Insécurité : M. Onanga, retrouvez les 8 autres containers ou partez du pays qui n’existe que sur une carte !

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Il s’appelle Parfait Désiré Onanga Anyanga, ressortissant du Gabon. Il assume depuis le 14 août 2015 les nobles fonctions de représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la République centrafricaine et chef de la mission des nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine, en abrégé « Minusca ».  

Il  succède au général Babacar Gaye, du Sénégal, qui a démissionné le 12 août 2015.  La lecture de son CV laisse transparaître que M. Onanga-Anyanga apporte avec lui plusieurs années d’expérience qu’il a acquise dans le cadre des Nations Unies dans des régions affectées par des conflits, notamment en tant que Chef du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), et plus récemment en tant que Coordonnateur principal à l’échelle du système sur le Burundi avec rang de Sous-Secrétaire général, en plus de son rôle de Coordonnateur de la réponse du Siège de l’ONU à la crise causée par Boko Haram. 

De 2007 à 2012, il a été Directeur de Cabinet de la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, après avoir été Conseiller spécial des Présidents de la soixantième et de soixante et unième sessions de l’Assemblée générale, entre 2005 et 2007.  Auparavant, il était Chef de Cabinet du Président de la cinquante-neuvième session de l’Assemblée générale.  De 1998 à 2004, il avait occupé divers postes pour les questions politiques ou la gestion à la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires à Vienne et à New York.  Il a débuté sa carrière en assumant les fonctions de Secrétaire par intérim du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale, puis au poste de Premier Conseiller pour le désarmement et les affaires politiques à la Mission permanente du Gabon auprès des Nations Unies à New York. M. Onanga-Anyanga est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en sciences politiques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en France, et d’une maîtrise en sociologie de l’Université Omar Bongo à Libreville, au Gabon. Né en 1960, il est marié et père de trois enfants.

Malheureusement plus d’une année plus tard, celui – ci  non seulement peine à aider au retour de la sécurité et de la paix dans ce pays mais se révèle chaque jour que Dieu fait sur cette terre comme l’un des maîtres à pensée de la persistance et de l’entretien de la crise. Arrogant, pédant et très imbu de sa petite personne, il n’a jamais cessé de se comporter comme le proconsul de la communauté internationale en terra incognita qu’est devenue la République centrafricaine, depuis le coup d’état du 23 mars 2013. Face à la couardise de nos autorités légales et légitimes, il n’a jamais cessé dans ses propos de cacher sa ferme volonté de faire pérenniser les exactions et les crimes de guerre en Centrafrique, sous le dehors de l’extrême nécessité de discuter avec les seigneurs de guerre au nom de la paix, tout en leur fournissant des armes, et de clamer haut et fort qu’il n’a pas de compte à rendre à un peuple dont le pays n’existe que sur une carte. Tout en oubliant de dire combien lui rapporte sa présence en cette terra incognita, en termes d’avantages matériels et financiers et de forts profits nés des trafics de diamant et d’or. Qui est con ?

Pour continuer de justifier de la présence de la Minusca afin de continuer de continuer d’en tirer abondamment profits jusqu’à la lie, il a jugé utile d’entretenir la crise en l’activant et en fournissant des armes de guerre et de matériels militaires à ceux qu’il fait passer pour des sujets centrafricains de confession musulmane, alors que la plupart d’entre eux ne sont pas des centrafricains et devaient être neutralisés comme des rebelles. Intelligent, il ne pouvait pas évidemment accepter le réarmement des faca, de peur qu’en moins d’une semaine de combat, l’insécurité puisse prendre définitivement fin et que sa présence et celle de la Minusca ne puissent aussi n’avoir plus leur raison d’être dans cette terra incognita. C’est ce qui justifie ces actes de regain des hostilités par – ci et par-là, à travers l’irruption sur la scène politique et nationale des criminels de la pire espèce que sont Sidiki, Ali Darass, Nourreldine, Al – Katim, Abdoulaye Hissène et autres.

 In fine, c’est ce qui justifie l’importation des armes de guerre à destination de cette terra incognita, non pas conformément au mode sécurisé de la commande et d’acheminement des armes pour le compte de la Minusca, connu de tous, mais en banalisant la procédure en la maquillant et en lui donnant un caractère normal. C’est ce qui pose problème, ce qui a provoqué et doit provoquer le mécontentement de tout un peuple et ce qui doit accabler et accuser ce Monsieur Onanga de délit d’importation illégale d’armes de guerre à destination de la République centrafricaine, en violation des dispositions des résolutions du conseil de sécurité décrétant l’embargo. Du coup, il n’est plus digne d’assumer les nobles fonctions de représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Centrafrique et doit être sommé de dire la vérité sur la découverte de deux (2) containers de 20 pieds, pleins d’armes de guerre, au port Amont.

