Nation : Touadéra et Onanga se foutent de l’embargo et importent des armes pour entretenir l’insécurité

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Et le grand complot contre le peuple centrafricain poursuit inexorablement et irréversiblement son bonhomme de chemin  avec la complicité active de Touadéra à qui il a confié la gestion de sa destinée et celle de la communauté internationale, représentée en Rca par le représentant spécial du secrétaire général des nations – unies, un certain Parfait Désiré Onanga Anyanga.

C’est le terrible et inacceptable constat auquel sont parvenus tous les lanceurs d’alerte et tous les combattants de la liberté et de la démocratie, au lendemain de la découverte, à Bangui au port Amont, de deux (2) containers de 20 pieds pleins d’armes de guerre tous calibres confondus. Comment ces armes ont – elles été commandées et acheminées jusqu’ à Bangui, sans que l’attention des autorités légales et légitimes n’ait été éveillée ? Comment des armes destinées à la Minusca peuvent – elles emprunter des canaux réguliers auxquels sont assujetties toutes marchandises, alors qu’elles devaient faire l’objet d’un mode de transport particulier et rigoureusement surveillé ? Est – ce à dire que les résolutions décrétant l’embargo sur l’importation des armes à destination de la République centrafricaine sont dorénavant levées ? Telles sont de légitimes et pertinentes inquiétudes qui fusent des lèvres de tous les centrafricains et de toutes les centrafricaines qui n’ont pas hésité à prendre d’assaut l’enceinte du port Amont pour assister de visu à ce spectacle.

En réalité, c’est depuis plus de trois (3) ans que la résolution 2127 décrétant l’embargo sur l’importation des armes à destination de la RCA et les autres qui s’en sont suivies sont régulièrement foulées aux pieds par les autorités centrafricaines, d’une part, et par la communauté internationale par l’entremise de la Minusca, d’autre part. En effet, acquises à la cause de la mafia internationale dont les grandes multinationales qui produisent et alimentent le commerce des armes, elles ne peuvent faire autrement que d’instrumentaliser cette crise par le truchement d’importations frauduleuses d’armes de guerre  en faveur des forces non conventionnelles et au détriment des forces armées centrafricaines. Ces deux (2) containers ne sont que la partie visible de l’iceberg et Dieu seul sait combien d’autres, acheminés de la même manière, c’est –à – dire comme toute banale marchandise, et destinés aux seigneurs de guerre et aux bandes armées, se seraient retrouvés au Km5, à Ndélé, à Koui, à Bambari, à Kaga – Bandoro et dont les contenus auraient déjà servi à tuer des centrafricains ou continueraient de le faire. Qui est con ? N’est –ce pas la persistance de la crise sécuritaire qui justifie la présence du représentant spécial du secrétaire général des nations – unies en Centrafrique, avec des avantages tant matériels que financiers immensément monstrueux et colossaux ? N’est – ce pas le caractère intercommunautaire de cette crise, inventé de toutes pièces par la France, qui a fondé et continue de fonder le déploiement des forces onusiennes en Centrafrique ? N’est – ce pas sa persistance par l’alimentation permanente et le regain perpétuel des hostilités et des violences qui  fait engranger Total et qui donne leur raison d’être aux Ongs à buts humanitaires qui écument la Rca ?

Et quid de Touadéra ? Imposé à tout un peuple, au lendemain d’une élection présidentielle dont les résultats auraient été manipulés par un certain Charles Malinas, selon de cruelles vérités sorties de la bouche de Mme Samba – Panza, il lui aurait été demandé de se taire et de ne rien faire pour créer de l’ombre à ses parrains. En retour, il jouirait à satiété des délices du pouvoir et aurait une retraite bien dorée. Alors, comment voudriez – vous qu’il puisse aller à l’encontre de la communauté internationale, en dénonçant vigoureusement les pratiques illégales, illicites et mafieuses d’importations d’armes de guerre en faveur des seigneurs de guerre et des bandes armées et en imposant le réarmement des Faca par tous les moyens ? Ne serait – ce pas là lui demander de scier la branche d’arbre sur laquelle il est assis ?

Il ne peut faire autrement que de collaborer et de coopérer avec les égorgeurs de tout un peuple de peur de perdre son douillet fauteuil…..C’est ce qui illustre à merveilles le communiqué conjoint Gouvernement/ Minusca du 6 mars 2017. Un communiqué laconique dont les termes prouvent à suffisance que Touadéra et Sarandji n’en ont cure du peuple centrafricain et de son droit à la vie :

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Jean – Paul Naïba

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