Forum de Paris sur la Paix : Mais où est donc passé M. Sébiro accusé par France 24 d’avoir agressé sexuellement un de ses journalistes à Sotchi ? ?

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Centrafrique : « Laissez – moi en paix », répond l’accusé Sébiro à M. Saikali, directeur de France 24

CENTRAFRIQUE : MAURICE WILFRIED SÉBIRO RÉPOND À FRANCE24

M. SAIKALI DE FRANCE 24, LAISSEZ MOI EN PAIX

Après avoir organisé les interviews du Président TOUADERA sur les médias russes SPUTNIK et deux autres du groupe France Télévision: France 24 et RFI, j’ai lu avec consternation le tweet de la journaliste franco-russe Elena Volochine m’accusant d’avoir demandé de coucher avec une de ses collègues alors que je venais à peine de les croisées.
La vérité est la journaleuse de cette chaîne de propagande anti-développement de la RCA et de certains pays africains est sans doute fâchée par la réussite du sommet Russie-Afrique qui vu la participation de 47 Chefs.
Elena en colère, n’a pas supporté que j’interrompe son interview à la 25 eme minute, alors qu’elle était prévue pour ne durer que 10 minutes. Bien qu’étant en retard sur son agenda du jour, le Président TOUADERA a accepté de continuer cette entrevue qui a duré plus de 40 minutes.
Déjà accusé à tort l’année dernière par France télévision d’être le principal instigateur d’une supposée « haine anti française » qui n’a jamais existé en Centrafrique, j’ai reçu ce soir un courriel de M. Saikali, Directeur de France 24 dont voici la teneur :
« Bonjour Monsieur,

Ce courriel pour vous faire part de l’indignation unanime ressentie par la Direction de France 24 et celle de France Medias Monde à l’égard de votre comportement envers notre équipe d’envoyées spéciales lors du sommet Russie/Chine de Sotchi.
Avant, pendant et après l’interview du Président Touadera, ce 24 octobre, vous avez affiché :
• des tactiques qui vous semblent coutumières d’intimidation,
• parfois d’ordre physique, vous en prenant à la caméra, et à son opératrice,
• des propos peu amènes et outrancièrement sexistes à l’égard de nos journalistes,
Mais vous avez franchi le seuil de l’intolérable en faisant à l’une d’entre elles, assise dans le public, des offres à caractère explicitement sexuel, également sous contrainte physique, vous glissant entre deux rangs de chaises pour vous tenir de dos, puis debout face à elle, avant de l’interpeller.
L’interview du Président étant en cours, notre collaboratrice a voulu poursuivre son travail , mais en a vécu un profond traumatisme, dont elle peine à se remettre.
Cette attitude inqualifiable, digne de temps que l’on croyait révolus, ne fait honneur ni à votre fonction de communicant de la Présidence, ni au pays que vous représentez.

Notre groupe se réserve le droit de donner à cette affaire les suites judiciaires qu’il jugera nécessaires »

Monsieur Saikali, c’est regrettable de votre part de m’envoyer un tel courrier. Pour votre gouverne, j’ai transporté la correspondante de RFI Charlotte COSSET dans la voiture de la presse présidentielle le 16 novembre à Bouar pour l’aider à couvrir les cérémonies de sortie sous le drapeau de 1023 FACA, de la remise des bâtiments de la caserne du Camp Leclerc au gouvernement et du lancement des Unités mixtes de sécurité.
Lors de la venue du Président KAGAME à Bangui le 15 novembre dernier, j’ai dû intervenir pour faire entrer dans la salle du banquet de la Présidence cette même correspondante de RFI Charlotte COSSET et des journalistes de la presse privée qui venaient d’être empêchés par le service de la sécurité.
Je n’ai jamais cherché à déranger vos journalistes dans l’exercice de leur travail.
Le Président TOUADERA, les trois ministres, le Chargé d’Affaires et les deux journalistes centrafricains qui se trouvaient dans ce stand n’avaient pas remarqué tout ce que vous me reprocher.
Cette accusation est non fondée. Elle a en réalité pour objectif de ternir mon image qui est celle d’un patriote et d’un homme intègre qui se bat aux côtés du Président TOUADERA pour relever la RCA.
Je n’ai pas peur de mourir pour arrêter la souffrance qu’on inflige à mon pays depuis 60 ans.
Jamais connu des services de police, ni en France où j’ai vécu 20 ans, encore moins dans mon pays la RCA, je suis consterné par cette affaire montée de toutes pièces par cette dame qui confirme qu’elle est un agent au service de la déstabilisation constante de mon pays dont le peuple continue de souffrir.
Le premier sommet Russie-Afrique qui a enregistré un grand succès a été une occasion pour de nombreux États africains de découvrir les compétences des russes en matière de nouvelles technologies, dans le domaine de la sécurité et de l’économie.
Le monde est devenu un grand village où tous les pays devraient être libres pour nouer des partenariats pour le bien de leur peuple. Or ces deux médias ont préféré s’attarder sur des sujets qui touchent aux intérêts géostratégiques de leur pays.
Mon pays est extrêmement riche, mais nous vivons dans la pauvreté. Cette situation intolérable doit cesser. Le peuple centrafricain est prêt à accueillir tous les partenaires qui viendront construire des usines ou exploiter les richesses de son sous-sol pour son bien-être, si ceux-ci respectent nos textes de lois.
Le Président TOUADERA a l’habitude de déclarer qu’il y a de la place pour tout le monde en Centrafrique. Laissez-nous en paix.

Pour avoir été Sali, je me donne le droit de porter plainte contre France télévision et cette dame pour la manifestation de la vérité.
Cherchez, bêchez, fouillez, vous ne trouverez nulle part les actes immoraux dans mes cheveux.
La patrie où la mort, nous vaincrons.

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