RCA : QUAND TOUADERA FAUSTIN ECRIT A SON « TRÈS CHER AMI » VLADIMIR POUTINE !

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TOILETTAGE D’UNE CORRESPONDANCE PRÉSIDENTIELLE…

QUAND TOUADERA FAUSTIN ECRIT A SON « TRÈS CHER AMI » VLADIMIR POUTINE !

Touadéra Faustin est-il vraiment le « professeur d’université » que ses griots nous exhibent et encensent chaque jour? Il est permis d’en douter, sérieusement, à la lecture de son dernier exploit sous la forme d’une lettre écrite et signée par lui, hier 23 mars 2024, que chacun peut parcourir…

L’homme de Bangui a donc cru utile d’exprimer son état d’âme à son maître du Kremlin, à qui il sert du « Très Cher Ami » (La belle blague!…). Parcourons donc la littérature épistolaire de notre grand « professeur », au fil des paragraphes :

Paragraphe 1
1/ Touadéra évoque 《LA lâche et ignoble attentat terroriste…》
Le nom « attentat » est du genre masculin; on ne peut parler de « la » attentat… Élémentaire, nest-ce pas?

2/ Il poursuit sur cet (ou cette?) 《…attentat ayant causé la mort des dizaines de citoyens…》En français correct, Touadéra aurait dû écrire « …attentat ayant causé la mort DE dizaines de (et non des dizaines) de… Cette faute de syntaxe fait désordre sous votre universitaire plume, cher « professeur »

Paragraphe 2
Monsieur le président croit utile d’écrire que la RCA 《condamne avec la plus grande fermeté cet acte terroriste lâche…》Cela s’appelle une redite, puisque c’est, mot à mot, ce qu’il vient d’écrire une phrase plus haut. Cette redite est superflue, donc inutile!

Paragraphe 3
Le « professeur » continue :
《…je viens, en mon nom et à celui du peuple et du gouvernement…》En bon français, l’universitaire aurait mieux fait décrire : …en mon nom propre et « EN celui du » (et non « à celui du ». Je parle « en mon nom », et non pas « à mon nom ».

Paragraphe 5
Le type de Boyrabe enfonce le clou lorsqu’il doit conclure :
《Je vous prie de croire (…) aux assurances de ma compassion…》J’ignore combien d’assurances Touadéra pense avoir, même pour cet ami cher !; que nécrit-il « Je vous prie de croire en l’assurance… » ou même plus simplement « Je vous assure de ma compassion… » si telle était son intention?

Enfin, Touadéra se sent contraint de se surpasser pour boucler:
Il vient décrire dans sa dernière ligne 《…ma compassion et bien cordiale amitié dans le deuil.》et il ajoute, avec son stylo bleu, donc à la main 《Amicalement dans le deuil》, mention totalement inutile, redondante, qui n’apporte rien de plus.

Voilà pour la forme.

Une lettre piètre, d’une qualité lamentable, indigne d’un « professeur  » sérieux d’université.

Sur le fond

Touadéra est libre, dans sa démonstration excessive de larbinisme, de servitude, de se rouler dans la boue pour plaire à son « Très Cher Ami », en fait, à son Maître du Kremlin Poutine. Rien ne lui donne le droit de mêler le nom du peuple centrafricain à ses pitreries, qui ne font même pas sourire.

Ensuite, écrire que 《La République Centrafricaine condamne avec la plus grande fermeté…》n’est pas seulement un abus de langage; c’est encore pire que ça, c’est un mensonge grossier, ridicule et éhonté.

Pour finir, le clou :
Qualifier le peuple russe de 《peuple épris de paix…》, bon, franchement, on connaît la conception touadérienne de « la paix ».
Ajouter à cette sottise que ce peuple 《vient de renouveler sa confiance (à l’ami Poutine) à l’issue des élections jugées démocratiques et transparentes.》Ah bon? Jugées par qui? Par Touadéra?
J’ai tellement honte quand j’entends ça. Et je suis triste et indigné de savoir que ça se dit au nom du pays qui est le mien…

Ernest Lakouéténé-Yalet
Ce 24 mars 2024

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