Pourquoi Dondra a refusé de rencontrer les représentants du Collectif des Petites et Moyennes Entreprises de Centrafrique

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En date du 25 novembre 2019, sous le seing de son président en la personne de Jean Lebrun, le Collectif des Petites Entreprises de Centrafrique en abrégé CPMEC a bien voulu saisir le ministre des finances et du budget Henri Marie Dondra d’une demande d’information relative à une manifestation devant se tenir, à compter du mercredi 4 décembre 2019, dans l’enceinte de son département, aux fins d’obtenir la totale satisfaction des dossiers de ses membres, ayant trait aux contentieux nés des paiements de janvier 2019, aux fiches des créances commerciales et à l’apurement de leurs factures de 2018 et 2019, en souffrance dans les tiroirs de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor, depuis plusieurs mois.

 Mais, au lieu de déférer le plus promptement et de manière diligente à cette demande, en sa qualité de grand argentier de la République et d’ordonnateur principal du budget général de l’Etat, d’une part, et d’autorité légitime destinataire de cette correspondance, d’autre part, l’ancien directeur général du Fagace, parachuté à grands coups d’argent à la tête du ministère des finances et du budget, a préféré tout simplement fuir sa responsabilité. C’est son collègue de la sécurité publique le général Wanzet Linguissara qui s’en est chargé et a demandé à ses interlocuteurs de surseoir un tant soit peu à cette manifestation, sans pour autant leur signifier ou notifier la réponse du gouvernement à leurs doléances.

Aussi confuse qu’énigmatique que puisse paraître cette manière de répondre à une requête dont l’objet est connu et dont les montants ont été soumis aux cribles de  plusieurs opérations de vérifications et de contrôle, il n’en demeure pas moins cependant important de révéler, n’en déplaise aux thuriféraires du régime de Bangui, que se cache derrière ce refus du ministre des finances et du budget de rencontrer les membres du Collectif des Petites et Moyennes Entreprises de Centrafrique la volonté manifeste et délibérée de l’un de leurs collègues de les recevoir.

 En effet, pour être clair et précis, selon nos sources, celui qui exerce comme eux, depuis mars 2016, le métier d’opérateur économique et de fournisseur de l’Etat, celui qui est, en réalité, chef de plusieurs entreprises par personnes interposées, celui qui ne s’est excellé que dans les relations d’affaires et de partenariats avec des milieux mafieux et terroristes et celui qui n’a fait que payer ses propres titres, ceux de ses entreprises et les créances des opérateurs économiques pour lesquelles de fortes rétrocommissions lui ont été promises, ne pouvait tout naturellement ne pas les recevoir.

 De peur que certaines vérités sur ses pratiques douteuses et criminelles dont la mise en œuvre lui a permis de détourner l’aide du FMI destinée à l’apurement des arriérés des créances dues aux opérateurs économiques et l’autorise à empocher hebdomadairement la rondelette somme de Deux cents millions de Fcfa, ne soient dénoncées et révélées au grand jour.

 Aux dernières nouvelles, l’homme aurait détourné à son compte l’enveloppe de 2 milliards de Fcfa, logée dans les comptes du trésor public ouverts dans les livres – journaux de la BEAC et devant être allouée au règlement de ce dossier, conformément à une décision du conseil des ministres, sur instructions du président de la République.

 Affaire à suivre…. !

 La rédaction

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