LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ET SES ENJEUX DE PAIX

0
219

 

LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ET SES ENJEUX DE PAIX

 

Avant-Propos

C’est depuis le 13 Août 1960, date d’accession de la République Centrafricaine à l’Indépendance, que les Centrafricaines et Centrafricains se sont lancés dans ce chantier ou dans cette grande entreprise de construction de la Paix et du Développement. Et, comme dans toutes entreprises connaissant des pertes et des gains, ils (les Centrafricains) se sont toujours évertués à conquérir ou à reconquérir cette paix nécessaire à ce développement tant souhaité et convoité.

13 Août 1960 – Mai 2023, il y a aujourd’hui soixante et trois (63) ans exactement, le bilan des acquis de la paix et du développement est très mitigé, très alarmant et ahurissant pour parler très franchement, au regard de l’absence quasi-totale de la paix d’une part, et d’autre part, du niveau des structures et infrastructures socio-économiques du pays ainsi que de la paupérisation très avancée du peuple.

Et, lorsque l’on tente de demander pourquoi depuis ces temps, les Centrafricains ne font que le contre-sens de leurs frères de la sous-région avec qui, ils ont obtenu l’indépendance dans la même fourchette de temps, ne serait-ce qu’au niveau des Etats francophones, tous les doigts se lèvent et toutes les voix s’élèvent pour indexer des pays tiers et crier au nom d’autres peuples notamment, la France (les Français), le Tchad (les Tchadiens).

Pourtant, il y a bien longtemps, mais très longtemps que le dégagement de cadres a commencé à l’aurore de 1964. Depuis fort longtemps, la République Centrafricaine est revenue aux mains des Centrafricains eux-mêmes. Toutes les administrations du pays sont entre les mains des Centrafricaines et Centrafricains.

Les lois sont exclusivement votées par les Centrafricains et promulguées par les mêmes Centrafricains ; les décrets, arrêtés et décisions sont signés par ces Centrafricains et appliqués par eux-mêmes ; Les budgets sont votés par des Députés Centrafricains et exécutés par des cadres Centrafricains ; les ressources naturelles et richesses du pays de même, sont collectées et gérées par les Centrafricains à volonté…

Pourtant aussi, les Tchadiens ont connu les mêmes débuts et les mêmes passés que nous, les Centrafricains, parfois plus difficiles que nous avec les longues périodes de guerres ; Le Tchad est un pays semi-désertique qui ne regorge pas autant de ressources et richesses que la République Centrafricaine mais ; les Tchadiens ont su transcender leurs velléités politiques pour hisser leur pays au seuil de l’émergence et mettre en valeur leur pétrole supplantant ainsi la République Centrafricaine qui disposait de tout avant le Tchad et qui est réduite à des accusations stériles…

Et pourtant encore, comme cela ne suffisait pas, les accusations sont ramenées au niveau interne au pays où, les dirigeants anciens et nouveaux sont mis en cause avec tous les Centrafricains issus de leurs cercles culturels respectifs, de leurs Partis politiques ou de leurs mouvements rebelles ; ou encore, ce sont les opposants politiques avec leurs organisations syndicales, de la société civile et rebelles affiliées qui sont responsables des crises et troubles dans le pays…

Jamais et au grand jamais, personne n’a été responsable des crises qui secouent le pays des décennies durant. Même ceux qui ont importé des armes et mercenaires pour abréger un régime, jouent aux Saints et sont devenus des accusateurs. Chaque maladresse politique des uns, a toujours été une occasion pour les autres, de se liguer contre un dirigeant politique pour obtenir sa chute.

Toute menace sur une partie ou sur tout le pays, a constitué des motifs de mobilisation générale pour soutenir la menace sans soucis aucun, pour les populations innocentes. Pourvu que le dirigeant tombe…

Ainsi, cette attitude de rejet de toutes responsabilités sur autrui et jamais sur soi-même, aura donc d’un régime à un autre, détruit en chaque Centrafricain presque, le sens de responsabilité individuelle et collective, d’honneur, d’orgueil et de probité.

Cette attitude qui découle d’une pulsion partisane et égoïste, aura altéré chez nombre de Centrafricains, le sens de l’intérêt général, et donc, de l’unité, du patriotisme, de l’Amour pour la Patrie et pour le prochain.

Cette attitude, avouons-le, a donc empêché aux Centrafricains de s’apercevoir et de se rendre compte, des enjeux qui déterminent le succès ou l’échec, le gain ou la perte dans toutes entreprises humaines dont celles qui concourent au rétablissement, au maintien, au renforcement et à la consolidation de la paix ainsi qu’au développement du pays.

Aussi, cette attitude égoïste voire criminelle, assimile-t-elle injustement et innocemment, toutes personnes issues du même cercle culturel d’un dirigeant nouveau ou ancien, de complicités politiques oubliant que, dans les réalités, mêmes des parents de pur-sang de ceux-ci, vivent dans le dénuement total. Certains souvent meurent de chagrin pendant que d’autres sombrent dans la misère. C’est là où les manipulateurs excellent pour noyer les compétences avérées aux moyens des intoxications noires.

C’est le sens profond et l’intérêt majeur de cette présente réflexion qui somme-toute, se veut une sonnette d’alertes aux Centrafricains sans distinctions, mais bien plus, aux hommes politiques, aux éclairés ou intellectuels, aux hommes de Dieu sans considération de dénomination, que le temps de nous regarder dans notre propre miroir est arrivé, aux fins d’arrêter ce cycle de dérives aux conséquences énormes pour le peuple et pour la nation.

A – LES ENJEUX DE LA PAIX ET DU DEVELOPPEMENT

En effet, si le concept d’ ‘‘enjeu’’ est défini par le Petit Larousse illustré de 2011 comme étant « ce que l’on peut gagner ou perdre dans une entreprise, un projet », il faut se dire avec toute sincérité, que la paix et le développement en Centrafrique ne peuvent être gagnés ou perdre autour des enjeux en quatre (04) composantes qui fonctionnent deux par deux à savoir :

a1) Les enjeux de gain

Les Forces :

Les forces ici, s’entendent par les atouts, les prédispositions, les acquis et toutes les capacités reconnues à un Centrafricain dans le cas d’espèce, et, qui accède au Pouvoir de l’Etat d’une manière ou d’une autre. Ces capacités peuvent être :

Le calme et la pondération ;

La capacité d’écoute et du dialogue ;

Le respect de la Parole donnée ;

L’attachement aux valeurs Républicaines ;

La foi en Dieu ;

L’Amour du prochain et de la patrie.

