Nation : Et Touadéra ne dit rien sur ce qui se passe à Bakala, Mbrès, Ippy, Ndassima et à Bria….

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Et Touadéra ne dit rien sur ce qui se passe à Bakala, Mbrès, Ippy, Ndassima et à Bria. Terrible, n’est – ce pas ? N’a – t – il pas été élu par tous ceux – là qui tombent tous les jours que Dieu fait sur cette terre des hommes, sous les balles des seigneurs de guerre et des bandes armées ? N’a – t – il pas été élu par tous ceux – là dont les maisons et les greniers sont incendiés tous les jours et qui sont contraints de quitter leurs villages pour se refugier en brousse et y vivre comme des animaux ? A – t – il été élu pour le bonheur ou pour le malheur du peuple centrafricain ? Son silence inouï sur les crimes de guerre les plus odieux dont se rendent responsables tous les jours un certain Sidiki qui se vanterait même d’être son demi – frère, dans l’Ouham – Pendé, un certain Al – Katim dans la Nana – Gribizi, un certain Nourreldine Adam dans la Haute – Kotto et la Vakaga, un certain Abdoulaye Hissène dans la Bamingui – Bnagoran et un certain Ali Darass dans la Ouaka et présentement dans la Basse – Kotto, ne serait – il pas tout simplement de nature à réconforter dans leur thèse ceux qui chantent urbi et orbi qu’il serait imposé à tout un peuple par Charles Malinas ? A ce titre, seuls ses intérêts et la préservation de son fauteuil, à travers la stricte observation de la loi du silence, seraient – ils ses soucis ?

 Tel est le terrible et surprenant constat fait par tous et telles sont les questions   qui ne cessent de fuser des lèvres de tous les centrafricains de l’est à l’ouest du sud au nord, depuis le début de ces terribles affrontements entre la coalition FPRC/RPRC/MPC de Nourreldine Adam et l’UPC du mercenaire peuhl d’origine nigérienne, Ali Darass.

Des affrontements qui auraient fait de nombreuses pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels à Bakala, vidée de ses 18.000 habitants, aux Mbrès, à Ippy, à Ndassima pour ne citer que ces villes – là, sans que cela ne puisse l’émouvoir et susciter une vigoureuse réaction de sa part : sortir du piège à rats de la Minusca et rendre opérationnelles les faca, seules capables de défendre l’intégrité du territoire national, d’assurer la protection des populations civiles et de veiller à la préservation de la défense des intérêts fondamentaux de l’Etat.

A ce rythme, quel bilan fera – t – il à la nation, lors de la célébration de l’anniversaire de sa prise de fonction, le 30 mars  prochain ? Décidemment, Touadéra n’a pas la solution à la crise actuelle et passe le plus clair de son temps à user de sa prétendue légitimité pour se servir et non servir les centrafricains.

Jean – Paul Naïba

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