En effet, « selon un colonel de la douane sous l’anonymat, le camion en provenance de Douala est arrivé au port amont depuis le 23 février dernier. Sur le bordereau d’envoi, il est mentionné « Carabines » et « pistolets Tazr » c’est à dire « pistolets en plastique ». Informée, une foule s’est entassée devant le portail du port Amont pour observer ces armes mais empêchée par les forces de l’ordre. Sur les deux containers sont affichés des documents de la Minusca. Selon le directeur de communication et de l’information de cette institution onusienne monsieur Hervé VEROOSHEL, ces armes appartiennent réellement à la Minusca et sont destinées à la police Jordanienne. Il a ajouté que les autorités compétentes du pays sont toutes au courant de l’arriver de ces armes. Trois ministres à savoir celui de la sécurité et de l’administration du territoire Jean Serge BOKASSA , Joseph YEKITE de la défense et enfin Flavien MBATA ministre de la justice y compris le procureur de la république sont arrivés sur les lieux. Selon le procureur de la république, une enquête est déjà ouverte et aucune autorité ne s’est prononcé pour le moment et les armes découvertes sont confisquées chez les forces navales qui sécurisent le port. Malgré des échanges entre les membres du gouvernement présents et les responsables de la Minusca, ces armes n’ont pas été libérées à la Minusca. Tel est le paradoxe qui préoccupe la population pour l’instant à Bangui. Entre temps, le gouvernement a intimé l’ordre de garder les deux containers sous haute surveillance en attendant les résultats des enquêtes enclenchées ».

En outre, « soulignons que le chauffeur du camion d’origine Peuhle Camerounais a déclaré que c’est pour lui la sixième fois de conduire ce genre de marchandises dont il n’a jamais eu connaissance du contenu. Tantôt il conduit les containers à Ndele une ville située à 600 KM de Bangui dans la préfecture de la Bamingui – Bangoran au nord du pays et où les hommes du Mouvement pour le Progrès en Centrafrique (MPC) se sont installés. Il a poursuivi qu’il a déjà effectué deux voyages du genre à Bambari une ville située à 400 KM de Bangui dans la préfecture de la Ouaka au centre du pays ».

Enfin, « des armes confondues ont été découvertes aujourd’hui au port amont à Bangui. Les armes proviennent de la ville d’Akwaba l’une des villes de Jakarta en Indonésie. La Minusca et le gouvernement ont réagi dans un communiqué conjoint à ce sujet. La découverte de ces conteneurs crée la panique au sein de la population, alors que le pays est sous embargo, l’interdisant l’importation des armes. Ceci intervient dans un contexte où les forces armées centrafricaines sont frappées par ces mesures, alors que les groupes rebelles utilisent des armes.Selon les informations du RJDH, « c’est au total 523 armes confondues qui ont été découvertes dans l’un des deux conteneurs ouvertes ce jour au port Amont. Ces armes viennent d’Akwaba une ville de Jakarta via Douala avant d’être acheminées à Bangui ».Les autorités centrafricaines et la Minusca étaient présentes au port Amont pour constater la découverte de ces armes.  Dans un communiqué conjoint Minusca-Gouvernement à ce sujet, il s’agirait des armes destinées à la Minusca, « dans le cadre du déploiement d’une nouvelle unité de police mobile de la MINUSCA, deux conteneurs de 20 pieds transportant des armes et des munitions, sont arrivés le 18 février dernier à Bangui, en provenance du port de Douala, au Cameroun. Le dédouanement de cette cargaison ayant suscité des incompréhensions », explique le communiqué conjoint. Selon le communiqué, le « Gouvernement centrafricain et la MINUSCA tiennent à informer l’opinion publique nationale et internationale, qu’après des échanges et des explications claires de part et d’autre, tout malentendu sur la question a été levé ».Des sources policières ont fait savoir qu’il s’agirait de 10 conteneurs dont 8 seraient déjà en circulation, « nous cherchons à confirmer l’information. Si cela est vraie, nous ferons tout pour mettre la main sur les 8 autres », a promis cette source. Après la crise qu’a connue la RCA, l’insécurité reste un problème majeur des centrafricains. L’Etat Centrafricain a perdu le contrôle de son territoire. La sécurité est assurée par la Minusca qui est la seule institution qui a l’habilité à contrôler le pays à défaut des forces nationales ».

Les faits tels que décrits ci – dessus sont d’une extrême gravité et appellent de la part de M. Onanga Anyanga des réponses claires et nettes, sans fioritures et sans ambages. Comment ces armes ont – elles été commandées et acheminées à Bangui ? N’existe – t – pas une procédure spéciale et spécifique pour la commande et l’acheminement d’armes de guerre en Centrafrique pour le compte de la Minusca, depuis son déploiement et l’adoption de la résolution 2127 du conseil de sécurité ? Pourquoi avoir usé aujourd’hui d’une procédure banale et normale ? Que dit – il de la destination empruntée par les 8 autres containers ? Ne seraient – ils pas ceux – là qui seraient aperçus  à Kaga – Bandoro, au Km 5, à Bambari et à Koui ? Par ce mode banal de commande et d’acheminement, ces armes n’ont – elles pas déjà servi et ne continuent – elles de servir à tuer des centrafricains ? N’est – il pas l’auteur intellectuel de tous ces crimes de guerre ? N’est –il pas de cette manière que l’insécurité est constamment entretenue ? Il doit retrouver ces 8 containers ou tout simplement rendre son tablier.

Jean – Paul Naïba

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