L’ensemble de ces éléments qui augmentent la capacité et le degré de rendement de tout homme, s’ils sont renforcés par les circonstances (opportunités) et bien managés, conduisent inévitablement à un gain, c’est-à-dire, la réalisation ou l’atteinte des objectifs politiques.

Les Opportunités

Les opportunités se rapportent à tous les évènements, à toutes les situations ou circonstances propices, favorables que l’on peut exploiter en faveur de la réalisation des gains ou de la vision politique. Les maladresses des adversaires politiques sont aussi des opportunités à explorer, exploiter et capitaliser pour plus de résultats satisfaisants.

Parmi les opportunités sans nombre, l’on peut citer :

La grande disponibilité du peuple ;

La disponibilité de la jeunesse et de la société civile ;

La compréhension et l’adhésion des masses paysannes ;

La disponibilité des communautés, régionale et internationale ;

La faible représentation de l’opposition au plan national ;

Les erreurs et maladresses des déclarations et de prises de positions de l’opposition…

Lorsque les opportunités et les forces sont bien portées par des compétences avérées et véhiculées par une bonne communication saine, évaluées et réajustées en temps réels, la paix et le développement se mettent en place et s’épanouissent très merveilleusement.

 

a2) Les enjeux de perte

Les faiblesses

Les faiblesses sont généralement des faits qualifiés comme insuffisants, comme des défauts et qui provoquent chez les autres, des ressentiments et frustrations pouvant entraîner des conflits ouverts. Ces faiblesses sont liées à des incompétences et aussi à de mauvaise foi à dessein de nuire à un système.

Parmi ces faiblesses l’on peut citer :

La mauvaise gestion des services de l’Etat ;

L’ignorance organisée de la population ;

Le déficit et le manque de communication et de lobbying politique ;

La perte des repères identitaires ;

La mauvaise performance de la législation ;

La démission progressive de l’Etat et des parents devant leurs responsabilités respectives ;

Les détournements et corruptions érigés en modes et modèles de gestion.

Menaces

Les menaces autrement appelés des risques ou des contraintes sont des actes, des faits, des comportements, des paroles et déclarations qui apparaissent comme des indices de dangers certains et permanents sur le pays et sur le peuple. C’est aussi des signes qui laissent entrevoir une volonté affichée de sabotage, de provocations quelconques. C’est enfin des préjudices auxquels, sont exposés le pays et le peuple à tout moment.

Les menaces sont comme du gaz ouvert ou un fût d’essence autour desquels, l’on approche une flamme de feu et qui explosent. Un petit geste, une phrase mal employée peuvent faire déclencher des menaces latentes en conflits ouverts et sanglants. A titre d’exemples :

Les différents foyers de rebellions mal gérés et mal maîtrisés ;

La mauvaise gestion du DDR à des fins commerciales ;

Les conflits inter-religieux et inter-ethniques mal gérés ;

Les intoxications, les appels à la haine et à la division ;

Les discriminations et les injustices à outrance ;

Les débats politiques sur fond de haine sans civisme ni morale ;

Les préjugés et intolérances politiques, religieux et autres ;

Le développement d’un nouveau réflexe ethno-politique nocif basé sur un principe nuisible de ‘‘rupture’’ et de ‘‘c’est notre tour’’, très préjudiciable aux efforts d’unité, de paix et de développement…

Ainsi, les quatre (04) composantes des enjeux ci-haut rappelées, ignorées, mal maitrisées, négligées ou rejetées, sont à la base des interminables crises et conflits en République Centrafricaine. Les faiblesses et les menaces qui étaient en nombre restreint au départ, et donc maitrisables, ont donc évolué au rythme des penchants et pulsions égoïstes de leurs cœurs et sont devenues confuses, complexes et étouffantes pour le peuple et pour la nation.

Le passage de deux (02) mouvements rebelles au départ en 2004 (APRD et UFDR) à plus d’une quinzaine et le sabotage organisé de la gestion du DDR depuis 2009, aussi bien par la communauté internationale que par les cadres Centrafricains pour des enrichissements illicites au détriment de la souffrance du peuple en sont des exemples édifiants.

B – LES VECTEURS DE CES ENJEUX

Les Vecteurs ici, s’entendent par tout ce qui véhicule les éléments et informations nécessaires et indispensables à la bonne compréhension et à la maitrise des enjeux permettant aux différents acteurs (le peuple) d’agir dans le sens des objectifs de la Paix et du développement.

Ces Vecteurs sont préalablement définis par Dieu en termes de (Roi) et universellement admis et repris par les hommes aujourd’hui en termes de (Présidents ou Dirigeants). Les acteurs sur qui s’appuient ceux-ci, sont appelés par Dieu des Messagers et par les hommes aujourd’hui, des Ministres et Cadres de l’Etat.

Aussi, Dieu a-t-il pris le soin d’indiquer et de faire mentionner dans son livre Saint, la Bible, les indices et les critères qui permettent de juger et d’évaluer si les dirigeants et leurs messagers vont dans le sens de la réussite (gain) ou dans celui de l’échec (perte). Ces indices et critères concernent :

b1) Pour le gain

Des Dirigeants sages, ayant la capacité d’écoute de leurs peuples et sachant respecter les critères de choix des collaborateurs axés sur l’intégrité, l’honnêteté, la crainte de Dieu, la responsabilité telle définie dans Exode 18 : 20-21 et mis en œuvre par Moïse comme ainsi révélé : « Moïse choisit des hommes capables parmi tous Israël, et il les établit chef du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante, et chefs de dix. Ils jugeaient le peuple en tout temps, ils portaient devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-mêmes sur toutes les petites causes… ». « Un roi (dirigeant) affermit le pays par la justice, mais celui qui reçoit des présents le ruine ». Proverbe 29 : 4.

Des Messagers fidèles, comme ainsi révélé : « Comme la fraîcheur de la neige en temps de la moisson, ainsi est un messager fidèle pour celui qui l’envoie ; il restaure l’âme de son maître ». Proverbe 25 : 13. Car, il est aussi écrit : « Un envoyé méchant tombe dans le malheur, mais un messager fidèle apporte la guérison ». Proverbe 13 : 17.

