Pourquoi Touadéra et Sarandji ont instruit Zoukoué d’en finir avec le journaliste Jean – Paul Naïba

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De l’affaire de la traque policière lancée, depuis le lundi 01 octobre 2018 dans la matinée, par le directeur de l’OCRB, un certain Bienvenu Zoukoué, contre Jean – Paul Naïba, haut cadre des finances, 3ème personnalité politique de l’UNDP, en charge de la communication, ancien vice – président du GEPPIC, journaliste au journal « Le Démocrate » et directeur de publication du journal en ligne « La Voix des Sans – Voix », Le Roublard de Bangui n’est pas du tout au courant. Révèlent certaines sources proches de la présidence de la république avant son départ pour le sommet de la Francophonie, en Arménie.

Et pourtant, s’il y a un site qu’il adore visiter, c’est bel et bien celui – là. Seulement, autant la dénomination du site lui fait plaisir, autant les articles qui y sont régulièrement publiés le mettent mal à l’aise. Lui et son cher aîné Sarandji.

C’est pour cette raison qu’ ils ont décidé par le truchement de l’un des membres de l’Ong ANA qu’ils ont spécialement fait venir à Bangui, à grands coups d’argent du contribuable centrafricain, pour soigner leur image dans la presse, de rencontrer Jean – Paul Naïba. Histoire de l’avoir avec eux et de le faire taire.  Pendant plus d’une heure de temps, son interlocuteur , sur leurs instructions, a essayé  de le convaincre de l’urgente nécessité d’adhérer à la vision de Touadéra qui, selon ce dernier, passe à ses yeux pour un vrai panafricaniste. Un nationaliste qui n’est pas compris par ses compatriotes et qui est activement combattu par la France, responsables de tous les maux dont souffrent la République centrafricaine et le peuple, depuis l’indépendance jusqu’à ce jour.

Ce sera peine perdue ; car pour Jean – Paul Naïba, le vrai panafricaniste qu’il a connu s’appelait Thomas Sankara. En moins de quatre (4) années de prise et d’exercice de pouvoirs, il n’avait pas passé tout son temps à critiquer la France et à accuser les autres de ses propres laideurs et autres puanteurs, même s’il le faisait fréquemment en jouant un jeu franc avec ses partenaires, à l’exemple de ce qu’il avait dit un jour à Mitterrand qui lui avait rendu visite à Ouagadougou. Il avait tout un programme dans sa besace et toute la volonté de le mettre en œuvre : réduction du train de vie de l’Etat, suppression des privilèges accordés à des oligarques, allocation des crédits de l’état, non pas dans les fonds spéciaux, les missions de villégiature, les caisses d’avances et les frais de domesticité, mais plutôt dans les secteurs prioritaires porteurs d’espoirs, de croissance et de richesses que sont les écoles, les hôpitaux, les routes, l’agriculture, l’élevage, etc.

Tout le contraire, en somme, du président Touadéra, assoiffé du pouvoir pour le pouvoir, cupide, foncièrement roublard, pigeon voyageur, incompétent et incapable de trouver des solutions à la crise centrafricaine. Un homme qui refuse de voir et d’avoir le courage héroïque  d’extraire la poutre qui se trouve dans ses yeux. Echec et mat, donc. Jean – Paul Naïba ne roulera pas pour Touadéra et Sarandji et continuera son combat de dénonciation de la mal – gouvernance qui caractérise leur gestion de la res publica, depuis plus de deux (2) ans.

Alors il faut en finir avec lui et  son journal « La Voix des Sans – Voix » dont ils n’hésitent plus à taxer les articles « d’incendiaires, de dérangeants, de gênants et même d’attentatoires à la sûreté intérieure de l’Etat », et ce, par tous les moyens. Deux d’entre eux, parus il y a quelques jours, vont leur en offrir l’opportunité : « New – York : Macron et Le Drian coincent, humilient et recadrent Touadéra dans les couloirs » et « Touadéra fait empêcher son allié Kolingba de réunir les militants du RDC dans le 4ème arrondissement ».

A leur lecture, Touadéra pique une rage et demande à son homme de basses besognes d’en finir avec Jean –Paul Naïba, avant son retour de New – York. Finir avec lui comment ? En lui mettant tout simplement la main dessus ? En lui faisant tellement peur qu’il devra cesser définitivement d’écrire contre et sur lui des articles qui ternissent son image et celle du pays ? Mais le mot « finir avec » n’avait – il pas tout simplement signifié pour les libérateurs : tuer ? Seul le directeur de l’OCRB peut répondre à ces pertinentes questions.

Toujours est – il que Zoukoué qui, selon des informations en notre possession, ne dépend pas hiérarchiquement du parquet et qui ne rend compte que directement à Touadéra, va passer à l’action, avec deux (2) véhicules et des hommes lourdement armés, mais malheureusement ne retrouvera pas le Jean- Baptiste de Touadéra dont il voulait la tête, ce jour lundi 1 octobre 2018 dans la matinée en lieu et place indiqués par ses informateurs, c’est – à – dire au siège du Journal « Le Démocrate ». Ainsi donc, le Dieu des Orphelins a jugé que l’heure n’est pas encore venue pour que l’âme de Jean – Paul Naïba  soit livrée à son maître  sur un plateau en or.

Jean – Paul Naïba ? Le  « francophile et le francophone », leur pire cauchemar, celui dont la plume fait trembler de peur tout le royaume de la Touadérakistan, celui qui le premier avait eu le courage de dire de vives voix, au nom de l’UNDP, de son Bureau Politique et de tous ses militants, à Sarandji en face et dans son bureau que sa méthode ayant conduit à la nomination d’un certain Léffa dans son gouvernement n’est qu’un acte manifeste de tricherie, de débauchage et de Koudoufarisme. Une vérité que le géographe n’ a jamais digérée et dont il a toujours voulu en faire payer le prix à son auteur.

Affaire à suivre….. !

Jean – Paul Naïba

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