Un plan de déstabilisation du Tchad mis en œuvre par Touadéra et son clan ?

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Un plan de déstabilisation de la République sœur du Tchad et ses dirigeants actuels, à savoir le président Déby et son régime, aurait  été minutieusement pensé et mis en marche par le président centrafricain, avec les soutiens de son « homme de l’ombre », M. Sani Yalo et le chef rebelle Doumou Teya, leader du MLCJ et ministre – conseiller du premier ministre Ngrébada, nous ont  rapporté des sources crédibles et proches de la présidence centrafricaine.

En effet, ont affirmé ces sources, en réponse au refus catégorique du président Paul Kagamé, lors de sa dernière visite à Bangui, de mettre à sa disposition les contingents rwandais de la Minusca, soutenus par des mercenaires rwandais afin de se joindre aux forces coalisées MLCJ/PRCN pour mater et en finir par tous les moyens avec tous les groupes armés, en commençant par le FPRC de Nourreidine Adam dans les préfectures de la Vakaga, la Bamingui – Bangoran et la Haute – Kotto, le président Touadéra aurait  décidé de faire appel, contre des espèces sonnantes et trébuchantes, aux mercenaires sudistes tchadiens, soudanais du Darfour et à des Djandjawids, pour l’aider à atteindre cet objectif.

Une fois la cible atteinte, outre la nationalité centrafricaine  dont ils seraient bénéficiaires pour certains, il leur serait remis des matériels de guerre russes et d’importants moyens financiers, d’une part, et il leur serait autorisé, de ce fait, d’utiliser le territoire centrafricain, d’autre part, pour déclencher une guerre contre le Tchad et chasser le président Déby du pouvoir, par le sud. Tel serait  le contenu du plan de déstabilisation déjà mis en marche et pour lequel une rencontre entre lui et les chefs rebelles tchadiens dont la présence sur le territoire centrafricain est signalée depuis plusieurs jours par les médias, serait imminente.

Selon ces sources, l’exécution « stricto sensu ac ad litteram » de cette conspiration permettrait non seulement au mathématicien de Boy – Rabé de restaurer la sécurité sur une bonne partie du territoire national et lui ouvrirait grandement la voie à sa réélection, lors des prochaines échéances électorales, mais surtout serait considérée comme une belle revanche de sa part sur le président Déby et le médiateur dans la crise centrafricaine, le président congolais Dénis Sassou Nguesso, dont il n’a jamais cessé de soupçonner les collusions et les indéfectibles soutiens aux responsables de ces différents groupes armés. Ce serait aussi un bon coup de pied dans la fourmilière des dernières injonctions de la communauté internationale dont le président Kagamé a été porteur à son collègue centrafricain et qui ont pour noms réconciliation nationale avec tous les rebelles, mise en place d’un gouvernement de large ouverture sans exclusive, tenue d’un dialogue inclusif, nomination d’un premier ministre de confession mahométane ressortissant de l’Ouest ou du Sud – ouest de la RCA et engagement financier de tous les partenaires.

Ainsi donc et fort de tout ce qui précède, l’homme fort du régime de Bangui reste aphone et autiste à tous les appels à plus d’ouverture, de dialogue et de consensus dans la résolution de la crise centrafricaine. Obnubilé par le pouvoir et beaucoup  plus préoccupé par sa conservation qu’à travailler courageusement et sincèrement au retour définitif de la paix, de la réconciliation nationale et du développement de la République centrafricaine, Touadéra n’hésite pas à pactiser avec le diable pour assouvir ses bas et machiavéliques desseins, quitte à marcher tous les jours sur les cadavres puants des centrafricains,  les couvrir de honte la plus abjecte, et à déstabiliser toute la région d’Afrique Centrale.

Comme lui et son « homme de l’ombre » sont formellement accusés d’avoir voulu le faire en Guinée – Equatoriale dans la tentative du coup d’état manqué contre le président Téodoro Obiang Nguéma.

Jean – Paul Naïba

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