Insécurité : Touadéra n’aurait pas rendu visite aux familles de Zita Gonendéré et du chauffeur du taxi – moto abattus froidement par des Anti – Balaka à Damara…..

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Ils ont été froidement abattus, le 30 mars 2017 vers 5 heures du matin, par deux (2) éléments des Anti – Balaka, au village Ombella, dans la circonscription de Damara dont le représentant titulaire à l’assemblée nationale s’appelle Faustin Archange Touadéra. Ils auraient ensuite été dépouillés de tout leur argent. Le chauffeur du taxi – moto qui est ressortissant du PK 22 aurait déjà été inhumé, le samedi 1 avril 2017 et Melle Zita Gonendéré dont la place mortuaire se trouve au quartier Benz-Vi derrière l’hôpital communautaire, serait portée en terre ce jour le lundi 3 avril 2017.

Problème : au moment où ils tombaient sous les balles de ces éléments des Anti Balaka, Touadéra et toute son équipe festoyaient, dansaient, buvaient et riaient à gorge déployée pour célébrer le premier anniversaire de leur brillantissime élection à la tête de la République.

Pour Eddo

Pis, alors qu’en France et dans certains pays où les dirigeants savent qu’ils ont l’impérieuse obligation de rendre des comptes à leurs peuples, les présidents se déplacent en cas de meurtre sur les lieux pour s’enquérir personnellement de ce qui s’est passé et  rendre visite aux familles éplorées pour les assister et les soutenir psychologiquement, matériellement et financièrement, le président Touadéra n’aurait pas daigné effectuer une descente rapide à Ombella ni rendre visite aux familles de Mlle Zita Gonendéré et du chauffeur du taxi – moto. Bokassa aurait crié sa colère et ordonné l’exécution des assassins sur la place publique. Kolingba aurait fait incendier tout le village. Patassé aurait fait le déplacement de l’Ombella et aurait rendu visite aux deux (2) familles. Installé dans leur fauteuil plusieurs années plus tard, il se murmure et se susurre que Touadéra élu brillamment par tout un peuple n’aurait pas daigné réagir et n’en aurait même pas dit un mot.

 Que devrait – il dire puisque la mort est devenue banale dans ce pays ? Que devrait – il dire puisque des centaines des centrafricains meurent tous les jours ? Ne serait – il pas déjà fatigué s’il devait prendre la parole chaque fois qu’un centrafricain est assassiné quelque part ? C’est ce que laisseraient répandre ses partisans et ses laudateurs.  

Par contre, ce crapuleux et lâche assassinat fait dire à tous les combattants de la liberté et de la démocratie que Touadéra n’a tout simplement rien fait pour donner forme à sa promesse de pacification et de sécurisation du pays. Il a laissé faire et ne peut rien faire maintenant pour rassurer le peuple et assurer sa protection. Un peuple abandonné à lui – même et livré à la merci des seigneurs de guerre et des bandes armées. Un peuple qui est tué tous les jours que Dieu fait à l’exemple de cette femme qui laisse derrière elle un enfant et toute une marmaille qu’elle avait héritée de ses frères er sœurs décédés. Son seul tort : se battre pour survivre et les faire survivre.

En attendant que les auteurs de ce crime dont deux seraient déjà arrêtés mais dont les commanditaires seraient en fuite et activement recherchés, soient traduits en justice, ll est donc impératif, après plus d’un an de gestion effective des affaires de la cité, pour lui de reconnaitre qu’il a véritablement échoué dans ce domaine et qu’il se doit de changer le fusil d’épaule, en contournant les formules de la communauté internationale et de la Minusca et en rendant opérationnelles par tous les moyens les forces armées centrafricaines. Avant que le peuple ne se lève pour crier justice et se faire justice !

Gaspard Koyatémo

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