Ces dispositifs, seulement trois (03) des anciens chefs d’Etats Centrafricains ont tenté de les observer et de les mettre en pratique dans l’intérêt du peuple et de la nation Centrafricaine. Ce furent bizarrement des anciens officiers Supérieurs de l’Armée dont entre autres :

Le Colonel Jean Bedel BOKASSA (paix à son âme), Général, Maréchal avant de sombrer dans l’Empire qui a eu raison de lui. En tant que grand officier Supérieur, il a su assurer le bien-être du pays et celui du peuple sur tous les plans. La République Centrafricaine était déjà sur le seuil de l’émergence quand, son penchant excessif pour la folie de grandeur servit de portes et de moyens qui le détournèrent du peuple et de la nation et le conduisirent à quitter le pouvoir dans des conditions catastrophiques de la part et d’autres ;

Le général André KOLINGBA (paix à son âme), officier très bien formé qui, devant les ordres du Président David DACKO à lui confiées et tendant à liquider tous les cadres civils et militaires du nord qui mettaient à mal son régime, se refusa de les exécuter et s’accapara militairement du Pouvoir le 1er Septembre 1981, contrairement aux allégations tendant à vouloir faire croire que c’était volontairement que le Président David DACKO lui avait remis ledit Pouvoir pour un temps limité.

Les bandes magnétiques qui ont séjourné à Brazzaville avec le défunt NAMBELE avant de rejoindre le camarade Ange Félix PATASSE à Lomé au Togo, par le canal du défunt MOHOLO ont servi à ce dernier avec d’autres camarades, de former un mur bétonné autour du Président PATASSE pour l’empêcher de s’apercevoir des réalités en temps réels. Certains rescapés du régime MLPC l’ont expérimenté autour des Présidents, BOZIZE, NDOTODJA, SAMBA-PANZA et TOUADERA aujourd’hui.

Ayant réussi à remettre le pays sur les rails du développement, les pulsions ethniques et égoïstes vont se servir du fameux coup d’Etat manqué de 1982 avec ses corollaires, pour ouvrir les portes à l’entrée massive des intellectuels et de faux prophètes qui vont très vites, faire prisonnier, le Président André KOLINGBA en l’isolant de ses propres parents fidèles et, en l’écartant des fondamentaux des relations d’Etat à Etat. La suite est connue. C’est la théorie de Guihazi, de ‘‘tout va bien’’ alors que tout allait très mal et l’influence des faux prophètes qui occupaient l’espace politique jusqu’aux élections de 1993.

Le Général François BOZIZE, officier Supérieur aux compétences militaires indiscutables et, maitrisant les objectifs divins de l’Armée a, après le sursaut patriotique du 15 Mars 2003, su imprimer au pays, le rythme de développement intégré et intégral.

Le pays ayant retrouvé le chemin de l’émergence, le peuple étant remis en confiance, tous les indicateurs de développement étant ramené au vert, c’est alors, et seulement à ce moment, que les intrigues et manipulations tissées de mensonges et intoxications, ont fusé de toutes parts pour abattre un à un, tous les messagers fidèles au Président BOZIZE.

Le régime étant rongé et affaibli de l’intérieur, toutes les occasions et opportunités se sont présentées à ceux qui guettaient le Pouvoir en tout temps, de coaliser avec les forces négatives autour des raisons tissées de toutes toiles, pour venir à bout du régime BOZIZE le 24 Mars 2013, aux conséquences qui durent encore.

 

b2) Pour la perte

Des Dirigeants imprudents et artificieux, insensibles aux souffrances du peuple, adorant les mensonges au détriment des vérités, friands des cadeaux et présents, très préoccupés par les richesses et les plaisirs et allergiques aux compétences avérées comme le révèle ainsi la Parole : « A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans son cœur, il fera périr beaucoup d’hommes qui vivaient paisiblement et il s’élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l’effort d’aucune main » Daniel 8 : 24. « Quand celui qui domine à égard aux paroles mensongères, tous ses serviteurs sont des méchants » Proverbes 29 : 12 « Car voici, je susciterai dans le pays un berger qui n’aura pas soucis des brebis qui périssent ; il n’ira pas à la recherche des plus jeunes, il ne guérira pas les blessées, il ne soignera pas les saines ; mais il dévorera la chair des plus grasses, et il déchirera jusqu’aux cornes de leurs pieds ». Zacharie 11 : 16.

Des Messagers infidèles décrits comme suit : « Un envoyé méchant tombe dans le malheur, mais un messager fidèle apporte la guérison ». Proverbes 14 : 17

« Ils ont la langue tendue comme un arc et lancent le mensonge ; ce n’est pas par la vérité qu’ils sont puissants dans le pays ; car ils vont de méchanceté en méchanceté. Ils se jouent les uns des autres, et ils ne disent pas la vérité ; ils exercent leur langue à mentir, ils s’étudient à faire le mal… Leur langue est un trait meurtrier. Ils ne disent que du mensonge ; de leur bouche ils parlent de paix à leurs prochains, et au fond du cœur ils lui tendent des pièges ». Jérémie 9 : 3, 5, 8.

Les indices et critères non exhaustifs qui précèdent, aux effets et conséquences nuisibles tant pour la nation que pour le peuple, les dirigeants Centrafricains y compris les trois (03) officiers Supérieurs qui ont su se faire distinguer pour un temps soit peu, les ont connus et vécus à leurs dépens nonobstant leurs bonnes dispositions de départ ou initiale, pourtant !

Oui, il y a de fortes et évidentes raisons de s’étonner lorsque l’on sait, qu’aucun dirigeant, quel que soit son mode d’accès au Pouvoir (un coup d’Etat, une rébellion ou une élection), n’a jamais brandi comme motivation politique ou contrat social, la promotion de la misère du peuple, le prolongement du pillage des richesses et ressources du pays ni le bradage du territoire. Non !

Pourtant, dans les premiers instants de leur règne, et même avant leur entrée en fonction, ils avaient tous en chœur, la souffrance du peuple, le retard chronique du pays en matière de développement, le problème d’éducation des enfants et le travail pour les jeunes, l’unité du peuple et la protection de l’écosystème… Et, ils :

Se sont tous présentés comme des rédempteurs pour réhabiliter le pays et le peuple ;

Ont tous promis de donner à manger trois (03) fois par jour aux Centrafricains car ils apparaissaient comme des consolateurs ;

Ont promis à tous et à chacun, d’apporter un début de solutions aux diverses difficultés éprouvées de parts et d’autres à l’instar des bons réparateurs des brèches…

Mais hélas ! Que s’est-il réellement passé ? Il est bien certain, bien établi que, les maladies berceuses, les charmes flatteuses, les pressions et les influences intéressées des messagers infidèles, les ont détachés peu à peu mais progressivement, de leurs motivations initiales (le peuple et le pays).

