
Le Conseil constitutionnel avait souligné que la tenue de l’élection dans les « meilleurs délais », signifiait avant le 2 avril prochain, fin du mandat du président sortant. Cette juridiction reste, pour ainsi dire, fidèle à sa logique, montrant ainsi qu’elle sait aller à l’encontre des plans, petits calculs et intérêts du prince régnant, quand il s’agit de défendre ou de sauver l’Etat de droit et la démocratie menacés. C’est ce qu’on appelle, rester droit dans ses bottes et mesurer tout le poids de sa responsabilité devant l’Histoire. Chapeau bas au Conseil ! Que fera à présent Macky Sall ? En tout cas, le Conseil constitutionnel sénégalais apporte, une fois de plus, la preuve qu’il ne saurait être un « machin » aux mains des puissants du moment. Il montre la voie à suivre à bien des Conseils constitutionnels dont l’indépendance a parfois été sujette à caution
« Le Pays »