RCA : TOUADÉRA Faustin OU LA NULLITÉ POLITIQUE ABSOLUE !! LA STUPIDITÉ JUSQU’AU BOUT…!

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TOUADÉRA Faustin OU LA NULLITÉ POLITIQUE ABSOLUE !!
LA STUPIDITÉ JUSQU’AU BOUT…!
(Par Ernest Lakouéténé-Yalet)
Au très optimiste René Descartes (1596-1650) qui proclama sentencieusement en son temps : <<Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée>>; Albert Einstein, autre grand scientifique vint, trois siècles plus tard et affirma à son tour : <<Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine…mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.>>
Chacun perçoit bien dans cette cinglante boutade du père de la Relativité tout le drame qu’incarne tristement le nommé Touadéra Faustin, que l’on dit président de Centrafrique…
A titre personnel, depuis au moins trois (3) bonnes années, j’ai multiplié les écrits, interpellations, critiques, dénonciations, pour démontrer, invariablement, à quel point ce pays, mon pays, a le malheur et la malédiction d’avoir à sa tête ce bonhomme, le Président le moins président qui soit. Car quoi qu’il fasse ou dise, quoi qu’il invente ou entreprenne, ce Touadéra est irrémédiablement condamné, abonné à l’échec. Il s’en est fait une manière de seconde nature…
Dans l’un de mes écrits, je l’ai qualifié d'<<intrus>> en politique, qualificatif que j’assume et maintiens, tant on se demande comment il a atterri là, et ce qu’il fout là!
D’aucuns, par flagornerie, se plaisent à l’affubler systématiquement du prestigieux qualificatif de « professeur ». Bof! Ça reste encore à prouver. Son comportement (politique) tel qu’on l’observe depuis plus de onze (11) ans, 5 comme premier ministre, un peu plus de 6 comme chef d’État, ne convainc personne. Du moins c’est tout sauf le comportement d’un « professeur »… Car un professeur vrai se sent dans son raisonnement, son analyse des situations, sa capacité intellectuelle à pressentir, à cerner les problèmes, à les poser rationnellement, à faire des choix lucides, pertinents et judicieux, à prendre de bonnes décisions. Or Touadéra est la négation absolue du professeur qu’on dit qu’il est.
Qu’un tel bonhomme se retrouve, par défaut, à la tête d’un pays, quelle tragédie pour le peuple de ce pays! Chacun le voir et le vit…
Tout ou presque a déjà été dit ou écrit sur les incartades quasi hebdomadaires de ce…président par défaut. Et ça ne s’arrête jamais. On s’endort le soir en se demandant: « Que va-t-il encore inventer de pire au réveil? ». Et on n’est jamais déçu. Lorsqu’on croit avoir touché le fond, le pire est toujours à venir. Comme l’a écrit Albert Camus dans ‘La Peste’, <<La bêtise persiste toujours>>.
Sa dernière lubie (=envie capricieuse), on le sait, n’est autre que sa maladive obsession de supprimer la Constitution du pays (approuvée à plus de 93% par le peuple il y a tout juste 6 ans), pour s’en fabriquer une nouvelle, qui lui garantirait un 3ème, un 4ème, un 8ème mandat…
Tout (Le simple bon sens, la raison, le Droit, la Constitution elle-même, le contexte, les leçons de l’histoire,…), tout s’oppose à cette folie. Mais Touadéra persiste; lui et la petite coterie qui l’entoure, ou qu’il manipule et intoxique.
On est tous certains qu’il va (encore) échouer, fatalement, inévitablement, forcément, immanquablement… Mais il feint d’y croire! « La bêtise persiste toujours »!
QUAND UN NON-PRÉSIDENT DECLENCHE SA JUSTICE PRIVÉE…
Tandis que l’univers entier regarde en souriant ce triste bonhomme marcher vers sa mort politique certaine et scellée, tant il s’est couvert de ridicule à la face de l’Afrique et du monde, en se faisant corriger comme un bleu par la très responsable Cour Constitutionnelle, à la suite d’une démarche aventureuse qu’il n’aurait jamais dû engager; incapable de tirer les bonnes leçons de cette retentissante et historique déconvenue politique; non content de provoquer la paralysie totale de ladite Cour, de son propre régime, des institutions de l’État, ne voilà-t-il pas que notre bonhomme vient de passer un nouveau cap?
En effet, à la suite d’une manifestation citoyenne et démocratique tenue à Paris le 5 novembre dernier, on apprend que Touadéra a actionné ses sous-fifres et obligés (ministres et procureurs aux ordres) pour qu’ ils déclenchent des poursuites judiciaires contre de paisibles respectables citoyens qui n’ont commis que le crime de lui signifier courageusement qu’il s’est déshonoré, qu’il s’est couvert d’indignité, qu’il a perdu toute légitimité, et qu’il doit partir. Car il n’est plus digne de présider aux destinées du pays.
Les quatre cibles de la fâcherie du dictateur de Bangui sont :
– Le vrai Professeur Jean-François AKANDJI-KOMBÉ, (qui exerce à la Sorbonne à Paris et dans maintes autres universités dans et hors de France);
– Le vrai Professeur Gaston MANDATA GUEREKATA, (qui exerce aux États-Unis dans plusieurs universités);
– Le talentueux et célébrissime communicant politique et liveur Joseph Prudence MAYTÉ (résident à Paris);
– Le communicant politique et liveur MBAÏKASSI (résident au Bénin).
Les deux Professeurs susmentionnés sont incontestablement de ceux dont les seuls noms forcent le respect; ils font honneur à notre pays par leurs parcours exemplaires, par l’image et l’empreinte qu’ils laissent dans le monde universitaire international (on ne pourra jamais en dire autant de certains « professeurs »…). Leur engagement politique pour leur pays et leur peuple les honore encore plus. La seule idée de prétendre s’en prendre à ces sommités est une souillure inqualifiable (comme en dirait Emile Zola, dans son <<J’ACCUSE>> que seul un tyran comme Touadéra peut se permettre, dans sa petitesse et son indignité avérées !
Heureusement que ces gesticulations puériles et stériles n’ont et n’auront aucune chance de prospérer. Nous le savons.Touadéra seul ne le sait pas. Il va encore échouer. Il a déjà échoué.
Souvenez-vous. Il y a quelques mois, Touadéra a commis la même imprudence de déclencher les mêmes poursuites contre deux citoyens d’origine camerounaise, dont le très célèbre journaliste Rémy NGONO (résident à Paris), et sa compatriote (résidente au Canada). Non seulement il ne s’est jamais rien passé judiciairement, mais Rémy NGONO s’est fait le plaisir immense d’offrir à Touadéra et à ses sous-fifres de Bangui une véritable volée de bois vert dont ils se souviendront toute leur vie. Il a instruit le procès médiatique de Touadéra, en le déshabillant, en le ridiculisant et en le traînant proprement dans la boue puante…
Alors, notre « professeur » sait désormais à quoi s’attendre, lui comme ses pâles sbires et autres exécuteurs de ses basses besognes.
Que nos quatre compatriotes dorment tranquilles. Le seul procès qui vaille d’être instruit est celui de Touadéra et de son régime. Et il le sera, qu’il le veuille ou pas.
Ce 13 novembre 2022
Ernest LAKOUETENE-YALET

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