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ONU/RCA : « Affaire des fonctionnaires de la Minusca »: les propos irresponsables et lourds de conséquences à venir du porte – parole de la présidence Albert Yaloké Mokpéme

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RCA : Affaire Minusca « la confiance n’existe plus…» Albert Yaloké Mokpème porte-parole de la Présidence

La Présidence de la République centrafricaine s’est prononcée sur l’affaire des fonctionnaires véreux de la Minusca, accusés de mèche avec les milices armées du Pk5 à Bangui. Au cours d’un point de presse vendredi dernier à Bangui, le ministre porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine, Albert Yaloké Mokpème, a affirmé qu’il y a une crise de confiance entre les autorités centrafricaines et la Minusca, une mission de l’ONU en RCA.

L’affaire de l’implication des trois fonctionnaires onusiens de la Minusca, soupçonnés d’avoir contribué aux violences armées en République centrafricaine continue de faire couler l’encre et la salive. L’affaire fait la Une de la presse, l’objet d’une lutte de certaines organisations de la société civile.

C’est le tour de la Présidence de la République centrafricaine de s’en prononcer. C’est suite à l’ultimatum lancé par le gouvernement centrafricain à la Minusca, via la ministre des affaires étrangères, Sylvie Baïpo Témon, de limoger et rapatrier ces trois fonctionnaires véreux dont Ray Torres, Directeur des affaires politiques de la Minusca, Zalko Bars Dimitroff, chef de bureau de coordination à Bangui de la Minusca, Carlos José, Responsable de la coordination du 3e arrondissement.

Même si les accusations portées contre eux sont à charge et à décharge, il y a une crise de confiance entre la Minusca et le gouvernement centrafricain. C’est la position affichée par la présidence de la République centrafricaine.

« La confiance n’existe plus quelles que soient les preuves du contraire. Puisqu’on accuse quelqu’un, c’est qu’il y a des charges et des décharges. Quelles que soient les preuves à charge et à décharge, la confiance n’existe plus. Et je pense que la demande de mutation de la ministre des affaires étrangères a son sens. Parce que ces fonctionnaires ne peuvent plus travailler en confiance sur le terrain comme ils ont pu le faire», a affirmé Albert Yaloké Mokpème, ministre conseiller et porte-parole de la Présidence centrafricaine qui dit ne disposer pas encore d’éléments de preuves pour confirmer ces faits reprochés aux trois fonctionnaires de la Minusca.

La présidence de la République est solidaire de  la décision de la ministre des affaires étrangères exigeant la mutation des accusés de la Minusca. A en croire le Porte-parole du président Faustin Archange Touadéra, il y a eu une concertation gouvernementale qui a abouti à cette décision.

« Je répète la confiance n’existe plus. Ces messieurs ne peuvent pas continuer à occuper leurs postes et évoluer sur le terrain comme ils ont pu le faire. Quand il commence à avoir une suspicion et de doute, je pense qu’il faut savoir prendre une décision », a renchérit le Porte-parole de la Présidence.

Suite à la manifestation des activistes de la société civile dénonçant l’implication de certains fonctionnaires de la Minusca dans la déstabilisation de la RCA, le gouvernement centrafricain a donné un ultimatum d’une semaine à la hiérarchie de la mission onusienne de révoquer les personnes soupçonnées de leurs postes de peur de voir leur immunité retirer. Et cet ultimatum prend fin ce lundi 24 février 2020.

Source : http://www.beafricainfo.com/

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