Quiproquo autour de la désignation du candidat congolais au poste de DG de l’Asecna

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Depuis le 31 Mars 2020, l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) est à la recherche de son nouveau Directeur Général. Le poste étant vacant, une notification a été faite à tous les États membres de proposer un candidat à ce poste. Le mandat est de 4 ans renouvelable une fois. L’élection aura lieu en fin d’année.

Il est évident que le Congo-Brazzaville postule à ce poste stratégique de l’agence panafricaine. Cependant là où le bât blesse, tous les états membres ont déjà désigné leur candidat à l’exception du Congo.

Pourtant cinq candidats désignés par l’ASECNA CONGO et l’ANAC dont le profil est approuvé par le personnel et les experts ne trouvent pas gain de cause auprès du gouvernement.

Ci-dessous, la liste des congolais qui répondent aux critères de désignation à la candidature selon le personnel de l’ASECNA

1- GOMBET Emmanuel, (c’est le papa du Jeune ANDREA PAPUS GOMBET) Retraité

2- AYINA Hugues, en fonction à la D.G

3-TSANA Bernard, Retraité.

4-MABIALA Ernest,

5-BOUKONO Armand, en fonction au ministère.

Ces cinq noms seraient des candidats valables et reconnus comme des travailleurs acharnés selon nos sources.

Pourquoi le gouvernement rechigne à designer un de ces cinq candidats ?

La réponse est à rechercher dans la méthode gouvernementale de gestions des femmes et hommes à la tête de nos administrations nationales et Internationales.

Le Congo a raté cette occasion la dernière fois parce que le gouvernement avait choisi, comme à son habitude, de présenter un candidat du système en la personne du fils MOUNTHAULT. Ce fut une erreur et un échec cuisant qui jeta un immense étonnement da la part des agents de l’ASECNA CONGO.

La date de fin de la recevabilité des candidatures étant fixée au 30 juin, il reste donc peu de temps pour le Congo pour se prononcer afin de permettre à son candidat de battre combattre dans les conditions idéales. Jusqu’à quand allons-nous continuer à subir l’immoralité, l’incompétence et surtout l’irresponsabilité de nos gouvernants ?

Les relations entre les Congolais et le gouvernement sont devenus tellement exécrables que seules les personnes les plus initiées aux méthodes de l’ethnicisme, du régionalisme, du clanisme, du clientélisme, peuvent espérer obtenir gain de cause dans leurs démarches. Là où la méritocratie devrait prévaloir, le gouvernement continue de privilégier les méthodes partisanes et sectaires puant un favoritisme clanique dégradant et honteux.

L’expansion de la corruption et de ces nominations médiocres nuisent gravement à la crédibilité internationale du Congo-Brazzaville.

Toute volonté de bonne gouvernance et toute ambition nationale de démocratisation de l’administration congolaise tombe ainsi dans la préversion du choix des hommes. En favorisant le clientélisme des uns au détriment de l’excellence par la méritocratie des autres, le gouvernement applique une politique de rabais des hommes.

Les travailleurs de l’ASECNA et de l’ANAC courent un risque majeur de revivre un gâchis comme les années antérieures à cause des choix hasardeux d’un gouvernement aux méthodes totalement incompréhensible et dépassé par les événements.

Jean-Claude BERI

http://www.dac-presse.com/

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La rédaction

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