Du coup, ils ont pris goût aux intérêts partisans, aux plaisirs et ont commencé à être allergiques aux vérités pour ressembler à l’image décrite par Esaïe en ces termes : « Car c’est un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Eternel. Qui disent aux voyants : Ne voyez pas ! Et aux Prophètes : Ne nous prophétisez pas des vérités. Dites-nous             des     choses     flatteuses,             prophétisez        des chimères ! ». Esaïe 30 : 9-10.

Ainsi est construite progressivement la nouvelle République Centrafricaine, bâtie sur des vices et anti valeurs où, tout se fait à l’inverse et à contre-sens où, l’homme qu’il faut n’est pas à la place qu’il faut, où, tout se passe comme l’a décrit le roi Salomon en ces termes : « Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, comme une erreur provenant de celui qui gouverne : la folie occupe des postes très élevés, et des riches sont assis dans l’abaissement. J’ai vu des esclaves sur des chevaux, et des princes marchants sur terre comme des esclaves. » Ecclésiaste 10 : 6-7.

L’apogée de ces paradoxes étant atteint avec le régime actuel de ‘‘rupture’’ et de, ‘‘c’est notre tour’’ ayant fait son trop plein avec les messagers infidèles et des manipulateurs patentés, la nouvelle République Centrafricaine est sur le chemin de l’émergence construit en fer et, risque d’aller droit en enfer, si rien n’est fait pour stopper sa descente lente mais sûre, vers cette destination.

C’est en raison de cette menace inquiétante pour le devenir de cette nation en tant que pays et peuple, mais bien plus, pour les générations montantes, que le cas pratique de l’année 2008 titré : « 2010 et ses enjeux », est ici rappelé pour permettre au lecteur, de se faire une opinion exacte de l’attitude de refus et de rejet volontaires de la paix par les Centrafricains, les hommes politiques et les cadres politiques bien évidemment.

C- CAS PRATIQUE : 2010 ET SES ENJEUX

C’est en Août 2008, après le contour des problèmes recensés sur le terrain national, lesquels problèmes étaient de nature à compromettre les chances de la marche du pays vers la stabilité affirmée d’une part, et d’autre part, la tenue effective des échéances électorales de 2010 dans les délais, que l’urgence et la nécessité de prendre les mesures et les précautions anticipatives y relatives sont apparues.

Les questions fondamentales et essentielles qui sous-tendaient cette réflexion – analyse sur la dialectique de dirigeants et serviteurs, étaient liées au genre du combat à mener et qui devrait se distinguer du traditionnel combat des hommes politiques Centrafricains de par, les actions à mener axées sur le peuple et le pays et, qui devraient être exécutées par des cadres et des Centrafricains Compétents, intègres, ayant le sens de l’Etat pour mieux être au service de la Nation et donc du peuple.

Le document rédigé en quatorze (14) pages maximum présentait très brièvement, les forces du Président François BOZIZE, ses atouts pour la gestion de la chose publique, les faiblesses du terrain politique Centrafricain, les opportunités récupérables et transformables en forces et les menaces ou les risques, ou encore les dangers latents qu’il fallait nécessairement éviter ou neutraliser. Un document accepté, partagé par les cadres et militants KNK et qui a contribué pour beaucoup, dans la grandeur et l’occupation du terrain politique national par le KNK.

Mais, comme le mal Centrafricain ne voudrait jamais qu’un régime prospère dans l’intérêt du peuple et de celui de la nation, maitrisant en conséquence parfaitement la vérité divine selon laquelle, l’ennemi de l’homme ne sort que de sa maison, tout comme celle qui dit qu’une maison ou famille divisée contre elle-même ne subsiste pas, les guerres de positionnements en interne au KNK ont fait péricliter, les bons départs et élans réalisés. La suite est connue de tous.

Mais, comme personne ne peut connaître ni savoir la pensée de Dieu, l’un des principaux acteurs du KNK eut la grâce de Dieu, le Maître du Pouvoir, d’accéder au trône du Pouvoir pendant que son parrain politique  séjournait encore en exil à l’extérieur du pays. C’est la migration tous azimuts vers le nouveau Maître et plus spécifiquement, la migration des anciens compagnons et militants du KNK dont :

Ceux qui avaient des comptes à rendre à l’ancien Président François BOZIZE qui, très vite, sont devenus autour du Président Faustin Archange TOUADERA, des va-t’en guerre, des bellicistes qui ont vainement tenté l’euthanasie politique après avoir étouffé le régime du Président Faustin Archange TOUADERA par leurs cupidités forcenées ;

Les griots dangereux qui ont créé pèle mêle, des Associations et Organisations inciviques du genre, Galaxie dont ceux qui n’ont pas trouvé le miel nécessaire, se sont rétractés pour créer COCIPAX opposé à Galaxie jouant aux tournois d’insultes et mensonges les plus ignobles ;

Les discrets ou les indécis qui ont attendu le retour de l’ancien Président François BOZIZE, et, profitant de la clôture du 2e Congrès du KNK pour le cribler de questions tendant à savoir où, le Président François BOZIZE a-t-il trouvé le Professeur TOUADERA pour faire de lui Premier Ministre pendant cinq (05) ans ? Puis, comme des caméléons, les voilà devenus alliés et farouches défenseurs des initiatives MCU, parti du Président TOUADERA qu’ils décriaient à peine.

Bref ! Tous les troubles faits politiques ont déferlé vers le MCU et ont totalement perturbé le régime du Président TOUADERA qui avait pourtant, tous les atouts pour bien réussir sa mission. Et, quand ils crient, c’est pour accuser l’opposition et l’extérieur sans conviction. Quand c’est l’opposition qui crie, c’est pour accuser le régime sans se rendre compte que le mal remonte à leurs propres semences contre l’ancien Président François BOZIZE…

Alors, chers lecteurs, parcourez attentivement le cas pratique ci-après puis, imaginez-vous ces questions :

Est-ce réellement l’extérieur, la principale cause de nos problèmes ou, c’est nous-mêmes ?

Qu’est-ce que nous avons fait et voulu faire et qui soit arrêté ou interdit par l’extérieur ?

Pourquoi l’extérieur ne s’était-il pas opposé à l’expulsion du sieur Esmieux Ambassadeur de l’Union Européenne décidée par des Ministres responsables pour avoir fait de la manipulation en mentant au Président de notre pays ?

