Les responsabilités du président Touadéra qui a prêté serment pour sécuriser le peuple centrafricain et veiller à la défense de l’intégrité du territoire national et celles de M. Onanga, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, qui est tenu d’appliquer la résolution 2149 du conseil de sécurité, relative au désarmement par la force de toutes les bandes armées, sous le chapitre VII de la charte, ne sont plus à démontrer. Les forces vives de la nation doivent en tirer toutes les conclusions, en ce qui concerne le premier qui a déjà violé ses engagements et la constitution et qui n’a rien fait pour assurer la protection de la population, à travers le déploiement des faca, seules forces capables de faire rétablir l’ordre au prix de leur sang, mais qui sont pourtant payées mensuellement à ne rien faire. Le secrétaire général de l’Onu, M. Antonio Guterres, quant à lui, doit hic et nunc sévir à l’endroit du deuxième qui a fait non seulement de cette crise un véritable fonds de commerce, mais surtout qui ne cesse de rapporter les preuves irréfragables de sa complicité avec tous les seigneurs de guerre, en générale, et avec Ali Darass, en particulier, et ses égorgeurs, auteurs de dernières exactions et d’actes de graves atteintes des droits humains à Alindao et autour de la ville de Bangassou.
Jean – Paul Naïba