M. Touadéra et M. Sarandji, ni Jésus ni Paul n’ont été indifférents face à la politique !

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Depuis son retour de la ville d’Alindao où  un véritable carnage, dont la nouvelle de la préparation  a non tantum fuité, sed etiam est parvenue jusque dans les oreilles du premier ministre Sarandji qui n’a rien pu faire pour le prévenir et qui a même laissé faire, a été perpétré le jeudi 15 novembre 2018 par les djihadistes à la solde de l’UPC d’Ali Darass, le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga est désormais accusé du crime de lèse – majesté.

Son seul tort : avoir organisé une conférence de presse au cours de laquelle il a invité tous les chrétiens et tous les soldats du Christ, conformément à la décision de tous les évêques rendue publique par un communiqué de presse, à consacrer la journée des festivités du 1er décembre au jeûne et à la prière à la mémoire de toutes les victimes de cette tragédie. Dès lors, il ne fait plus aucun pour le régime de Touadéra et de son cher âiné Sarandji, que cet appel émanant de l’autorité suprême de la toute puissante Eglise Catholique Centrafricaine, la seule force morale qui existe encore dans ce pays, ne peut  évidemment être interprété que comme un acte de sédition, de trouble à l’ordre public et d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Il l’aurait donc voulu.

Alors, des messages de réplique fusent de toutes parts, dans les journaux instrumentalisés par le pouvoir  pour  quelques vieux billets de banque et sur les antennes de certaines stations – radios de la place au premier desquelles  la radio nationale qui n’est pas passée par quatre (4) chemins pour censurer purement et simplement la bande sonore de la conférence de presse sus – évoquée. Des messages de haine, d’appel à la violence et de remise en cause de la mission de l’Eglise dans toute société humaine. Le dernier de ces messages est celui du premier ministre Simplice Matthieu Sarandji qui a traité le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga de menteur, dans une bande sonore largement diffusée.

Quel mauvais procès ! L’Eglise n’est – elle pas le moyen que Dieu a choisi pour faire connaitre sa volonté aux hommes ? Cette volonté qui est révélée dans sa Parole, la Bible, n’est – elle pas la « colonne et l’appui de la vérité » ? L’Eglise n’est –elle  pas cette assemblée de croyants montant ce qu’ils ont vu et entendu, rassemblant et constituant un peuple qui doit être le porteur de la pensée divine à l’humanité entière ? Tous les chrétiens ne sont – ils pas des ambassadeurs du Christ, comme si Dieu exhortait par eux pour remplir un rôle dans le ministère de la réconciliation et être pleinement au service de leurs semblables ?

Pour tenter de répondre à toutes ces interrogations dans notre société enlaidie et entièrement possédée par les forces des ténèbres au service du Diable qui travaillent activement  depuis plus de deux (2) années à faire de la République centrafricaine l’un des états – majors du prince de ce monde où doit sévir le règne implacable de la terreur, de la haine et de l’injustice, le journal en ligne « La Voix des Sans – Voix » a jugé utile de revenir sur ce que Jean – Paul pensait de la Laïcité et de l’invitation faite par le Christ à ses disciples par la célébré Parabole : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » :

« 2005 : Anniversaire de la Loi de séparation des Églises et de l’État. Jean-Paul II, dans l’une de ses dernières lettres à Mgr Ricard, président de la Conférence des évêques de France, a pu dire que le principe de laïcité, bien compris,  » rappelle la nécessité d’une juste séparation des pouvoirs qui fait écho à l’invitation du Christ à ses disciples : “Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”  » (11/02/2005). Le P. Debergé nous propose ici de relire ce passage célèbre (1).

Qu’est-ce qui, dans le message du Christ, rejoint le cœur de la laïcité dans son rapport à la conscience, aux pouvoirs politiques et religieux ? Laïcité est entendue ici au sens de distinction et d’autonomie des sphères spirituelles et temporelles. À relire les évangiles, nous nous trouvons devant un paradoxe : alors que Jésus semble relativement ouvert à ceux qui exercent à son époque le pouvoir politique, il se montre intraitable vis-à-vis de ceux qui exercent le pouvoir religieux.

Jésus face au pouvoir politique

Pour l’historien, il n’est pas facile de déterminer avec exactitude l’attitude de Jésus vis-à-vis du pouvoir politique en général et de l’empire romain en particulier. Comme tout Juif, Jésus devait connaître l’histoire de son peuple et ses interférences politiques. Concrètement, il a vécu l’occupation romaine. Dans l’évangile de Luc affleure ici ou là l’actualité : répression de Pilate envers des Galiléens ou menaces de mort par Hérode Antipas (Lc 13,1 et 31).

Suivons le récit de Luc. Si Jésus parle volontiers des grands de ce monde, de leur luxe, de leurs festins et de leurs guerres, s’il dénonce leur prétention à se faire appeler « bienfaiteurs », jamais on ne le voit contester le pouvoir de l’empereur ou du roi Hérode Antipas. Tout au plus affirme-t-il à ceux qui lui apprennent qu’Antipas veut le tuer, que rien ne l’empêchera d’accomplir sa mission ou, lorsqu’il avertit les siens qu’ils auront à comparaître devant les gouverneurs et les rois, que les persécuteurs ne pourront rien contre eux (2).

Jésus ne donne pas de directives proprement politiques à ses disciples, pas plus qu’il ne demande aux publicains ou aux centurions qu’il rencontre d’abandonner le service de l’État. Il invite à aimer et à prier pour ses ennemis (Lc 6, 27-35). Ainsi, lorsqu’on vient l’arrêter, ordonne-t-il à ses disciples de ne pas utiliser les armes et il proteste contre ceux qui le prennent pour un brigand (Lc 22, 47-53).

Certes, le message de Jésus et ses appels à la justice ou à l’amour des ennemis ont des incidences sur la réalité politique. Mais il faut reconnaître qu’en tant que messager et artisan du Royaume de Dieu, il n’a jamais prétendu que son pouvoir se substituait à celui des rois de ce monde (voir Lc 4, 5-6 ; Ac 1, 6). Un passage mérite ici notre attention, celui du denier à César.

« S’étant postés en observation, [les scribes et les grands prêtres] envoyèrent à Jésus des indicateurs jouant les justes ; ils voulaient le prendre en défaut dans ce qu’il dirait, pour le livrer à l’autorité et au pouvoir du gouverneur. Ils lui posèrent cette question : « Maître, nous savons que tu parles et enseignes de façon correcte, que tu es impartial et que tu enseignes les chemins de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis oui ou non de payer l’impôt à César ? » Pénétrant leur fourberie, Jésus leur dit : « Faites-moi voir une pièce d’argent. De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ?  » Ils répondirent :    « De César ». Il leur dit : « Eh bien, rendez à César    ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » » (Lc 20, 20-26 ; voir également Mc 12, 13-17 et Mt 22, 15-22) (3).

Cet épisode est rapporté par les trois synoptiques au début des controverses à Jérusalem. Il se comprend à la lumière de l’attitude de Judas le Galiléen, un résistant qui s’était opposé au recensement de Quirinius et qui avait condamné le paiement du tribut à César comme contraire à l’autorité exclusive de Dieu sur Israël (voir Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, II, §118). Les adversaires de Jésus posent donc la question de savoir si un Juif fidèle devait reconnaître, en payant l’impôt, les droits de César sur la terre d’Israël (4).

On voit le piège : si Jésus interdit de payer l’impôt, il peut être dénoncé aux Romains comme opposant ; s’il invite à payer l’impôt, il apparaît au peuple comme un traître à Israël et à son Dieu. Jésus brise le piège : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Il affirme que César n’est pas l’opposé de Dieu et qu’il y a place pour une certaine souveraineté de César. Par le fait même, il laisse supposer qu’il n’y a pas d’hostilité de principe entre César et Dieu, et qu’il existe entre l’Empire et la communauté juive une possibilité pratique de co-existence.

L’enseignement est nouveau dans une société teintée de théocratie. Les Sadducéens considéraient la vie politique et la vie religieuse comme hétérogènes (on va au Temple, on collabore avec Rome) ; les Zélotes, eux, ne reconnaissaient que le Royaume de Dieu ; Jésus brise l’unité totalisante de la théocratie. Mieux, en ne contestant pas l’existence du pouvoir impérial, il ouvre un espace positif au politique.

Mais, en demandant de « rendre à Dieu ce qui est à Dieu », il affirme qu’aucun César ne peut prétendre être le maître absolu des hommes, car seul Dieu demande le tout de l’homme. Jésus s’oppose ainsi à toute adoration de César, et ramène le politique à ce qu’il est : une activité humaine que le Royaume de Dieu pénètre comme toute réalité. Là-dessus, il nous faut maintenant relire un passage de la lettre de Paul aux Romains.

Paul devant les autorités

« Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner. En effet, les magistrats ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu n’avoir pas à craindre l’autorité ? Fais le bien et tu en recevras des éloges ; car elle est un instrument de Dieu pour te conduire au bien. Mais crains, si tu fais le mal ; car ce n’est pas pour rien qu’elle porte le glaive : elle est un instrument de Dieu pour faire justice et châtier qui fait le mal. Aussi doit-on se soumettre non seulement par crainte du châtiment, mais par motif de conscience. N’est-ce pas pour cela que vous payez les impôts ? Car il s’agit de fonctionnaires qui s’appliquent de par Dieu à cet office. Rendez à chacun ce qui lui est dû : à qui l’impôt, l’impôt ; à qui les taxes, les taxes ; à qui la crainte, la crainte ; à qui l’honneur, l’honneur » (Rm 13, 1-7).

En méconnaissant l’enracinement historique de cette exhortation, on l’a parfois interprétée comme un enseignement sur l’essence divine de tout pouvoir. On s’en est servi pour défendre des régimes tyranniques. À l’opposé, on a fait remarquer que le propos est lié à la conjoncture de l’époque. Paul ne voyait rien alors qui puisse autoriser les chrétiens à se rebeller. Peut-être avait-il un motif apologétique : dans une situation où les premiers chrétiens étaient minoritaires, il tenait à affirmer leur loyauté envers le pouvoir et évitait, de la part des Romains, tout risque de persécution. Autre hypothèse : face à une communauté chrétienne qui se savait « dans les derniers temps » et aurait pu se croire affranchie de tous ses devoirs envers les autorités en place, Paul rappelait une juste attitude.

Replaçons le passage dans son contexte. Paul vient d’exhorter les chrétiens de Rome à  « ne rendre à personne le mal pour le mal, ayant à cœur ce qui est bien devant tous les hommes, en paix avec tous si possible, autant qu’il dépend de vous » (Rm 12, 17-18). Il a défini les rapports et les devoirs concrets de chaque chrétien vis-à-vis des autorités, en particulier magistrats et percepteurs des taxes. Il enchaîne maintenant sur la seule attitude possible : « Que chacun se soumette aux autorités en charge » (Rm 13, 1).

Pour Paul, cette soumission répond à un ordre voulu par Dieu « car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu… » Mais, à l’opposé d’une attitude passive, il recommande une soumission « par motif de conscience ». En  insistant sur la nécessité de payer les impôts ou les taxes, il lui importe que soient accomplis les devoirs civiques. Le bon citoyen n’a rien à craindre, les « rebelles » si. Dans un monde marqué par une conception de l’autorité héritée de l’Ancien Testament et d’une certaine culture grecque, Paul dit aux chrétiens de Rome qu’ils ne peuvent se placer ni au-dessus ni à côté de ceux qui exercent le pouvoir. Les autorités et les institutions civiles ne sont pas mauvaises. Reflets de la Puissance divine, elles participent même à son œuvre. « Instrument de Dieu pour conduire au bien, pour faire justice et châtier qui fait le mal », elles exigent respect et obéissance. À chacun donc d’être un bon citoyen, en recherchant, à l’époque et dans    la situation qui sont les siennes, les modalités concrètes de son civisme pleinement vécu et reconnu.

Finalisé par le principe du bien commun, l’exercice du pouvoir n’est pas laissé à l’arbitraire de ses détenteurs. Ceux qui outrepassent leurs droits perdent leur autorité. Ils se soustraient ainsi à ce qui justifie leur pouvoir, et se privent du droit à l’obéissance. On peut être alors amené, en conscience, à désobéir. La réalité politique n’est ni absolue, ni opaque à la souveraineté de Dieu. Si toute autorité mérite respect, au-dessus d’elle se trouve une autre Autorité. C’est une limite pour ceux qui voudraient se comporter en maîtres absolus. Leur pouvoir ne leur appartient pas, c’est un pouvoir délégué. Et si un culte doit être rendu, c’est à Dieu seul ! Aucun pouvoir ne peut donc être sacralisé. Il faut savoir dire « non » à César (à tous les Césars) quand il(s) réclame(nt) ce qui appartient à Dieu.

Jésus face au pouvoir religieux

Abordons maintenant – plus brièvement –  la manière dont Jésus s’est situé face au pouvoir religieux. Luc, là encore, nous servira de guide. Premier et terrible constat : Jésus est mort de s’être opposé aux religieux de son temps. Au terme de son ministère, l’expulsion des marchands du Temple a plus particulièrement scellé l’opposition de Jésus à un système incompatible avec l’annonce de la Bonne Nouvelle du Royaume ; alors les grands prêtres se dressent (5). On a là une étape décisive dans sa marche vers la mort.

Déjà, au cœur de sa prédication, figuraient la contestation du système religieux en place et l’annonce d’une Bonne Nouvelle où, inlassablement, il rappelait le primat de la personne humaine. En pardonnant les péchés, Jésus se présentait, en effet, comme le Messie pleinement associé à la puissance de Dieu (Lc 5, 20). Par le fait même, il renversait le système sacrificiel établi pour obtenir ce pardon des péchés (6). En allant manger avec les publicains, en s’exposant aux souillures que comportait tout contact avec les pécheurs, il prenait le contre-pied des lois de la pureté et de l’impureté (Luc 5, 29-32 et 15, 1-2) ; il montrait ainsi que le devoir de pardon et de réconciliation passe avant toute règle de séparation. Enfin, en rétablissant le sabbat comme temps de libération au service de l’homme, il subordonnait les pratiques morales et religieuses au bien de l’homme et concluait : « Le Fils de l’homme est maître du sab-bat ! » (Lc 6, 5).

Étrangement, alors que Jésus, dans les évangiles, ne se présente jamais dans une attitude sacerdotale, la Lettre aux Hébreux, vers la fin du siècle, dit pourtant qu’il est le « Grand prêtre » qui a accompli une fois pour toutes le sacrifice qui a sauvé l’humanité. Grand prêtre non pas en vertu de la loi de séparation, mais bien en se rendant solidaire des hommes, en s’assimilant à eux, en devenant frère parmi des frères (He 2, 11-17). De la même manière, ajoute la lettre, en participant au sacerdoce du Christ, les croyants, sans aucune différenciation, offrent au Père le culte de leur vie réconciliée avec lui, de leur vie solidaire dans l’amour de leurs frères : un culte désormais étranger à la logique de la séparation entre le profane et le sacré, un culte qui s’élève dans le sanctuaire du monde (He 10, 19-20 ; 13, 1-3).

Conclusion : vivre en laïcité

Tout en évitant de se faire « l’instrument d’une opération de récupération qui ne serait, par un détour subtil, qu’un avatar d’un triomphalisme aujourd’hui heureusement répudié » (René Rémond), il n’est pas illégitime de penser que la laïcité a des origines dans la révélation biblique. Celle-ci affirme que le monde a sa consistance et son autonomie propres, qu’il est le lieu où s’exerce pleinement la responsabilité des hommes à l’égard de la création qui leur a été confiée, à travers des médiations humaines (politiques, sociales, éducatives etc.) qui sont au service du bien commun.

Affirmer que la laïcité a des origines dans la révélation biblique, c’est reconnaître que le Dieu de la Bible qui s’est fait présent et actif, de manière unique, dans l’événement Jésus-Christ, a aboli toutes les lois et les pratiques (« religieuses ») qui contribuaient à établir une frontière entre le « profane » et le « sacré », le « pur » et l’ « impur ». De ce fait, le croyant se situe non pas en dehors du monde – pas plus que le Dieu qu’il vénère – mais au coude à coude avec les autres hommes. Engagé sur un même chemin, affronté à des choix et des décisions difficiles, il témoigne de sa foi et de son espérance, mais dans la reconnaissance de la grandeur de la conscience de chacun et de son primat sur les dogmatismes de toutes sortes.

Affirmer que la laïcité a des origines dans la révélation biblique et son annonce d’un Royaume de Dieu qui est à la fois présent et à venir, c’est reconnaître que le monde, l’Église, l’histoire de l’humanité et la conscience du croyant sont sous le signe de la relativité. Aucune institution terrestre n’est divine ; toute sacralisation ou identification avec Dieu est donc exclue.

Inscrire la fidélité à l’évangile dans le respect de la laïcité, ce sera pour les communautés chrétiennes apprendre à dialoguer avec le monde (7), en ne se substituant pas aux institutions politiques ou sociales nécessaires à la vie commune. Dans le débat démocratique, ce sera défendre la dignité de chaque personne, et donc le droit de chacun à user pleinement de sa conscience. 

Comme signes d’un autre Royaume et d’une autre Seigneurie, ce sera aussi affirmer que seule la reconnaissance de Dieu comme source et terme de l’histoire peut éviter aux hommes d’absolutiser leur nation, leurs idées, leurs partis ; seule, elle peut les aider à échapper à l’illusion d’un bonheur ou d’un salut qui ne serait le fruit que du seul exercice du pouvoir ou des seules luttes humaines. Enfin, inscrire la fidélité à l’Évangile dans le respect de la laïcité, ce sera surtout être les témoins de la force de l’amour et du pardon de Dieu qui réconcilie les hommes plus fortement que les différences politiques et sociales ne les divisent. 

À l’opposé d’un « contre-projet culturel et social », l’Évangile peut être alors une « puissance de renouvellement », « un message de vérité, de liberté et d’amour capable de façonner des existences solides et de construire une communauté humaine à l’abri des démons de l’individualisme, des réflexes xénophobes » ainsi que des seules logiques économiques qui font souvent passer les impératifs des techniques ou de la rentabilité avant le souci des personnes, des dérives – surtout religieuses – de l’irrationnel et du fondamentalisme ».

Touadéra et M. Sarandji, voilà ce que nous pouvons apporter dans le débat démocratique : un certain sens de la vie en société. Parce que la cause de Dieu et celle des hommes sont inséparables.

La rédaction

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