Nation : Droit de Réponse au Journal Médias + : J’ai honte, M. le président Ziguélé !

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Sandy

Le retour à l’ordre constitutionnel devait changer beaucoup de choses, nous ne comprenons plus le rôle du Haut Conseil de Communication en République Centrafricaine. Pour soixante mille Francs Cfa, on achète des gros titres pompeux au contenu vide dans les journaux de la place. Les informations sont publiées à la va vite sans pour autant que les investigations soient menées, les journaux de la place à Bangui font systématiquement du plagiat pour certains, d’autres font carrément le sensationnel soit pour exister, soit pour vivre. Dans les deux cas, cela reste de l’amateurisme et non du journalisme.

Le métier du Journalisme est un métier noble, les apprentis sorciers se croient tout permis en Centrafrique par ignorance du métier qu’ils exercent. QUEL EST LE ROLE DU JOURNALISTE ? Le travail du journaliste consiste principalement à recueillir des informations sur un événement de l’actualité ou sur un sujet particulier (en consultant les dépêches des agences de presse, en interrogeant des spécialistes ou des témoins et en s’appuyant sur différentes sources). Et à écrire des articles ou à publier des reportages (écrits, audio, photos ou vidéo). Dans un journal ou un magazine, dans une émission de radio ou de télévision  sur Internet ou d’autres médias de masse. Cette activité peut se pratiquer sous différentes formes selon la fonction qu’occupe le journaliste.

 On parle de rédacteur pour le journaliste qui rédige des articles de presse, de reporter quand il rapporte les faits dont l’objectif est d’informer le public, de Chroniqueur ou de critique quand les articles sont spécialisés dans un domaine particulier (dramatique, musical, arts, éditorialistes (ou billettiste) s’il doit mettre en avant son opinion ou celle de sa rédaction. Lorsque le journaliste effectue une enquête plus approfondie sur un sujet donné, on utilise également le terme de journaliste d’investigation.

Et pourtant il n’y’a pas qu’en Centrafrique que le soleil brille avec force, nous sommes tentés de croire que c’est le fait que le soleil se trouve au-dessus de la tête de nos journalistes gombos qui font qu’ils ne réfléchissent pas assez mais cette interrogation est fausse, parce que chez nos voisins au Cameroun, il y’a aussi le soleil comme chez nous. Finalement, c’est de la mauvaise foi  que les journaleux de Centrafrique jettent de l’opprobre sur les autorités de la place pour 60 mille Francs Cfa.

En plus, venant d’un Conseiller du Haut Conseil de la Communication, Ancien Ministre sous le régime du défunt président Patasse. L’accord décrié dans ses colonnes de Média plus dont il est le rédacteur en Chef, Monsieur Sandy Emmanuel Cyrus, déclare que l’accord politique que le président du MLPC, Martin ZIGUELE a signé avec le président TOUADERA a été fait sans que le bureau politique ne soit au courant.

Ce qui est totalement faux, cet accord politique a été fait dans la plus grande transparence, les membres du bureau politique existent, ils peuvent être contactés si les choses n’avaient pas été claires. Pourquoi inventer des histoires ? Le MLPC est l’un des plus grands partis en Centrafrique avec des bureaux implantés dans toutes les préfectures, le président Martin ZIGUELE ne se permettrait jamais le luxe de faire une telle chose.

S’agissant du rédacteur en Chef, Cyrus Emmanuel SANDY, il serait décrit comme un Journaliste de grande renommée, directeur de publication du Quotidien Médias + selon le journal en ligne MBIPATISIRIRI. Si c’est cela le journalisme en Centrafrique, les blogueurs en France et ailleurs n’ont pas grand-chose à envier à ceux qu’on appelle journaliste par erreur ou par simple bêtise.

Si une investigation avait été menée en amont, ce rédacteur en chef qui semble tout ignorer du fonctionnement d’un parti politique, aurait compris que la seule instance qui prend les décisions au sein d’un parti est certainement le bureau politique. Surtout un accord d’une importance capitale ne peut se faire sans au préalable recueillir les avis desdits membres du bureau. Donc arrêtons de rêver et travaillons pour le développement de notre pays.

La Rédaction

Jean – Paul Naïba

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