LE POUVOIR DE BANGUI : DE LA NULLITÉ ABSOLUE À L’ECHEC TOTAL….

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LE POUVOIR DE BANGUI: DE LA NULLITÉ ABSOLUE À L’ECHEC TOTAL
DES TENTATIVES DESESPRÉES D’INSTAURATION D’UNE DICTATURE VIOLENTE,
LE PROJET DE… GÉNOCIDE !!!
Préambule
Derrière ce titre assez long, j’ai tenté de synthétiser et de montrer, dans toute sa gravité, l’ampleur de la tragédie que vit la RCA depuis l’avènement maléfique à sa tête, du nommé Touadéra Faustin, le pire chef d’Etat depuis l’indépendance.
Aujourd’hui, en janvier 2024, la cause est définitivement entendue : Touadéra et la clique d’incompétents-et-prédateurs qui l’entourent, sont de parfaites nullités en politique. Cette évidence est désormais unanimement admise. Y compris par celles et ceux qui, hier, par ignorance et inculture, avaient d’abord entonné des cantiques de louanges à la gloire de « l’immense-prof-de-maths-docteur-recteur-premier-ministre-pendant-cinq-ans », et autres sornettes…
Aujourd’hui, les griots de Bangui et d’ailleurs ont vu, ont compris et se sont tus! Il suffit de regarder l’état du pays et la situation de sa population pour prendre la mesure du cauchemar, et comprendre que ce Touadéra n’aurait jamais dû oser, en 2015, se porter candidat à l’élection présidentielle.
Dans une de mes précédentes publications, je pointais la lourde responsabilité de l’ancien président François Bozizé qui, piqué par on ne sait quelle mouche, était allé choisir comme premier ministre chef du gouvernement ce phénomène étrange ! Quelles furent les sources de son inspiration ? Car c’est de là qu’est parti tout le mal.
On ne le saura probablement jamais. On sait en tout cas que ce fut une faute politique de Bozizé, lourde de conséquences.
Plus qu’un politique par défaut, Touadéra est une anomalie. Il n’aurait jamais dû s’aventurer en politique. 5 ans comme premier ministre + 7 ans comme président de la République, soit 12. C’est long. Trop long. Pour quel bilan?
DU 3ÈME MANDAT AU… GÉNOCIDE !
Ce que je retiens de l’actualité politique fournie de 2023, c’est l’appel solennel et assumé à un génocide programmé, appel lancé avec délectation par l’un des ténors de ce régime, serviteur zélé de son parent de président, pompeusement affublé du titre ronflant de « ministre-conseiller-spécial-du-président-de-la-république » (ouf!!), l’innommable Ngouandjika Fidèle.
Ayant enfin réalisé que leur lourd échec politique les condamne irrémédiablement, et que leur chute fatale est inéluctable, Touadéra et sa bande, pris de panique, tentent désespérément de répandre la peur, la violence, la terreur, pour se maintenir au pouvoir. Les indices de ce climat de fin de règne s’accumulent :
– étouffement et
– liquidation systématique de la démocratie et des libertés,
– musellement de toutes les voix discordantes,
– acharnement contre les leaders de l’opposition démocratique,
– fabrications de complots fictifs, et de coups d’Etat imaginaires,
– traque et arrestations arbitraires,
– emprisonnements,
– parodies de procès,
– condamnations,…
La liste n’est pas exhaustive.
Voici la RCA replongée 50 ans en arrière, grâce à Touadéra !!!
ET VOILÀ LA BELLE TROUVAILLE : LE GÉNOCIDE !!
Mais ayant également compris que toutes ces gesticulations stupides ne serviront à rien, et ne vont pas conjurer le coma profond de ce régime, voilà que, par la bouche fétide du clown de service, Ngouandjika, nous avons appris, le 2 novembre 2023, que Touadéra et ses acolytes n’ont pas trouvé mieux à proposer, que dis-je, à imposer au peuple centrafricain, comme « scénario final », ni plus ni moins que le GENOCIDE !
Ils sont en train de le mettre au point, de l’affiner, avant de programmer son déroulement concret …
Pour les esprits normalement constitués, sains et équilibrés, le simple mot de « génocide » fait froid dans le dos.
Il faut avoir perdu toute raison pour oser, même en blaguant, évoquer ou préconiser la survenue d’un tel cataclysme.
Si, immédiatement après sa déclaration, Ngouandjika a déclenché un concert spontané de réprobations et de condamnations dans le camp de la partie saine et consciente du pays (partis politiques de l’opposition démocratique, associations diverses, la société civile, observateurs et analystes de la société, républicains et démocrates libres, confessions religieuses, etc.), depuis plus de deux mois et demi, c’est le silence absolu, complaisant et complice dans le camp du pouvoir. Ni Touadéra lui-même, ni le premier ministre, ni le gouvernement, ni le président de l’assemblée nationale, ni le troupeau bêlant de moutons regroupés dans le pâturage baptisé MCU, personne ne s’en est ému ; personne dans ce camp n’a trouvé extrêmement grave le propos de Ngouandjika, pour le dénoncer!…
Ce silence vaut approbation ; il démontre s’il en est besoin, que ce 2 novembre, Ngouandjika parlait au nom de ce camp. C’est donc bien le régime de Touadéra qui est en train de concocter un génocide; Ngouandjika n’a fait que l’exprimer à haute voix…
Certes, beaucoup a été dit au sujet du génocide rwandais (génocide des Tutsi par les Hutu, pour être précis), commis en 1994.
Mais que savent exactement les gens sur cette tragédie (des bases historiques, des concepteurs, des planificateurs, des organisateurs, des exécutants, de la durée, du nombre de victimes ?
Les incultes et fanatiques, de moins en moins nombreux, qui ne jurent que par Touadéra-Ngouandjika et autres nullités politiques (preuve que leurs propres limites politiques sont indiscutables), ces supporters-là, dis-je, devraient sortir de leurs cachettes, rompre le silence, et apporter leur soutien franc et fier à leur maître à penser Ngouandjika, en répétant leur formule magique que ce dernier leur enseignait il y a quelque temps : « Vive le Nouvel Ordre Centrafricain », qui deviendrait maintenant : « Vive le Génocide Centrafricain »! Les grands enfants, disciples de Ngouandjika seraient ainsi comblés d’obéir à la parole de leur maître…
Quand on entend parler du génocide des Tutsi par les Hutu, on pourrait croire qu’une partie de la population rwandaise a massacré l’autre partie pendant des années, voire des décennies… Il n’en est rien. Le génocide rwandais n’a duré que quatre mois, d’avril à juillet 1994. En 4 mois, on a dénombré entre 800 000 et 1 000 000 de morts. Soit une moyenne de 200 000 à 250 000 morts par mois !
Gageons que les experts génocidaires de Centrafrique que sont Touadéra et Ngouandjika vont sans doute veiller à battre, à pulvériser ce record. Grâce à eux, la RCA doublera, voire triplera le nombre de massacrés…
Le seul petit problème, c’est qu’en RCA, il n’y a pas de Hutu et de Tutsi, c’est-à-dire deux communautés qui se détestent foncièrement et mortellement, au point que l’une ne songe qu’à exterminer l’autre. C’est quand même d’abord ça la condition première pour la réussite d’un génocide.
Mais Touadéra Ngouandjika et autres feront le nécessaire. Ils vont créer deux camps (les massacreurs et les victimes), ils vont les préparer, les armer, puis lancer ceux-là contre ceux-ci… et compter les morts.
(A SUIVRE)
Ernest Lakouéténé-Yalet
Ce 19 janvier 2024

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