Le ministre – conseiller Albert Yaloké – Mokpem en mission de villégiature en chine pour 3000 Yuans

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Le ministre – conseiller Albert Yaloké – Mokpem en charge de la communication à la présidence de la République, ci – devant animateur dans une radio locale dans la banlieue lilloise depuis quelques années et compagnon des 400 coups d’un certain Faustin Archange Touadéra, devenu par la force des choses président de la République centrafricaine, depuis le 30 mars 2016, participe à un séminaire, en Chine, sur les Médias en Centrafrique, du 8 au 27 novembre 2019, ont révélé à notre rédaction des sources proches de la présidence et du ministère en charge de la communication et des Médias.

L’homme qui s’est auto – désigné, en sus de quelques jeunes recrutés par la présidence de la République pour répondre à des centrafricains malintentionnés qui s’en prennent régulièrement sur les réseaux sociaux à la mal – gouvernance avérée de son ami, fait partie d’une délégation de 25 journalistes, pour la modique somme de 3.000 yuans, soit 230.000 Fcfa, pour une durée de 3 semaines. Pour tenter de se donner une certaine prestance et une certaine respectabilité, en sa qualité de représentant de la plus haute institution du pays qui est dans le cas précis la présidence de la République, l’ancien animateur a tout fait, dès son arrivée à Beijing,  pour déposséder le chargé de mission Sambia de son statut de chef de mission de la délégation centrafricaine.

Fort de ce titre qui, en réalité, non seulement n’existe que de nom et n’a de valeur que la petite considération que son auteur veut bien lui accorder, puisque, comble du déshonneur, de honte et d’indignité les plus puants dont il a fait couvert ses fonctions de ministre – conseiller et au – delà toute la République et la vraie intelligentsia centrafricaine, les travaux du séminaire sont placés sous la responsabilité directe d’un petit directeur en charge de la coopération, notre cher Albert Yaloké – Mokpem passe pour le premier à être visible dans les commerces de la ville, faisant des shoppings et toujours  les mains pleines de sachets et autres gadgets chinois, et ,en dépit et en plus de son enveloppe de 3.000 Yuans pouvant lui permettre de se distraire aux heures de détente, à se retrouver fort étonnement à la tête de la file indienne des participants devant les restaurants pour le petit – déjeuner, le déjeuner et le dîner. Une vraie honte pour un ministre – conseiller de la République d’autant plus, selon des informations à notre possession, de ces restaurants, l’homme se serait fait entendre dire qu’il ne serait pas encore l’heure ou que les services ne seraient pas disponibles pour la journée !

A ce cas qui ne peut honorer notre pays mais qui n’est que très caractéristique de la gouvernance actuelle depuis que l’intelligence, l’intégrité, la probité, la noblesse, la courtoisie, la dignité chère à notre devise, et le respect de soi et de l’autre dans l’exercice des fonctions publiques et dirigeantes ont quitté par des voies dérobées la République, le 30 mars 2016, ces sources ont affirmé qu’en lieu et place des professionnels des médias tant publics que privés, le ministre de la communication et en charge des médias Ange Maxime Kazagui a préféré envoyer à ce séminaire trois (3) membres de son secrétariat dont sa particulière avec laquelle il aurait été découvert en pleins ébats sexuels dans son bureau, il y a plusieurs mois. Une information qui avait défrayée « illo tempore » les chroniques et pour laquelle il n’y avait eu aucune réaction ni de la part de la présidence de la République ni de celle du gouvernement.

En sus de l’assemblée nationale, la deuxième institution de la République, qui a autorisé la participation d’un non – journaliste à ce Séminaire sur les Médias en Centrafrique, le Haut Conseil de la Communication avec son président Richard Pouambi y a aussi envoyé des analystes qui n’ont jamais mis les pieds dans un quelconque organe de la presse écrite et qui ignorent tout de ce que c’est qu’un enregistreur et de la signification élémentaire du mot « Interview ». Comme ils l’ont sans aucune gêne fait l’année dernière, Pouambi et son ministre Kazagui viennent une fois de plus de récidiver, malgré les intempestifs tollés des professionnels des médias et des associations des journalistes, et de prouver aux yeux de tous que le favoritisme, le clientélisme et les copinages sont désormais et solidement érigés en critères de désignation et de participation aux ateliers et aux stages d’imprégnations et autres séminaires.

Cette manière de faire ne peut que lever un peu plus un coin de voile sur la mentalité outrancièrement rétrograde et fondée sur le sectarisme, le parti pris, la cupidité et le fanatisme politique qui commandent les actes des petits princes de la République. Des contre – valeurs dont l’application quotidienne a fini par liquider l’Etat et l’Administration de ces principes fondateurs qui ont pour noms neutralité et impartialité. Des contre – valeurs qui nous obligent à reconnaître que Touadéra et les siens ne sont là que pour eux et leurs petits et bas intérêts. Et la participation de son ministre – conseiller Albert Yaloké – Mokpem à ce Séminaire en constitue l’une des illustrations les plus parfaites et nous oblige à poser les questions suivantes :

Qu’est – ce qu’il est parti faire là – bas parmi des jeunes journalistes qui se connaissent tous en Chine ? Depuis quand est – il devenu par exemple directeur de publication d’un organe de la presse écrite ? Même s’il devait en être un, ne pense –t – il pas que ses fonctions de DP lui recommanderaient plutôt de désigner un journaliste – reporter aux fins de prendre part à ce Séminaire qu’à s’auto-désigner lui – même ? En le faisant ainsi, c’est – à – dire en se substituant à ce journaliste – reporter, ne donnerait – il pas l’impression à toute sa rédaction d’être un DP qui court derrière les modiques et minables frais de transport auxquels les journalistes – reporters ont droit ? Connait – il tout simplement les missions qui sont dévolues à un ministre – conseiller en communication à la présidence de la République ? Dans l’affirmative, quelles connaissances ou nouvelles acquisitions devrait – il ramener de cette mission et en faire profiter la présidence de la République ? Dans la négative,  en décidant de prendre part à cette rencontre, en lieu et place des titulaires qui ont pour missions en l’espèce d’être des ambassadeurs de la Chine dans leur pays et de vendre l’image de ce pays dans leurs publications, ne s’est – il pas tout simplement rendu coupable du crime de la haute trahison ?

M.le président Touadéra, cessez de faire couvrir tous les jours que Dieu fait sur cette terre la République de honte et de railleries dans le concert des nations civilisées et la communauté des humains par vos comportements et ceux de vos proches collaborateurs, puants sans cesse la cupidité, la bassesse, l’indignité et l’odeur des égouts !

Affaire à suivre….

Jean – Paul Naïba

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