Pourquoi l’extérieur ne s’était-il pas opposé à la garde à vue du Comptable de THANRY Centrafrique, un Blanc, décidée par un Préfet responsable à Berbérati jusqu’à ce qu’un avion arrive d’urgence du Cameroun avec les salaires des employés ?

Après les autres questions qui vous traverseront certainement l’esprit, nous nous retrouvons à l’épilogue pour décider de ce que nous devons faire pour que la politique Centrafricaine soit désormais, profitable pour le peuple, pour la nation et beaucoup plus, pour les générations montantes.

Introduction

Depuis la victoire du candidat François BOZIZE aux élections Présidentielles de juin 2005, les forces coalisées de l’opposition qui ont perdu les élections avec 31%, ont beaucoup travaillé pour améliorer leur image de marque en usant, trop souvent, des stratégies les plus sordides.

Pour faire échec à la mise en œuvre du programme de société à base duquel, l’homme du 15 Mars a été élu, ces forces d’opposition ont développé des stratégies de nuisance allant des grèves, en passant par la désinformation sous toutes ses formes jusqu’à la rébellion armée.

Le pouvoir en place, soutenu par la majorité du peuple Centrafricain jouit encore de sa confiance et de sa conviction parce que cette population est, aujourd’hui, fatiguée par les multiples crises militaro-politiques. Elle a souvent été abusée par la démagogie de ces hommes politiques.

Les partis d’opposition étaient convaincus que le Dialogue Politique Inclusif qu’ils réclamaient haut et fort ne pourrait pas se tenir ni rencontrer l’agrément du Chef de l’Etat pour ainsi devenir un piège important.

Mais, l’Homme du 15 Mars, guidé par la sagesse divine, leur a renvoyé leur propre piège en se montrant tout disposé à organiser ledit dialogue. Tombées dans leur propre piège, les différentes forces d’opposition, que dis-je, de nuisance, tentent de trouver des subterfuges pour renier le Dialogue Politique Inclusif qu’elles semblaient avoir conçu et accouché pour conduire la République Centrafricaine vers la Paix et le bonheur durables.

Parallèlement aux actions de déstabilisation ci-haut résumées, les mêmes auteurs ont et continuent de faire distiller dans l’arrière-pays, aux travers de certains cadres et autorités acquis à leur cause, des idées subversives dans le but de détourner l’esprit des populations des réalités positives actuelles.

Face aux actions des forces de l’opposition, il est important de mentionner que les acquis politiques positifs, et les points ou buts politiques marqués par le Gouvernement grâce aux impulsions personnelles du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence François BOZIZE ne sont pas suffisamment relayés par une bonne communication et des actions de sensibilisation et de conscientisation de proximité.

Dans cette perspective, la mission de la Cellule Mobile de Prospection de KNK, décidée par le Père Fondateur de la philosophie du KWA NA KWA, qui a sillonné tout le territoire national, a mis en relief cette triste réalité, en même temps, elle a fourni au Président un vrai cliché du pays susceptible de servir de repères pour des actions politiques sinon Gouvernementales parce que émanant de la base.

Cette mission, largement saluée par la grande majorité de la population parce qu’elle lui a redonné confiance et espoir, a permis aux comités sous-préfectoraux et d’arrondissements de Bangui, de mettre en place le maximum d’organes de bases prévus dans les termes de références de la Cellule Mobile de Prospection (CMP) au regard de plusieurs rapports disponibles.

Malheureusement, l’absence de suivi, qui constitue un silence inexplicable entre les organes créés ou validés et leur directoire, a exposé les membres de ces mêmes organes à un cycle infernal de trafic d’influences, d’escroqueries et / ou de manipulations politiques graves :

Des responsables de certaines administrations tels, Policiers, Gendarmes, Magistrats, Maires, Sous-Préfets et Préfets acquis à l’opposition exercent régulièrement des trafics d’influences sur ceux-ci par des arrestations arbitraires ou autres dans le seul but de les décourager ;

Des responsables de la majorité Présidentielle (Leaders des Partis, Députés, Ministres) qui auraient souhaité que le père fondateur conserve l’ancienne structure « Convergence » qui les avaient bien servi et les sert encore, usent des moyens divers pour déstabiliser et décourager les organes KNK purs mis en place ;

Des responsables des Partis Politiques de l’opposition multiplient les missions dans l’arrière-pays pour tenter d’acheter les consciences en alléguant aux comités que ‘‘Personne ne s’occupe de vous depuis que votre comité a été mis en place’’.

La somme de ces intrigues conjuguée avec le déficit de communication ou d’un marketing politique autour des acquis du Pouvoir apparaissent comme des menaces réelles pour l’enracinement et la consolidation du KNK dans un pays où, les facteurs pauvreté et ignorance ont toujours été savamment exploités par les ennemis du développement et de la paix.

Qui plus est, l’attitude de certains responsables des mouvements de rébellion, tout comme celui des leaders de l’opposition et l’hypocrisie de certains acteurs de la majorité, loin de s’interpréter comme un parjure, peut servir de parapluie politique à d’autres forces destructives cachées qui chercheraient des occasions pour justifier leurs tentatives de déstabilisation éventuelles.

C’est donc en considération de tout ce qui précède, et en tenant compte du fait que le combat politique qui a déjà commencé, et qui s’intensifiera certainement à partir des questions liées au dialogue politique inclusif jusqu’aux prochaines élections, que nous jugeons utile, et à titre de contribution, soumettre à la très haute attention du Père Fondateur de la philosophie KWA NA KWA la présente réflexion.

La présente réflexion dont l’objectif ultime vise la mise en place d’une cellule de travail spécialisé dans la communication axée sur le marketing de l’image du Président François BOZIZE et son Pouvoir s’articule autour d’une esquisse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces. Quelques pistes d’actions sous forme de charpente d’un programme d’actions serviront de conclusion.

1- Les Forces

Les forces du régime ou Pouvoir du Président François BOZIZE loin d’être exhaustives peuvent se résumer autour de deux pôles :

a)L’Homme lui-même

Grand homme de Dieu, humble et tolérant ;

Grand homme d’Etat, pondéré avec bonne prestance ;

Grand Rassembleur, altruiste accepté dans les différents milieux (militaire, civil, pauvre, riche…) ;

Homme patient, prudent et ferme ;

Homme sociable, sympathique et généreux.

