M. Dondra, que dites – vous de la disparition des dossiers de paiement des créances dues à deux (2) fournisseurs de l’Etat au niveau de la direction de la dette ?

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Selon des informations dignes de foi en notre possession, des fonds de dossiers de paiement des créances dues à deux (2) fournisseurs de l’Etat, dûment revêtus de l’accord du premier ministre, Simplice Matthieu Sarandji, régulièrement notifiés par le ministre des finances et du budget, M. Henri Marie Dondra et transmis depuis plus de trois (3) semaines à la directrice de la dette pour leur validation et nécessaire à faire auraient été portés mystérieusement disparus.

En réponse à leurs persistantes inquiétudes sur le non traitement à y réserver par la direction de la dette, il leur aurait tout simplement été demandé de produire les copies desdits dossiers. Une demande à laquelle les deux (2) fournisseurs de l’Etat auraient déféré sans chercher à se poser un certain nombre de questions mais une demande qui pose dans toute sa nudité la problématique de la mauvaise gestion des dossiers des administrés et la lenteur légendaire à y donner suite.

Comment un dossier revêtu de l’accord du premier ministre, chef du gouvernement, et du ministre des finances et du budget, en sa qualité d’ordonnateur principal des dépenses de l’Etat peut ne pas non seulement être traité 48 heures plus tard mais surtout être porté disparu, alors qu’il était censé se retrouver dans le parapheur des courriers à traiter en urgence ? Cette absence de diligence n’est – elle pas l’expression d’une certaine carence ou ne traduit –elle pas tout simplement une certaine propension à vendre le service de l’Etat contre des espèces sonnantes et trébuchantes ? Comment le ministre des finances et du budget peut – il ne pas être mesure de faire assurer le suivi des dossiers à traiter en urgence et en cas de besoin de  demander des comptes à ses plus proches collaborateurs, à l’exemple de la directrice de la dette ? Sait – il au moins que l’un des fournisseurs a perdu la mère de son enfant du fait du retard pris dans la procédure de règlement de ses créances ? Sait – il au moins qu’il ne demande pas de l’aumône ou de la charité mais qu’il exige de l’Etat le paiement de ses créances dont la contrepartie a déjà fait l’objet de réception définitive et que du fait de toutes ces tergiversations il ne cesse d’être victime de permanentes menaces de la part de sa banque et de ses partenaires ? Sait – il au moins  que toutes ces tergiversations constituent tout simplement une faute lourde, un acte de rébellion et un acte manifeste de désobéissance à la hiérarchie et à l’autorité légale ?

Affaire à suivre…. !

Jean – Paul Naïba

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