Depuis un certain temps, il ne se passe pas un seul jour sans que l’on n’entende dire dans les organes de la presse écrite et qu’on ne lise dans les journaux en ligne des informations de sources généralement dignes de foi dénonçant la mauvaise gestion du prestigieux ministère de la défense nationale par un certain Joseph Yakété. Celui – là qui a obtenu 0% au dernier scrutin présidentiel mais qui, pour avoir mystérieusement soutenu le candidat Touadéra avec ses 0% au deuxième tour et par des manœuvres politiques dont il a seul le secret, a été retenu pour gérer cet important département.
Comme nous l’avons annoncé hier dans les colonnes du journal « Le Démocrate », voici une copie de la décision rétrogradant, mettant à la retraite ou révoquant plus d’une trentaine de militaires. Une décision qui aurait été signée sans l’avis technique du premier bureau et qui ne comporterait pas d’article 2, alors que les articles 1er et 3 y sont bien visibles et lisibles.
Pourquoi cette omission de l’article 2 ? Ces militaires dont les noms et matricules figurent sur cette décision ont – ils été rétrogradés et mis à la retraite avec droit à pensions ou tout simplement rétrogradés et radiés des forces armées centrafricaines sans droit à pensions ? Comment un ministre digne de la République peut – il être capable de commettre une telle faute, celle d’apposer son auguste signature au bas d’une décision truffée de cette grossière erreur ? Serait – ce à dessein ?
Pis, des numéros de matricule fictifs ou tout simplement faux auraient été affectés à ces militaires à l’exemple de ce militaire à qui on aurait affecté le matricule 2609, alors que son vrai matricule est 2709.
A quel jeu alors serait en train de jouer le ministre de la défense nationale, M. Joseph Yakété ? Après avoir constitué un frein à la réhabilitation des forces armées centrafricaines, étant un bras invisible, comme laisseraient croire certaines sources bien informées, des ces puissances qui tireraient grandement profits de cette crise et qui travailleraient à ce que les Faca ne puissent pas reprendre service ou être purement et simplement opérationnelles, ne serait pas en train de vider la grande muette de toutes ses compétences et de toutes ses valeurs sûres ? Mais, en faisant cela, ne serait – il pas aussi de créer les conditions pour de nouvelles tensions inutiles dont on n’a pas besoin ? Terrible, n’est – ce pas ?
Affaire à suivre….. !
La Rédaction
