Nation : Sarandji aurait remis 3 millions de Fcfa à Ramadan et Guétoro pour briser la grève….

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Selon des informations émanant des sources très proches des différentes centrales syndicales, le premier ministre Simplice Matthieu Sarandji aurait remis une enveloppe d’un montant de 3 millions de Fcfa à M. Ramadan, secrétaire général – adjoint de l’Ustc et à M. Guétoro, secrétaire général du GATPC en vue de briser le mouvement de grève en perspectives.  Cependant, cette  alléchante et  féérique offre aurait été catégoriquement rejetée par le secrétaire général de la centrale syndicale dénommée GSTC, M. Zho-Ponguélé. Cette information a été révélée à tous les travailleurs de Centrafrique, fonctionnaires et agents de l’Etat, réunis massivement en assemblée générale, le samedi dernier à la bourse de travail. Dès l’annonce de ce compte – rendu,  n’eussent été la sagesse des uns et la retenue d’autres, ces deux (2) renégats et ces traîtres auraient été sur – le champ  lynchés jusqu’à ce que mort s’en suive.

Du reste, ils en auraient suffisamment entendus de toutes les  obscénités et autres propos agressifs, désobligeants et injurieux, accompagnés d’un message fort de tous les travailleurs à porter à la connaissance de leur corrupteur Sarandji qui veut toujours user de la vieille et criminelle méthode : celle de « diviser pour mieux ». Une méthode de tricherie, de corruption, de débauchage,  de clientélisme et de favoritisme qui était en vogue sous le règne du général d’opérette François Bozizé et qui s’était traduite par une guerre ouverte et fratricide  entre un certain Noël Ramadan et Feu  Jacques Boti, appartenant à une même organisation syndicale. Une méthode à laquelle Sarandji, à l’époque directeur de cabinet de Touadéra, premier ministre, n’avait de cesse d’y recourir et continue allégrement à la grande surprise de tous les démocrates et de l’opinion nationale d’y recourir, comme l’a prouvé et continue de le prouver la présence, dans son gouvernement, des bras cassés, des débauchés et des baroudeurs politiques.

 Fort heureusement, cette méthode  n’est plus d’actualité et n’est plus acceptée ou est tout simplement farouchement rejetée  par une nouvelle génération de leaders syndicaux, tel que M. Zho – Ponguélé, soucieux désormais de la défense de l’intérêt général et de celui des masses populaires qui les ont élus et à qui ils sont tenus de rendre compte.

Rappelons que les différentes centrales syndicales, en général, et le GSTC, en particulier avaient appelé à une grève illimitée à compter du 5 octobre prochain, pour non seulement dénoncer le refus du gouvernement Sarandji de leur ouvrir ses portes mais surtout pour exiger et obtenir le paiement de deux (2) mois d’arriérés de salaires et de celui en cours. Face à la gravité de la situation, M. Sarandji ne pouvait avoir  d’autres flèches dans son carquois que celle d’écoute, du dialogue et d’échanges.

C’est ainsi que, lors de sa dernière rencontre à la primature avec ces leaders syndicaux, il leur a été annoncé l’heureuse nouvelle : la disponibilité du FMI à apurer les arriérés de salaires de Kolingba, de Patassé et de Djotodia. C’est l’annonce de cette promesse, à la base lors de l’assemblée générale du samedi dernier,  qui a finalement tempéré les ardeurs des uns et des autres et a milité en faveur du report de l’ultimatum du 5 octobre,  sous réserve toutefois de l’effectivité de la rencontre promise avec la délégation de cette institution financière internationale qui séjournait à Bangui.

Aux dernières nouvelles, il ressort de cet entretien tant attendu et tant souhaité par tous les travailleurs de Centrafrique que le FMI serait disposé à contribuer à l’apurement de tous les arriérés de salaires : ceux de Kolingba, de Patassé et de Djotodia, à partir de l’exercice budgétaire 2018…..

Affaire à suivre …. !

La Rédaction

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