Les vertus dominantes non limitatives qui caractérisent la personne du Président François BOZIZE ont fait inscrire son nom dans l’esprit et le cœur de tous les Centrafricains même ceux qui ne l’ont jamais vu, le connaissent.

b)Ses actions politiques

Depuis le sursaut patriotique du 15 Mars 2003 jusqu’aujourd’hui, des actions politiques, sociales, économiques et culturelles ont marqué d’un sceau indélébile l’histoire de la nation Centrafricaine sous sa très haute et constante impulsion. Il s’agit entre autres de :

La libération avec l’appui de Dieu du peuple Centrafricain du joug de l’humiliation des banyamuléngués sous la dictature du Président Ange Félix PATASSE le 15 Mars 2003. Le Président François BOZIZE apparaît comme un héros historique qui aura brisé le mythe selon lequel, l’ancien Président Jean Bedel BOKASSA aurait maudit les officiers militaires et que ceux-ci ne réussiront jamais un coup de force politique ou encore, qui disait que : « le Gbaya n’était pas prédisposé pour le pouvoir » ;

La conduite d’une transition consensuelle avec la participation de toutes les sensibilités ethniques, régionales et politiques ;

La facilitation du retour au pays des exilés politiques et leur restauration dans la vie active civile et militaire avec éventuellement des élévations ;

L’organisation sans contrainte du retour à la légalité constitutionnelle marqué par l’organisation des élections libres et transparentes, indices d’une démocratie véritable ;

Le rétablissement des rapports avec les institutions de Bretton Woods avec signature des accords, ce qui n’était pas possible depuis des décennies durant ;

Le versement régulier des salaires aux fonctionnaires et agents de l’Etat tout comme les bourses et pensions même si de ce côté, des efforts restent à faire ;

L’arrivée et l’installation de plusieurs projets et entreprises de développement dans le pays (Uramin, Aura-Afrique, Gem Diamant) ;

Le paiement aux paysans de leurs arriérés de coton ;

La restauration de la sécurité dans le pays à plus de 80% même s’il existe encore quelques poches d’agitateurs ;

La disposition de soixante et douze (72) comités Sous-Préfectoraux KNK, huit (08) comités d’Arrondissement et deux (02) comités de Poste de Contrôle Administratif (PCA), devant constituer le socle d’une structure politique forte et véritablement nationale ;

Le dialogue avec les rebelles pour éviter l’option militaire préjudiciable pour ces compatriotes agitateurs ;

La transformation positive et progressive des villes du pays et notamment celle de Bangui ;

Les multiples actes et actions sociales de développement qui ne sauraient être toutes listées ici…

Voici autant d’éléments non exhaustifs qui constituent des avantages acquis du régime à travers les bonnes actions menées sous l’autorité attentive du Président François BOZIZE et qui devraient être perçus par tous, comme étant des forces si ces éléments avaient fait l’objet d’une bonne campagne de communication et de sensibilisation auprès des populations.

2. les Faiblesses

Les faiblesses constituent des actes ou actions que les autres perçoivent comme insuffisants et qui peuvent être améliorés. Il faut donc recenser tout ce qui reste à faire ou à éviter.

Dans cette optique l’on retiendra entre autres :

L’absence quasi-totale des autorités de commandement sur le terrain (nombreux cas de vacances de postes de Préfets et Sous-Préfets) ;

La malheureuse expérience politico-administrative qui a consisté à laisser les Députés proposer des Maires qui aujourd’hui sont déçus pour incompétences, mission traditionnellement dévolue à l’exécutif ;

Le déficit de communication sur les performances réalisées laisse les populations perplexes devant les allégations diffamatoires de l’opposition ;

Les actions isolées de certaines autorités des forces de défense et de sécurité pro-opposition sur les paisibles civils sont imputables au régime ;

La rupture totale entre les membres du Gouvernement et les domaines de leur intervention à la base, ne facilite pas le renforcement des capacités du Gouvernement. Il y a plus de missions ministérielles à l’étranger qu’à l’intérieur du pays. les Ministres Résidants, pour la plus part, sont inconnus dans leur zone de résidence.

L’indiscrétion et l’absence de cohésion entre les membres du Gouvernement sont à la base de l’intoxication blanche ou les secrets de l’Etat sont sur la place publique avant toute décision de la plus haute autorité ;

Les questionnements des populations sur la revalorisation de leurs cultures de rentes dont dépend leur vie ;

Le non renouvellement de la diplomation notamment dans les pays frontaliers qui constituent les portes d’entrée et de sortie ne milite guerre en faveur du marketing politique du Pouvoir ;

L’absence de mobilité de contrôle des autorités tant militaires que civiles sur le terrain ;

Les trafics d’influences exercés par certains magistrats au nom de l’indépendance de la justice sur ces populations ;

L’absence d’un organe directoire officiel chargé de coordonner, suivre, évaluer et de réajuster la politique de KNK…

Sans être exhaustif, les faiblesses ou tout ce qui n’est pas bien fait ou qui devrait être évité relèvent de la mauvaise gestion de responsabilité des cadres à qui l’autorité Suprême a confié une parcelle de Pouvoir. Cette responsabilité est mal gérée soit parce que la personne choisie n’a pas le profil ; soit par pure mauvaise foi à dessein de nuire.

3. Les Opportunités

Les opportunités ici, s’entendent par toutes situations, tous évènements sociaux ou politiques qui peuvent militer en faveur du Pouvoir ou qui sont intéressants à exploiter au profit du Pouvoir. L’on notera entre autres :

La grande disponibilité de la communication internationale à soutenir les efforts du gouvernement sous l’impulsion du Président François BOZIZE ;

La forte adhésion de la masse paysanne à la philosophie « KWA NA KWA » qui attend de voir ses cultures de rentes revalorisées ;

Les erreurs de déclarations et de prise de positions de l’opposition tendant à maintenir le pays et donc le peuple dans un cycle infernal de crises et de souffrances ;

La faible représentation et implantation des partis politiques tant à l’intérieur du pays qu’à Bangui ;

L’existence de certaines structures de promotion telles, le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, la Commission Nationale pour les réfugiés, l’Organisation des Femmes Centrafricaines, la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) pouvant servir de véhicules et de moyens pour atteindre les populations à travers les sensibilisations.

En somme, il existe autant de circonstances qui permettent aux Pouvoir d’en tirer le maximum de profits si une cellule spécialisée de communication les prenait en compte ou, si des compatriotes acquis au régime en assuraient la direction ou encore, si le Pouvoir disposait d’un gouvernement unifié, efficace, économe et réfléchi.

