Nation : Touadéra avec Michaëlle Jean à Bambari sans les députés de la Ouaka !

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                La députée de  Bakala avec les déplacés à Bambari

La secrétaire générale de la Francophonie continue son voyage en Centrafrique. Jeudi 13 avril, Michaëlle Jean s’est rendue à Bambari, ville symbole du pays et de la crise qu’il traverse. Une visite effectuée avec le président de la République, Faustin-Archange Touadéra.  Faustin-Archange Touadéra ne cache pas son plaisir d’être accueilli avec faste à Bambari. C’est la seconde fois en un mois que le président centrafricain se rend dans la capitale de la Ouaka depuis que les groupes armés ont quitté la ville. Lors d’une journée marathon, il accompagnait Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, venue pour trois jours en Centrafrique. Ils ont tour à tour rencontré les nombreux déplacés, victimes des récents affrontements qui ont eu lieu dans la région, les lycéens et visité l’hôpital qui a été partiellement détruit par un incendie.

La Francophonie en soutien

Au nom de son organisation, Michaëlle Jean a rappelé que la Francophonie avait, par un travail de lobbying, les moyens d’assurer un meilleur avenir à ces populations. « La Francophonie apporte de l’expertise, du renforcement de capacités. L’éducation, la formation, c’est notre cœur de métier et nous savons quels partenaires sont prêts à répondre. Le Canada est prêt à répondre, la France également. Et nous savons quels sont les acteurs qui peuvent faire en sorte que l’on arrive rapidement à Bambari à ce désir d’en faire un espace phare », a-t-elle déclaré.

En Centrafrique, l’OIF veut appliquer ce qu’elle a déjà tenté dans une douzaine de pays africains, à savoir développer des micro-projets à l’échelle locale pour relancer une économie fragile.

Source : RFI

NB : Il faut souligner que cette mission de Bambari a été effectuée sans la présence des députés de la Ouaka. Des hommes et des femmes qui sont des élus de la nation et qui ont de beaucoup de vérités à Mme Michaëlle Jean sur les difficiles conditions de vie de leurs populations, les nombreux cas de violations graves des droits humains, les responsabilités de la Minusca et du gouvernement et sur leurs espérances. Pourquoi Touadéra ne les ont – ils pas associés à cette mission ? Des compagnons gênants dont il n’en avait pas visiblement besoin. Mais, aux dernières nouvelles, ceux – ci auraient réussi à lui remettre leurs doléances avant qu’elle ne quitte Bangui.

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