Ouham – Pendé : « C’est le contingent bangladais qui aurait vendu la mèche de la marche du contingent portugais vers Koui » !

CENTRAFRIQUE: LE MERCENAIRE PEUL CAMEROUNAIS ABBAS SIDIKI RENFORCE SON DISPOSITIF MILITAIRE ET NARGUE LE CONTINGENT PORTUGAIS DE LA MINUSCA

De sources introduites, le patron du groupe armé 3R et ses éléments sont en train de chanter la victoire qu’ils auraient remportée face aux forces spéciales portugaises de la Minusca qui avaient organisé une percée fulgurante dans leur fief de Koui, Niem Yélowa et Baboua les 26 et 27 septembre dernier.
Pour Abbas Sidiki et ses hommes, le fait que les soldats portugais n’aient pu atteindre De Gaulle, chef-lieu de la sous-préfecture et unique commune de Koui est la preuve que le contingent européen n’est pas si fort comme sont tentés de le croire et de le dire certains. Les Portugais n’ont pu atteindre De Gaulle où se trouve le principal QG d’Abbas Sidiki à cause de la résistance épique que les 3R leur ont opposé, disent-ils.
Les mêmes sources indiquent que la marche des soldats portugais a été stoppée à 10 km du centre de Koui où se trouve la tanière du lion Sidiki, parce que les hommes de ce dernier auraient réussi à handicaper les roues arrière de leurs chars, ce qui a rendu impossible le déplacement des véhicules. Repli tactique obligeant, les Portugais se sont retirés à Bocaranga où se trouve depuis le contingent bangladais de la Minusca dont on accuse d’être en parfaite intelligence avec le mouvement 3R de Sidiki à qui il livrerait régulièrement les munitions de guerre et des renseignements éminemment stratégiques.
Toujours selon ces sources, c’est le contingent bangladais de la Minusca qui aurait vendu la mèche de la marche portugaise sur Koui, ce qui a permis à Sidiki de prendre des dispositions conséquentes. Et 3R de considérer le repli des Portugais à Bocaranga comme une « défaite » de ces derniers et se permet de les narguer.
Le 3R aurait même lancé un défi et un ultimatum aux forces portugaises de la Minusca en leur demandant de reprendre le combat dans un délai de 48 heures. Passé ce délai, c’est le 3R lui-même qui irait à Bocaranga pour affronter militairement les troupes portugaises et les faire partir de là pour de bon.
Toutes les sources concordantes indiquent qu’Abbas Sidiki ne s’est déplacé de son QG de De Gaulle depuis le 26 septembre, date où les soldats portugais ont entrepris la campagne de « disciplinement » des mercenaires du 3R. Mieux, le mercenaire peul camerounais renforce son dispositif militaire et de combat par la réinstallation de toutes les barrières et bases démantelées par Minusca-Portugal en fin septembre dernier, l’augmentation du nombre des barrières et des hommes sur les barrières, le recrutement de plusieurs mercenaires étrangers venus principalement du Tchad et du Cameroun, ainsi que des enfants-soldats locaux. Il aurait tenu une réunion le samedi 05 octobre dernier au village Mama – Makoundji situé à 20 Km sur l’axe Koui-Bocaranga où beaucoup de ses éléments et des peulhs mbororo de Kouï se sont réfugiés depuis les événements de 26-27 septembre dernier.
Les Centrafricains épris de paix demandent le retrait pur et simple des bangladais parmi les forces de la Minusca pour haute trahison, complicité avec les groupes non conventionnels et non respect du mandat de la Minusca prescrit dans plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Ils demandent également au chef suprême des forces armées centrafricaines de prendre ses responsabilités pour qu’Abbas Sidiki soit le plus vite possible arrêté et mis à la disposition de la Cour pénale spéciale (CPS).
Affaire à suivre.
Damoclès Diriwo, MEDIAS+

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