4. Les Menaces

Les menaces sont constituées d’un certain nombre de pesanteurs d’ordre ethnique, tribal, régional, comportemental et d’autres obstacles auxquels un Pouvoir peut faire face. Dans le cas de la République Centrafricaine l’on pourrait noter :

Les foyers d’agitateurs dans certaines zones du pays au nom de rébellion qui traquent les paysans sans être inquiétés en les privant d’une vie tranquille ;

Les multiples déclarations de l’opposition appelant à la haine tribale et incitation à l’incivisme sans être inquiétée nonobstant les instruments internationaux et nationaux réprimandant ces actes et déclarations ;

Les désordres au sein même de la famille KNK ou certains notamment, les jeunes et femmes utilisent le symbole pour arnaquer les opérateurs économiques ;

Les tentatives des partis de la Majorité Présidentielle sans bases véritables à empêcher au Père Fondateur KNK d’officialiser son propre mouvement politique au risque de voir leurs propres formations politiques disparaître ;

L’utilisation des indicateurs des anciens régimes dans les circuits de renseignements ;

L’insuffisance des moyens humains et matériels pour bien assurer la surveillance du territoire ;

Le décalage entre les décisions et le rythme de leur exécution participe à ce que l’on qualifierait de la culture d’impunité…

Il est intéressant de souligner que les différentes menaces, ci-haut, résumées si elles ne sont pas bien jugulées à temps, risqueraient de porter un coup dur aux acquis politiques déjà réalisés.

Conclusion

L’objectif de ce travail étant de jeter les bases d’une réflexion visant la reconquête du Pouvoir en 2010 avec moins de risque d’un second tour, il serait superflu de prétendre en tirer une conclusion.

Notre démarche s’inscrit dans un souci de susciter du Père Fondateur du KNK, la nécessité de pallier à ce vide de répondant qui fait qu’il apparait comme le seul à défendre Son Pouvoir et le seul à travailler à la place de plusieurs.

C’est dans cette perspective que nous pensons qu’il serait utilement très urgent de :

Mettre en place une petite cellule spécialisée et pluridisciplinaire qui travaillerait dans le domaine :

– De la communication ;

– Du marketing de l’image du Président et du régime ;

– Des questions juridiques ;

– Du sondage et l’exploitation de l’opinion publique nationale et internationale ;

– De la gestion des pesanteurs claniques, tribales et régionales ;

– Procéder à la mise en place des autorités de commandements Préfets, Sous-Préfets et Maires en tenant compte des critères objectifs de compétences. Les responsables en poste, ont démontré la limite de leur incompétence pour la plupart et sont loin de conduire un programme de développement du gouvernement à la base.

Ces autorités ayant une implication très importante dans les processus électoraux, attendre les dernières minutes pour procéder à leur nomination créerait plus de difficultés qu’il n’en résoudrait.

Rendre responsable et officiel un organe directoire des comités KNK pour mettre un terme à la prolifération de structures concurrentes du KNK purs qui, non seulement, déstabilisent les acquis du Père fondateur mais, aussi, découragent beaucoup les bonnes volontés par les sollicitudes exagérées au nom du KNK. Cet organe officiel servirait d’interface entre les Comités Sous-Préfectoraux et d’Arrondissement plongés dans l’impasse et préparerait les assises juridiques du KNK ;

Etablir et renforcer un réseau de communication directe avec le monde rural et donner aux paysans l’espoir de la revalorisation de leurs cultures de rentes pour couper l’herbe sous les pieds de l’opposition qui s’en sert actuellement ;

Réviser le parc de la diplomatie avec des compétences qui non seulement, représenteront le Président de la République mais, aussi et surtout vendront l’image du pays et la politique du Président à l’extérieur. Nul ne peut servir deux (02) Maîtres à la fois dit la Parole de Dieu ;

Rendre opérationnel le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme par la nomination d’une compétence imbue des Droits de l’Homme et de la philosophie du KNK à ce poste resté vacant depuis plus d’un an ;

Etablir avec le concours des nouvelles autorités locales qui seront nommées, un calendrier de sorties sur le terrain du Père fondateur KNK pour galvaniser et donner un contenu à la promesse faite d’être constamment avec les populations de l’arrière-pays ;

Accorder une attention soutenue au problème des retraités et à la question des propres arriérés du régime…

En somme et sans être exhaustif car le document n’est qu’une piste de réflexion, nous pouvons sans risque de nous tromper dire que le Président François BOZIZE, Père fondateur du KNK constitue l’espoir de tout le peuple Centrafricain du point de vue de la majorité.

Les graves menaces qui pèsent sur cet Espoir aujourd’hui touchent essentiellement au problème d’équipe et du rythme d’action de chaque membre de l’équipe gouvernementale pour être conforme avec la recommandation de Dieu qui dit nous citons :

« Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité ; établis les sur eux comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante, chefs de dix ; qu’ils jugent le peuple en tout temps ; qu’ils portent devant toi toutes les affaires importantes, et qu’ils se prononcent eux-mêmes sur les petites causes. Allège ta charge et qu’ils la portent avec toi. Si tu fais tout cela, et que Dieu te donne des ordres, tu pourras y parvenir et tout ce peuple parviendra heureusement à sa destination » fin de citation.

En effet, la mise en œuvre de cette prescription libérerait le Président de beaucoup de contraintes et lui donnerait le temps nécessaire pour traiter des grandes questions de l’Etat.

Si la démocratie se rapporte aux concepts de liberté, de responsabilité et du respect des intérêts légitimes de tous les citoyens, alors, le cas Centrafricain mériterait que les personnes inefficaces dans leurs fonctions puissent être démises avant qu’elles ne commettent d’autres torts irréparables car, les difficultés et les problèmes qui surgissent devront être traités rapidement et avec efficacité au moment où ils se présentent.

 

 

Elie OUEIFIO

EPILOGUE :

« Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance… » Osée 4 : 6.

Oui, cette compassion que l’Eternel Dieu eut pour le peuple d’Israël qui lui est demeuré infidèle reste valable pour le peuple Centrafricain d’aujourd’hui, peuple de Dieu. Oui, par manque de connaissance, le peuple Centrafricain est détruit des décennies durant et continue de périr.

Ceux qui avaient pleine conscience des connaissances de ce qu’il fallait faire et ce qui devrait être évité pour promouvoir la paix au sein de la nation en ont fait la rétention pour certains, d’autres, les ont manipulées dans un autre sens. Ainsi, la combinaison de la rétention, manipulation et ignorance a fait errer le peuple Centrafricain autour de la paix et le développement en soixante et trois (63) ans d’indépendance.

