M. Euloge Doctrouvé Koï, rapporteur général et porte – parole de l’une des milices de l’association des malfaiteurs au pouvoir à Bangui, depuis mars 2016, dénommée « Synergie Centrafricaine », a été enlevé dans l’après – midi du mercredi 4 mars 2020, entre le Bar « Mirandela » et le lycée de Miskine, par des agents de la police relevant de la CNS, sur instructions d’un certain Henri Marie Dondra, ministre des finances et du budget, 1er secrétaire exécutif national du parti – Etat « MCU », chef d’entreprises et partenaire financier de plusieurs sociétés de la place. L’homme le plus puissant du régime de Touadéra qui fait la pluie et le beau temps, en marchant allègrement et fièrement sur les lois et règlements de la République, reprocherait à sa victime d’avoir voulu faire des lives le concernant. En effet, il y a seulement quelques heures, l’on pouvait lire sur les réseaux sociaux le message suivant, publié sur la page Facebook de Doctrouvé :
« Chers tous, voici, dans l’ordre de présentation, les 10 thématiques qui marqueront les lives sur Henri Marie DONDRA :
1: Gestion tribale: cas du dernier mouvement du Ministère ; des noms à l’appui
2: Chaotique parcours scolaire
3: De l’UBAC à la BPMC: que retenir?
4: Les en-dessous de la cooptation au FAGACE
5: Cupidité et corruption au FAGACE
6: Diagnostic d’une communication téléphonique nocturne ayant duré 2h.
7: Diagnostic des stratégies et ambitions électorales
8: Les pratiques ésotériques
9: Immoralité sexuelle et trahison
10: Le statut sérologique
NB: A la suite de ces lives, la Synergie procédera à l’organisation d’un point et d’une conférence de presse, de deux débats radiophoniques, d’un sit-in et d’une gigantesque marche pour demander le limogeage pur et simple de Monsieur Henri Marie DONDRA. »
En réponse à cette menace, comme dans un film western, Dondra a pris son adversaire de court, en dégainant plus vite que son jeune adversaire du MCU autant que lui, afin d’empêcher la mise en œuvre de cette nouvelle offensive communicationnelle à but déstabilisateur contre sa personne.
La rédaction