Nation : Les députés et les leaders des partis politiques demandent à Touadéra de démettre Sarandji et son Gouvernement !

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Comme nous l’avons dit dans notre précédente parution, en lisant sur les réseaux sociaux une lettre d’invitation dont est destinataire le directeur général de la société POLYCARE, ayant le même format que celle  dûment signée, datée et envoyée à la présidente directrice générale de la société ICS par le premier ministre, Simplice Matthieu Sarandji, il n’est plus besoin,  il n’est plus effectivement besoin  d’une nouvelle preuve pour se rendre à l’évidence que celui à qui le président Touadéra a confié la responsabilité de gérer les affaires du gouvernement,  n’est qu’un affairiste, puisque cette attribution ne relève pas de sa compétence mais de celle d’un de ses multiples ministres – conseillers. Un premier ministre qui profiterait tout simplement de ses prérogatives pour inviter des hommes d’affaires véreux et de moralité douteuse dans le seul but de leur soutirer d’importantes commissions  contrepartie de mirobolantes et alléchantes promesses d’attributions de juteux marchés financiers et dans les domaines miniers et forestiers..

Alors qu’est – ce que les députés peuvent attendre maintenant de sa part, en ce qui concerne ses missions régaliennes de défense de l’intégrité du territoire national, de la protection des biens et des personnes et de la préservation des intérêts fondamentaux de l’Etat. Rien du tout. Son refus à peine voilé de rendre opérationnelles les faca, ne serait – ce que dans le cadre d’une coopération bilatérale avec quelques pays de la Ceeac pour une formation de trois mois accompagnée d’appuis matériels et logistiques, est patent et se passe de commentaires plus d’un an plus tard. Ajouté à cela, son silence sur les derniers actes de graves atteintes aux droits humains que ne cessent d’être victimes nos compatriotes à Nzacko, Bakouma, Mingala, Alindao, Bangassou et à Bria, il ne reste plus rien à attendre de lui, si ce n’est qu’aux députés de la nation de prendre leur responsabilité : la motion de censure.

Et sur ce point précis, aux dernières nouvelles, les députés de l’opposition en auraient saisi le mardi dernier le bureau de l’assemblée nationale pour en débattre. Il en serait ressorti une rencontre entre le président de l’assemblée nationale et le président de la République pour conduite à tenir ou décision..Et dans le cadre de la rencontre hebdomadaire entre le bureau de l’assemblée nationale, composé des présidents de toutes les commissions et des groupes parlementaires et le président Touadéra, cette question aurait fait l’objet d’ âpres échanges. A l’arrivée, il en serait ressorti sans ambages et sans fioritures la démission pure et simple de M. Sarandji et de son Gouvernement pour INCOMPETENCE NOTOIRE dans les meilleurs délais.

Et au moment où ces lignes sont en train d’être tracées, les leaders des partis politiques lors d’une rencontre avec les leaders des partis politiques auraient eux aussi enfoncé le clou en demandant tout simplement en langage diplomatique au président de la République de prendre ses responsabilités. Ce qui signifie en français facile de se séparer de son ami et de nommer à sa place un autre centrafricain plus politique, plus élégant, plus technocrate, plus courageux et plus ferme.

Affaire à suivre ….. !

Jean – Paul Naïba

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