En soixante et trois (63) ans, les Centrafricains sous la direction des leaders politiques, claniques, régionaux, syndicaux et autres, ont fait et défait des alliances, des coalitions et rébellions qui les ont conduits à être, dans la majorité, dans l’opposition, au centre suivant le vent des intérêts et se sont affrontés, combattus d’une manière ou d’une autre.

Le centre d’intérêts des combats ou la motivation des luttes n’étant pas fondé sur le peuple ni sur la nation. Bien que ceux-ci ont toujours été abusivement pris comme prétextes, personne, mais jamais personne ne leur a prêté attention.

Ainsi, après tant de décennies de luttes d’intérêts égoïstes et partisans, la situation socio-économique, financière et culturelle du pays est devenue très confuse, très complexe, très honteuse et déshonorante pour un peuple prétendu libre.

Et, comme pour se dédouaner, se justifier ou tout simplement, pour camoufler la honte nationale, des boucs émissaires ont été trouvés sur qui, l’anathème est jeté depuis lors : La France ou les Français et le Tchad ou les Tchadiens, lorsque l’on se trouve du côté du Pouvoir ; ou, les Présidents et leurs parents ou, les Présidents et leurs alliés et partenaires quand on est supposé être du côté de l’opposition.

Cette rotation politique ou cet éternel ping-pong politique au rythme variable, a causé d’énormes torts au peuple et à la nation. Le flot de sang des innocents qui a coulé et continue de couler ; des âmes Centrafricaines assassinées, torturées, violées, emprisonnées ou exilées sans causes ; des richesses et patrimoines nationales pillées et bradées sous les regards impuissants des héritiers que sont les Centrafricains sans défense ni protection sont,

Autant des responsabilités indélébiles et à de degrés divers partagées par tous les Centrafricains dans ces guerres politiques sans fondements idéologiques qui les ont éloignés et continuent de les éloigner des enjeux réels de la paix nécessaire au développement du pays.

C’est pourquoi, il est temps et urgent, que les Centrafricaines et Centrafricains que nous sommes, prenions courageusement notre responsabilité à deux mains et comprenions, maintenant et désormais, que :

Les échecs de paix et du développement récurrents dans le pays relèvent de nos propres responsabilités de Centrafricains. Depuis l’indépendance, nous ne nous sommes jamais affirmés comme libres et libérés. Repentons-nous pour avoir trahi et manqué à nos devoirs et, aimons-nous les uns les autres pour bien protéger et défendre notre pays ;

Le Pouvoir appartient à Dieu et Il le donne à qui il le veut même au plus vil des hommes selon Daniel 4 : 17 ;

La longévité au Pouvoir et le succès de sa gestion ne dépendent pas des armes, ni des forces occultes moins encore, des ruses (trahison et manipulation) mais, relèvent essentiellement de la sagesse et de l’intelligence qui assurent et garantissent le prolongement d’un régime quoi que les hommes peuvent dire ou faire dès lors où, le peuple et la nation sont bien entretenus et bien protégés ;

Les armes de tous calibres mobilisées dans le pays, tout comme les soldats et les mercenaires du monde réunis en Centrafrique, ne mettront jamais fin aux crises Centrafricaines sans la volonté des Centrafricains eux-mêmes. Dieu n’a pas créé le monde par les armes mais seulement par la Parole et c’est par la Parole (dialogue) que nous parviendrons à mettre un terme à nos crises ;

Les Organisations humaines du genre ONU (Organisation des Nations-Unies) et l’U.A (Union Africaine) n’apporteront jamais la paix dans le monde ni en Centrafrique aussi longtemps que les penchants des grands dirigeants resteront impérialistes et focalisées sur les produits géostratégiques et financiers pour des gros salaires insolents.

Il n’y a qu’à écouter les cris de désarrois, d’aveu d’impuissance du Secrétaire Général des Nations-Unies face à la montée en puissance des forces rebelles sans oublier, la durée des crises et la multiplication des mouvements rebelles dans le pays où sont présentes les forces de l’ONU à l’exemple de la République Centrafricaine depuis 1996 et la République Démocratique de Congo depuis 1960 ;

La bonne compréhension, la maîtrise et la saine gestion des rapports d’Etat à Etat dans l’intérêt du peuple et de celui de la nation, restent et demeurent les clés du succès de la gouvernance car, les fondamentaux sont fixés par le Créateur, l’Eternel Dieu ;

Les torts faits aux autres ; d’une manière ou d’une autre, se sont toujours retournés contre les auteurs sous d’autres formes similaires car, personne ne peut échapper à la loi divine selon laquelle, ‘‘qui tue par l’épée périra par l’épée’’ ou encore, ‘‘ne fais pas à autrui ce que tu ne voudras pas que l’on te fasse’’. Il n’y a qu’à nous suivre de regards dans ce pays et dans le monde pour se rendre à l’évidence.

Ainsi, illuminés par nos propres regards auto-critiques de notre propre existence et, ayant pris conscience de notre propre responsabilité dans les drames qui se jouent dans notre pays aux prix du sang et des larmes de nos propres frères et sœurs, de nos pères et mères et,

Ayant écouté la voix des ancêtres et celle de nos morts qui nous feront remuer les cœurs et les esprits car, les morts ne sont jamais morts, nous serons capables de dire comme nos frères du Congo et ceux du Rwanda : « Plus Jamais ça ! ».

Alors, nous répondrons docilement à l’appel de Dieu et faire ce qu’il nous a recommandé et recommande toujours et encore en vue de l’unité, de la paix et du bonheur ainsi révélé :

« Venez et plaidons ! Dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige. S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays. » Esaïe 1 : 18-19 ;

« C’est moi, moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés. Réveille ma mémoire, plaidons ensemble ; Parle toi-même pour te justifier. » Esaïe 43 : 25-26.

Oui, sœurs et frères Centrafricains de tous ordres, la paix est à la portée de nos cœurs et de nos esprits. Les recettes ne coûtent ni argent, ni or, ni armes, ni larmes. Devons-nous continuer à souffrir alors que les meilleures productions de la République Centrafricaines, notre pays sont là, à portée de nos mains ?

Que chacun fasse son examen de conscience et ensemble, prenons la bonne décision pour la bonne direction de notre pays en partage et en héritage.

Que la main Puissante de Dieu protège le peuple Centrafricain et la Nation Centrafricaine et que le feu de Son Esprit et le sang de Jésus-Christ annulent et détruisent tous vents de manipulations dans notre cher et beau pays longtemps meurtri.

Pour le CEJACC,

Le Coordonnateur National

 

Elie OUEIFIO

 

 

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici