France/Centrafrique, du brouillage sur la ligne

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Le récent déplacement du directeur Afrique et de l’ Océan Indien (DAOI), Remi Maréchaux, s’inscrit dans le réchauffement des relations bilatéralesSauf que le régime centrafricain, de plus en plus lié à la Russie, ne montre aucun signe de réchauffement diplomatique.

La volonté de la France ne fait pas de doute. En est-il de même du côté du président Touadera ? On peut en douter.Très curieusement les principaux entretiens du directeur Afrique du Quai d’Orsay ont essentiellement été réalisés avec Sylvie Baïpo-Temon, la ministre des affaires étrangères, dont tout le monde sait à Bangui qu’elle a très peu de poids politique. En outre ses sympathies vont vers la Russie.

Un souci de communication

Aucun ministre important n’est apparu publiquement dans les médias ou fait des déclarations, alors que les domaines de la Défense, de la Sécurité, du Budget, de la Coopération et de l’humanitaire étaient sur la table. Curieusement, cette importante visite s’est faite alors que le Premier ministre centrafricain était fort opportunément en France.

Manifestement il y avait un problème d’agenda, voire de communication.

Mondafrique

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