Mali : le procureur de la République de Bamako ouvre une enquête contre les dirigeants de l’Azawad pour terrorisme

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Mali : le procureur de la République de Bamako ouvre une enquête contre les dirigeants de l’Azawad pour terrorisme

Trois scénarios attendent « l’Accord de paix d’Alger ».

Le ministère public de la capitale malienne, Bamako, a annoncé l’ouverture d’une enquête contre les dirigeants des fronts armés de l’Azawad pour financement du terrorisme, blanchiment d’argent et détention d’armes militaires, une mesure attendue après la reprise du pouvoir par le régime. sur la ville stratégique de Kidal, qui était un bastion de ces mouvements. Les cibles de cette mesure sont certains des dirigeants des mouvements azawadiens signataires de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus Algérie 2015, ainsi que deux dirigeants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, Iyad Ag Ghali, émir du soutien à l’islam et aux musulmans, et son adjoint, Mohamed Koufa.

Selon le journaliste d’Azawadi @HousseyneAg l’affaire concerne :

– Bilal Ag Sharif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad et son chef de cabinet, Mohamed Ag Najem ;

– Al-Abbas Ag Intalla, président du Conseil suprême pour l’unité de l’Azawad, et son chef de cabinet, Ashafi Ag Bohda. – Ibrahim Ould Handa, secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad, et son chef de cabinet, Hussein Ghoulam ;

– Fahd Ag Mahmoud, chef du mouvement Gatia, et Hanoun Ould Ali, membre du mouvement arabe Azawad. Depuis que l’armée malienne et Wagner ont occupé Kidal à la mi-novembre, le processus de paix international parrainé par l’Algérie est devenu une source de polémique, selon l’analyste politique de l’Azawadi Mohamed Ag Ismail, qui a présenté trois scénarios, dans un article qu’il a écrit pour le site algérien eldjazairdiplomassiya.dz 

Trois scénarios attendent « l’Accord de paix d’Alger » :

Le premier scénario : Relancer le processus de l’Accord d’Alger et engager un dialogue politique avec les radicaux maliens, à travers la possibilité de revenir à la table des négociations et de mettre en œuvre l’Accord d’Alger s’il existe une réelle volonté garantissant la mise en œuvre de certaines politiques, sécurité et aspects de développement et garantit la sécurité et la dignité des dirigeants des mouvements azawadiens inscrits dans le cadre stratégique permanent.

Le deuxième scénario : Combiner le pouvoir et la politique. Il est prévu que Bamako combine l’ouverture des canaux de dialogue avec ceux des mouvements de l’Azawad qui sont prêts à s’adapter à la situation actuelle et à en bénéficier, tout en combattant les dirigeants de le cadre stratégique permanent au nom du terrorisme. Cela passe par la poursuite de la politique du diviser pour l’emporter en contenant certains chefs et cadres tribaux et religieux touaregs et arabes dans l’Azawad afin de retirer le plus grand nombre possible de jeunes combattants du cadre stratégique permanent afin de l’affaiblir.

Troisième scénario : la guerre ouverte et le terrorisme international qui en profite. Certains décideurs maliens sont convaincus de la possibilité d’imposer la sécurité et la paix à la lumière des nouvelles alliances, à commencer par la coopération militaire avec la Russie et l’alliance militaire des trois pays africains. Les pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso), ce qui prolongera la crise que les parties internationales en conflit pour la région exploitent à leur avantage au détriment de la souveraineté, de la sécurité et de la stabilité nationales.

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