pèserait sur les épaules de M. Igor Benguéré, détenteur d’un faux diplôme, et incapable pendant plus de trois ans  d’établir un bilan comptable, des charges assez lourdes d’actes de malversations financières et de détournements de deniers publics. C’est donc pour éviter à répondre de tous ces faits que l’homme aurait tout simplement décidé de se mettre à l’abri.

 Pour ce faire, il aurait bénéficié de l’appui de certains hommes politiques, de certains membres de la représentation nationale et de certaines presses locales qui auraient donné un caractère politique à son dossier et qui auraient plaidé sa cause près les plus hautes autorités de la Guinée – Equatoriale.

Ceci étant dit, cette démarche, comme nous l’avons annoncé un peu plus haut, n’est qu’une fuite en avant et l’expression visible et lisible de l’instrumentalisation d’une affaire purement administrative à des fins éminemment politiques. Et pour cause ? Depuis la nomination de M. Sani Yalo au poste du président du Conseil d’Administration du Barc, de courageuses et vigoureuses mesures d’assainissement des finances  ont été élaborées et mises en œuvre. Contenues dans un plan d’action, elles portaient sur la régularisation des dettes contractées près les banques, la situation du personnel de l’entreprise et la mise à jour des actions.

Mais, alors que la confiance est revenue entre le Barc et tous ses partenaires financiers, les dossiers du personnel dont la plupart des cadres ne sont que des agents de maîtrise et de surcroît détenteurs de faux diplômes et celui des actions dont les détenteurs n’ont pas la qualité de membre ou n’arrivent pas  à justifier la raison de la jouissance de ce droit par la production d’un document authentique et crédible, font problèmes et ne peuvent que susciter évidemment de vives réactions de la part de certaines personnes devant ces réformes qui signifient indubitablement pour elles pertes de certains privilèges acquis et consolidés depuis des années.

Il va de soi du coup qu’il ne peut avoir aucun doute que pour mettre un terme à ces mesures de réformes que les uns et les autres puissent se saisir de l’affaire du coup d’état en Guinée – Equatoriale pour régler leurs comptes avec le réformateur qui n’est que autre qu’un certain Sani Yalo dont le nom y a été cité et pour lequel un de ses frères est déjà écroué. Toujours est – il qu’il faut d’abord parvenir à rassembler les preuves de son implication directe dans la planification, l’organisation, le financement et l’exécution de ce coup d’état manqué. Une équation à laquelle s’attèle difficilement jusqu’ à ce jour la commission nationale d’enquêté spéciale.

Affaire à suivre….

La rédaction

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